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LE VOYAGE DE JéNORME
LE VOYAGE DE JéNORME
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26 mai 2008

Tu vas à Cannes cette année ? (Episode 1)

A cette période de l'année, il y a une question qui revient sur toutes les lèvres des gens un peu intéressés par le cinoche-paillettes. Cette question est : "Et toi, tu vas à Cannes cette année ?"
Eh bien, là, je réponds "Oui", mais attention !
J'y vais pas pour monter les marches, faire la teuf, serrer la pince de Denisot, mater les culs d'hareng de starlettes et prendre Van Damme en photo.
Non ! J'y vais pour... pour... Ben, tu verras bien !

C'est parti !


Je monte dans la voiture pour prendre la direction du Sud-Est ; là où ça pleut tout le temps en ce moment.
"Ah oui, mais il en fallait de l'eau parce que c 'était sec !"
"Oui, mais ça tombe mal ! Juste pendant le festival !"
C'est vrai ! C'est quand même mal foutu la nature ! De la pluie pendant le festival de Cannes, mince ! Tu vois bien que la vie est trop injuste !

Comme ça m'emmerde de prendre la même route que d'habitude à base de Lesme, Bourbon-Lancy, Gilly-sur-Loire, Saint-Aubin-sur-Loire, Digoin, Paray-le-Monial et compagnie, je passe par Luzy, Toulon-sur-Arroux, Montceau-les-Mines,... Enfin, tu vois ben !
Et là, j'arrive à Cluny ; petite ville bien connue de l'ami Sébi, que je salue au passage.

Et qu'est-ce qu'il y a à voir à Cluny ?

                Eh ben, ça !
IMG_0605

Et pis ça !                
IMG_0607

Sans oublier ceci !
Cluny abbaye


Voilà !
Et alors ?


Le visiteur moyen se dit : "Bon ben... Y'a qu'des ruines de murs là-d'dans ! Qu'est-ce qu'on s'en fout ?!"
Et là, je te réponds : "Oh eh, dis don' ! Euh, tu vas t'calmer oui ou j'te fous sous la douche, moi !?"
Pour visiter Cluny, mieux vaut être accompagné par un gars du cru, comme Sébi, par exemple. Celui-ci te dira :
                          - quelle ruine correspond à quoi ;
                          -  pourquoi c'est comme ça et pas autrement ;
                          - comment cela aurait du être ; etc.
Parce que, attention, Cluny, c'est un truc de ouf !

C'est une de ces villes que tu visites en ayant bien pris soin de t'instruire un petit peu avant. Ah oui ! Tu ne visites pas Cluny comme tu visites les caves de Saint-Emilion, par exemple.
Donc, si tu vas à Rio... à Cluny, lis ces quelques lignes des Editions Atlas, qui ne sont pas en elles une finalité, mais déjà une mise en bouche.

"Fondée en 910, l 'abbaye de Cluny devait son rayonnement à la rigueur dans l'observance de la règle bénédictine. Plus d'un millier de maisons, comptant quelque 10 000 moines, réparties dans toute l'Europe, de l'Angleterre à l'Italie, de l'Espagne jusqu'au coeur de l'Allemagne, étaient soumises à l'autorité de Cluny. (...) Hugues, le sixième abbé, fit reconstruire l'abbatiale. Elle devait rester jusqu'au XVIème siècle  -date de la construction de Saint-Pierre-de-Rome-  la plus grande de la Chrétienté avec ses cinq nefs, son immense narthex, un double transept, un choeur auréolé de chapelles rayonnantes et, prouesse suprême, 30 mètres de hauteur de voûte de la nef centrale et plus encore pour les coupoles sous les clochers. La beauté et la richesse du chant grégorien trouvaient là un écrin à leur mesure. papes, rois et empereurs étaient les hôtes réguliers de ce haut lieu de la spiritualité, des arts et de la pensée. Ce phare du Moyen-Age devait s'éteindre avec l'avènement de Citeaux et des nouveaux ordres mendiants. La Révolution démolit l'ensemble, pierre à pierre..."     ÉDITIONS ATLAS


Eh ouais ! Ah, tu les regardes avec un autre oeil les murs, là, hein ! Et encore, tu ne sais pas tout. Alors, je n'ai plus qu'une chose à te dire : cherche d'autres infos... parce que, là, moi, tu vois, je vais à Cannes, tu vois, j'te f'rais dire !

Je passe Mâcon (en anglais, prononce Maconne). Un peu d'autoroute pour consommer du pétrole et régler un peu de péage.

Je contourne Lyon pour arriver à Vienne et, là,
je me lance dans une traversée de la Drôme,
où les panneaux variés défilent...
Panneaux divers
        Panneaux divers 1

...jusqu'à ce que j'arrive à ce magnifique rond-point.
Hauterives, rond-point (26)

...marquant mon arrivée à Hauterives.

Et à Hauterives, il y a un monument unique, incroyable, vertigineux et magnifique : le Palais Idéal du Facteur Cheval.
Cela fait bien 5, 6 fois que je m'y rends, mais à chaque fois, je suis impressionné ; et ce pour plusieurs raisons.

Tout d'abord parce que cet édifice est l'oeuvre d'un seul homme qui a consacré 33 ans de sa vie à l'élaborer.
Ensuite, c'est une histoire de coïncidences qui a amené ce facteur à se lancer dans cette entreprise personnelle en relation étroite avec la nature et les choses simples. Ici, pas de pétrole, mais des idées, de la ténacité, de la persévérance, de la passion, de la dévotion !!!
De plus, l'oeuvre évoque le voyage et le pluriculturalisme dans une symphonie architecturale unique au monde si l'on se réfère à l'époque de sa construction.
Le Palais Idéal est l'oeuvre d'une vie ; celle d'un homme "ordinaire" et, contrairement à l'abbaye de Cluny, il se visite dans sa version originale et complète.

J'ai appris son existence en 1999 lors de mon service militaire. Durant les dix mois de service, j'ai profité de cet "internement" pour étudier les régions de France par la lecture de différents ouvrages et magazines. C'était une façon de sortir des murs et de me soustraire de l'abrutissement qu'exige parfois la rigueur militaire. J'étais permanent dans une salle vidéo dans laquelle personne ne venait, ou rarement. Je n'avais donc que quelques activités restreintes possibles :
       - faire le ménage (mais quand tout est propre car personne ne vient, c'est chiant),
       - faire des pompes pour garder la forme (mais ça gonfle vite... ah, ah, ah... Pompes, gonfle, hein, hein, hein),
       - regarder tous les films exclusivement militaires de la vidéothèque (mais bon),
       - lire des trucs et des machins.

Après avoir visité ou revisité les grands classiques de la littérature et après avoir lu quelques nouveaux auteurs, il m'arrivait d'alterner ces lectures avec des revues touristiques. Plus le jour J de ma libération approchait, plus je ressentais le besoin de lier mon regard et mon esprit à de grands espaces.
Au mois de juin 1999, j'achetais le magazine Ballades en Provence, dans lequel se trouvaient plusieurs articles-itinéraires, dont un qui parlait de l'existence d'un monument unique en France : le Palais Idéal du Facteur Cheval.
Qu'est-ce que c'est qu'cette denrée ?!
Fin juin, je profitais de ma première permission pour me rendre à Aix-en-provence saluer les anciens de la fac cinéma. Sur le trajet, je m'imposais un détour par ce palais auquel je pensais chaque jour après avoir lu l'histoire du bon Facteur...

Enthousiasmé par cette découverte et espérant en découvrir d'autres de ce genre à travers le pays, j'ai fini mon service militaire en parcourant des livres et des magazines sur les différentes régions de France avec pour objectif de faire le tour de France en bagnole dès ma libération.
J'ai quitté le service militaire le 30 septembre 1999 et je suis parti sur les routes de France durant un mois dès le 4 octobre.

Aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de reprendre ce que j'ai lu pour t'en faire part. Ce sont principalement des textes de Pierre Chazaud, extraits de son ouvrage Le facteur Cheval, un rêve de pierre, aux Éditions du Dauphiné Libéré.

LE PALAIS IDÉAL
DU FACTEUR CHEVAL

Palais Idéal du Facteur Cheval 1
"Le Palais Idéal a été élaboré, à partir de 1879, par un homme peu instruit, à l'équinoxe d'une vie qui jusque-là avait été à la fois banale et tourmentée. Ce monument n'est ni un château, ni une église, ni un tombeau, mais plutôt "un rêve de pierre, une oeuvre unique sans fonction ni utilité, sinon celle d'élever un rempart contre la mort. (...)
Ses voisins, rivés à la terre, ont du mal à comprendre pourquoi cet ancien ouvrier agricole commence à entasser des pierres dans son jardin. Ils vont de surprise en surprise lorsque surgissent peu à peu des murs sculptés aux formes bizarres, qui ne ressemblent à rien. A la campagne, un jardin est d'abord une aubaine terrestre où l'on plante des carottes, cultive des choux, où s'alignent sagement des rangées de poireaux pacifiques. Le Facteur Cheval préfère, lui, transformer son lopin de terre en un lieu magique et théâtral où il fait pousser une cathédrale de pierre, provoquant ainsi sarcasmes et railleries. Il s'affaire dans les nuits tantôt fiévreuses, sur des échafaudages menaçants, une lampe à pétrole à la main pour construire sous la lune, des excroissances de pierre presque 'montrueuses et hors norme'. (...)"

Palais Idéal du Facteur Cheval 2a     Palais Idéal du Facteur Cheval 2b

Palais Idéal du Facteur Cheval 2c

Joseph Ferdinand Cheval est né le 19 avril 1836. Il grandit et vit dans le contexte d'une société paysanne rurale pauvre avec des traditions et des superstitions que l'on retrouvera sur les murs du Palais Idéal ; tout comme l'idée de la mort, omniprésente dans l'oeuvre.

facteurchevalJoseph Ferdinand Cheval change souvent de travail et de lieu, prédisposé à la mobilité professionnelle, l'errance et à la rêverie. Il débute comme boulanger (où l'expérience du pétrissage de la pâte à pain influencera son travail de sculpteur) ; puis devient ouvrier agricole jusqu'à devenir facteur en 1867. Muté à Hauterives en 1869, il "devient à la fois sédentaire et vagabond salarié, un marathonien malgré lui, un champion inconnu des 32 km quotidiens sur un circuit fixé par l'administration des Postes."


"Par tous les temps, il doit porter sa lourde sacoche sur de mauvais chemins, affronter les inondations. C'est durant ses longues heures de marche qu'il rêve d'une construction féerique. Il est en communion étroite avec cette nature dans laquelle il passe chaque jour une dizaine d'heures. (...) Ce périple quotidien se heurte à un terrain vallonné, avec des pentes raides, des ruisseaux qui débordent en hiver et emportent les passerelles de fortune, des combes qui s'écroulent et réduisent les sentiers. Le corps endurci du facteur Cheval oublie cette fatigue. (...) Une chute sur une pierre va transformer sa vie."

Il écrit cette rencontre dans un de ses nombreux cahiers qu'il tient au jour le jour, L'histoire du Palais Cheval, édifié à Hauterives-Drôme, écrite par son auteur monsieur Ferdinand Cheval.

Palais Idéal du Facteur Cheval, première pierre
La première pierre

"Un jour du mois d 'avril en 1879, en faisant ma tournée de facteur rural, je marchais très vite lorsque mon pied accrocha quelque chose qui m'envoya rouler quelques mètres plus loin, je voulus en connaître la cause. J'avais bâti dans un rêve un palais, un château ou des grottes, je ne peux pas bien vous l'exprimer... Je ne le disais à personne par crainte d'être tourné en ridicule et je me voyais ridicule moi-même. Voilà qu'au bout de 15 ans, au moment où j'avais à peu près oublié mon rêve, c'est mon pied qui me le fait rappeler. C'était une pierre de forme si bizarre que je l'ai mise dans ma poche pour l'admirer à mon aise. Le lendemain, je suis repassé au même endroit. J'en ai encore trouvé de plus belles, je les ai assemblées sur place et j'en suis resté ravi. (...) C'est une pierre molasse travaillée par les eaux et endurcie par la force des temps. Elle devient aussi dure que les cailloux ; elle représente une sculpture aussi bizarre qu'il est impossible à l'homme de l'imiter, elle représente toute espèce d 'animaux, toute espèce de caricatures. Je me suis dit que si la nature veut faire la sculpture, moi je ferai la maçonnerie et l'architecture."
Extrait d 'un article de La vie illustrée, 10 novembre 1905


Coïncidence. Nature. Volonté. Ambition. Le Facteur allait se donner jour et nuit à l'élaboration de son "rêve de pierre".

"Cette chute est un déclic psychologique. En faisant sortir de terre une pierre à la forme bizarre et pittoresque, le Facteur Cheval nous dit relier son rêve 'insensé' à cet environnement familier. Il découvre en définitive que les éléments de son fantasme sont bien présents autour de lui, dans cette nature qu'il arpente depuis des années.
Grâce à cette découverte, le rêve qu'il développe devient une réalité obsédante. La roche et toutes ses excroissances de fossiles s'affirment. Les pierres vont dès lors devenir les matériaux de ses grottes, de ses personnages, de ses tours. Le démiurge facteur métamorphose et transmue les vulgaires cailloux trouvés en personnages chrétiens ou en animaux fantastiques. (...)

Palais Idéal du Facteur Cheval, en créant ce rocher

Après cette chute, Cheval ramasse des pierres, en fait des tas, revient le soir avec une brouette, après avoir déjà effectué sa tournée de 32 km. Il stocke ses précieux matériaux dans le jardin qu'il vient d'acquérir à Hauterives. Ses voisins pensent d'abord qu'il ramasse ces vulgaires cailloux pour les revendre et gagner ainsi un peu d'argent. Lorsqu'ils voient Joseph-Ferdinand Cheval assembler ses pierres et, peu à peu, les disposer dans de multiples figures architecturales qui ne ressemblent à rien de ce qu'ils connaissent déjà, l'incompréhension les gagne. Dès lors, le Facteur Cheval devient un être étrange, un 'pauvre fou qui remplit son jardin de pierre'."

La construction démarre en avril 1879.
Palais Idéal du Facteur Cheval, construction 1

  Palais Idéal du Facteur Cheval, construction 2


"Lorsque j'ai commencé, je ne pensais pas à arriver à des proportions pareilles, mais je trouvais toujours quelques chose de nouveau dans mes rêves et je construisais à mesure."
Lettre du Facteur Cheval, janvier 1905.

 

Palais Idéal du Facteur Cheval, lettre 1       Palais Idéal du Facteur Cheval, lettre 2

Palais Idéal du Facteur Cheval, lettre 3

 

"Toute cette construction se réalise à grands frais et au mépris de sa santé. Il a les mains brûlées par la chaux. (...) Ce travail de bagnard se réalisé en dehors de toute référence à l'art officiel de l'époque, c'est à dire impressionnisme ou art Nouveau, dont ce facteur n'a aucune connaissance."

Palais Idéal du Facteur Cheval, en Inde ou en Orient"Est-on dans l'Inde, en Orient,
en Chine, en Suisse ;
on ne sait pas car les styles
de tous les pays
et de tous les temps
sont confondus et mêlés."
Joseph-Ferdinand Cheval,
décembre 1911

 

 

 

 

"(...) On suppose qu'il subit l'influence de certaines extravagances architecturales. Les parcs et les jardins de la plupart des grandes demeures aristocratiques ou bourgeoises disposent de statues de marbre représentant déesses ou héros grecs. Puis le culte de l'Antiquité s'estompe. Avec le début des grands voyages et des conquêtes coloniales, la mode privilégie les reconstitutions d'architectures lointaines dans d'immenses jardins. On y voit à profusion des grottes artificielles, des cascades ruisselantes avec d'importants dénivelés, des reproductions de pyramides, des pagodes, des ruines anciennes. (...)
Une revue telle que
Le Magasin pittoresque a souvent évoqué ces architectures lointaines. Distribuée par la Poste, le Facteur Cheval a sans doute consulté ces publications et a été fasciné par ces découvertes qui ont conforté son rêve."

 

En 1919, le Facteur Cheval répond à des journalistes du monde entier venus l'interroger :
"J'ai maintenant 83 ans et, en fait, je n'ai jamais eu un jour de maladie grave de ma vie. Il est vrai que j'ai toujours été un travailleur acharné, vivant très sobrement. J'ai consommé très peu de viande, certainement pas plus de deux fois par semaine en moyenne, mais des quantités de pommes de terre, de haricots et de verdure. Pas un jour ne se passe sans que j'ajoute un oignon ou un peu d'ail à ma nourriture. Je mange beaucoup de pain. Quant à la boisson, un très petit peu de vin mélangé à un verre d'eau m'a toujours maintenu en bonne santé."

Palais Idéal du Facteur Cheval, en bonne santé

 

Si le Facteur termine son Palais en 1912, deux ans plus tard, alors que la Première Guerre Mondiale débute, il entreprend l'édification de son tombeau dans le cimetière de la ville.

"Après avoir terminé mon palais de rêve à l'âge de 77 ans et 33 ans de travail opiniâtre, je me suis encore trouvé assez courageux pour aller faire mon tombeau au cimetière de la paroisse. Là encore, j'ai travaillé huit années d'un dur labeur."
Facteur Cheval, additif au Cahier 1914.       

Palais Idéal du Facteur Cheval, plafond 1        Palais Idéal du Facteur Cheval, plafond 2

 

Il achèvera celui-ci en 1922 et décédera le 19 août 1924.

Palais Idéal du Facteur Cheval, 19 aout 1924

 

Voilà pourquoi j'ai autant de passion pour ce monument et son histoire.
En photo, ça rend pas des masses. Le mieux, c'est de se retrouver face à cet édifice unique : LE PALAIS IDÉAL DU FACTEUR CHEVAL.

Je remonte dans la bagnole.

Après avoir longé les montagnes lointaines du Vercors...
Route du Vercors

... j'arrivais dans le Sud-Est.

 

 

     PROCHAINEMENT
Après le Palais Idéal, Jénorme arrivera-t-il au Palais des Festivals ? Et si oui, quand ?
Et pourquoi ? Mais si non, alors ?

 

 

 

 

Commentaires
J
Ouais ben, faut qu 'y z 'y arrêtent ! Y 'en a déjà ben d 'trop des murs en ruine à Cluny ! On peut même pas garer la bagnole !
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C
A ce qu 'il parait, à Cluny, il y aurait des boules de lumières qui viendraient ajouter des murs en ruine dans la ville, la nuit.
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J
Pour l 'instant, ils n 'ont pas prévu de détruire le palais du gars Cheval... contrairement à l 'abbaye de Cluny.
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S
Bon il avait posé un permis de construire, ton gars, là ?<br /> Pasque sinon faut tout défaire.
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