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LE VOYAGE DE JéNORME
LE VOYAGE DE JéNORME
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28 août 2008

Budapest, à la recherche de Bon ben... (Hongrie)

L'AUTRE FOIS,
DANS L'EPISODE D'AVANT CELUI-LÀ

 

Pour quelques jours, j'ai donc quitté la France.
Le choix s'est porté sur la Hongrie et sa capitale Budapest, mais j'aurais très bien pu choisir une autre destination, comme Prague, Bucarest, Kiev, Bratislava, Minsk, Chisinäu... Mais non !

Alors, bien sûr, un nouveau pays, comme la Hongrie, c'est :
   - Une nouvelle culture avec sa bouffe, ses danses, son ex-influence communiste.
   - Une nouvelle monnaie avec le Forin (250 euros = 187 253 560 forins environ).
   - Une nouvelle langue, le hongrois, sorte de mélange d'allemand avec des bouts de russe dedans. Je ne sais pas si ça vient de moi, mais je trouve que les Hongrois parlent très mal le hongrois... Mais ça doit venir de moi.
Il faut savoir que le c se prononce ts ; que le cs, ça se dit tch ; que le ny ça fait gn ; que le ly ce serait plutôt ill,... Et là, je suis obligé de te re-balancer ce magnifique extrait du film "RRRrrrrr" sur la prononciation de Guy.

Tout cela était très prometteur et sources d'ennuis, mais, bordel de merde, ça faisait pas une demi-heure que j'étais à Budapest que, déjà, la France me manquait.

C'est à ce moment précis que je me suis souvenu des propos tenus par Mike W entre deux créations musicales :
M.W.E. :
"- Eh ben, mon vieux, si tu vas à Budapest, t'iras voir la place Sarkozy avec une statue de sa gueule dessus. T'avoueras quand même que bon t'as qu'à voir !"

Ah ben, nous, dans le Nivernais parisien, on fait pas des manières avec les syllabes, mais on prononce de belles phrases sans ponctuation qui essayent de vouloir dire quelque chose que t'as qu'à chercher à comprendre !

 

Toujours est-il (j'aime bien commencé une phrase par cette expression à la con) que sans plus attendre, je me lançais dans des recherches internet effrénées pour trouver ce lieu magique, mais cela tourna vite au vinaigre (j'aime bien finir une phrase par ce genre d'expression à la con).
La seule info intéressante récoltée était donnée par le site Los Touristos :
"Sarkozy" veut dire "Dans la merde" en hongrois.
Les guides et autres plans touristiques en tout genre ne faisaient pas non plus état de la moindre place ou statue à l'effigie du président de la République française d'origine hongroise.
Je décidais alors de prendre les choses fermement en main à bras-le-corps.

Une fois les valises déposées à l'hôtel, Ourgh, S***, Nick et moi-même partions parcourir les rues budapestoises avec un seul objectif à base de mot d'ordre : se perdre.. trouver la statue de Sarkozy !
C'est parti.

 

L'AUTRE JOUR, MAIS APRÈS
Il fait chaud à Budapest et ce n'est pas d'aujourd'hui.
Lorsque l'on regarde les fenêtres des différents établissements publiques, presque toutes sont pourvues d'un moteur actionnant la climatisation dans les locaux. Ça fait des belles photos, mais, pour le coup, j'ai oublié d'en prendre ne serait-ce qu'une seule.
N'ayant pas de moteur de clim' à nous foutre sur la tronche, nous allons chercher un peu de fraîcheur du côté du Danube, fleuve de 2902 km traversant tour à tour l'Allemagne, l'Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Croatie, la Serbie, la Roumanie, la Bulgarie, la Moldavie et l'Ukraine avant de se jeter dans la mer Noire...


Le Danube divise Budapest en deux parties : Buda et Pest... C'est pas compliqué.
Buda est plutôt sur les hauteurs, parcourue par de petites rues touristiques...
         
Budapest, Buda, rue de nuit (Hongrie)

 

...alors que Pest est plus moderne avec de grandes artères et des bâtiments modernes.
Budapest, Pest, commerces (Hongrie)

 

Mais le Danube,
c'est aussi : "Le beau Danube bleu" de Johann Strauss...

C'est aussi "Le pilote du Danube" de Jules Verne, "Im Juli" un film de Fatih Akin, ou encore le Donauwellen qui est une sorte de pâtisserie allemande. Et là, tu me dis : "OK, tout ça c'est bien gentilk, mais où le Danube prend-il sa source ?"
Eh bine, c'est pas compliqué : c'est à Donaeu... Donaoshu... Donaueschingen, qui veut tout simplement dire en allemand "source du Danube". J'y étais allé voir il y a quelques années... 

Donaueschingen, source du Danube (Allemagne)
Très belle statue, n'est-il pas ?

Et justement puisqu'on en parle, revenons à nos statues... car, déjà, là, sur les rives du Danube, du côté de Pest, un premier exemplaire pointe le bout de sa ferraille. Mais ce n'est pas la statue de Sarkozy.

IMG_0251Il s'agit de Bibo Istvan (1911-1979). C'est un des plus grands penseurs politiques de la Hongrie du XXème siècle. Arrêté en octobre 1944 par la ligue fasciste des Croix Fléchées après avoir sauvé de nombreux juifs de la déportation, puis relâché, il obtient une place au gouvernement provisoire après la libération de la ville par les Russes en février 1945.
En 1949, il est suspendu de son poste de professeur à l'Université. Lors du soulèvement de Budapest en octobre 1956, il rejoint Imre Nagy pour relancer le Parti Paysan. Arrêté en 1957, il est condamné à la prison à perpétuité, avant d'être amnistié en 1963.
Les Hongrois se souviennent qu'il a été le dernier ministre de gauche à son poste lorsque les Soviétiques ont écrasé les rebelles du gouvernement. Plutôt que de prendre la fuite, il est resté dans le Parlement pour écrire sa célèbre proclamation : "Pour la liberté et la vérité".

 

Bon ben, on continue.

Un peu plus loin, déjà, une autre statue monumentale !

Jénorme est à Budapest (Hongrie)

Malgré la présence d'un intrus au premier plan, on voit très bien que, sur le socle de la statue ci-derrière, on ne lit pas "Sarkozy", mais "Kossuth".
Lajos Kossuth était l'un des chefs de file de la guerre d'Indépendance de 1848-1849. C'est lui qui fit voter la proclamation de l'Indépendance de la République de Hongrie et la déchéance de la dynastie des Habsbourg le 14 avril 1849... Mais Felix von Schwarzenberg, commandant des armées autrichiennes, refusa cette indépendance et attaqua la Hongrie. Le pays capitula le 13 août et Lajos Kossuth ne sera jamais réhabilité par l'Empire d'Autriche. Il s'exila alors en Angleterre, puis aux Etats-Unis, cherchant le soutien de l'Empire de Grande-Bretagne et de Napoléon III. Sans succès.
Plus contemporain, c'est sur cette grande place, face à cette statue, qu'une foule immense s'est retrouvée le 23 octobre 1989, - non pas pour chanter "I will survive" en buvant des bières pour fêter la victoire de l 'équipe de Hongrie en coupe du Monde de football- , mais parce que la République hongroise venait d'être proclamée.

 

Bon ben, on continue.
Passage devant le Parlement,

l'un des plus beaux monuments de la ville.
Budapest, le Parlement (Hongrie)

Nous traversons la grande place du Parlement
sur laquelle gît la tombe de
Aldozatainak Emlekere...
Budapest, tombe de Aldozatainak_Emlekere (Hongrie)

Je sais pas si c'est un nom ou un mot hongrois...
J'ai cherché des infos sur Internet et il semblerait que c'est une tombe hommage aux victimes de la Révolution de 1956.
Il s’agissait d’une révolte nationale le 23 octobre 1956, déclenchée par une manifestation étudiante contre la République populaire hongroise pro-soviétique. La révolte a été brutalement réprimée par l'armée soviétique et des milliers de Hongrois ont été tués dans la révolte.

Nous arrivons à une autre statue, qui pourrait bien être celle de Nicolas Sarkozy...

IMG_0270 Ben non, c'est pas lui.
Il s'agit d'Attila Jozsef et il n'a pas l'air bien jouasse. Né en 1905, il voulait devenir enseignant, mais son poème "Le christ révolté" lui vaut un procès pour blasphème. Plus tard, un autre poème "Coeur pur" le met en conflit avec un de ses professeurs ; ce qui l'amène à se détourner de cette profession.
Il passe par les universités de Vienne et de la Sorbonne. Il tombe amoureux de Marta, mais leur séparation va entraîner chez lui une grave dépression nerveuse. Il essaye alors de se prendre en charge lui-même avec le peu d'argent qu'il gagne avec ses écrits. Il adhère au parti communiste hongrois dans la clandestinité et pour lequel ses écrits servent l'action politique. Il est alors inculpé de tentative de subversion.
D'écrits incompris en déception politique, sa maladie s'accentue et tourne à la schizophrénie. Il meurt le 3 décembre 1937 à l 'âge de 32 ans en se jetant sous un train.
Pour beaucoup, c 'est l'un des plus grands poètes du siècle passé ; sûrement en rapport avec son destin tourmenté, fait de liaisons amoureuses contrariées et de prises de position politiques déchues.

 

Bon ben, on continue.

 

Toujours dans le quartier du Parlement, mais en direction du centre-ville commercial, je vois au loin une autre statue discrète.

650px_Imre_Nagy_2C_Budapest_2C_facing_Parliament
Photo par Wikipédia

Eh non, ce n'est toujours pas la statue de Sarkozy.
Il s'agit d'Imre Nagy... Non, pas Naguy ! Nagy ! Prononce Nodj.
On retrouve son nom un peu partout dans Budapest. Reste à savoir qui il était et ce qu'il a fait...
Homme politique hongrois, il a été deux fois chef du gouvernement. Après l'insurrection hongroise en 1956 et son exécution en 1958, il est considéré comme un héros national.
Lors de l'insurrection populaire d'octobre 1956, le comité central du parti communiste le nomme ministre-président. Il forme un gouvernement pluripartite, exige une démocratie parlementaire, retire ses armées du pacte de Varsovie et proclame la neutralité de la Hongrie.
Cette volonté de libérer le régime et sortir le pays du joug soviétique est audacieuse en pleine guerre froide. Cela provoque, le 4 novembre 1956, les chars soviétiques entrent en Hongrie et noient dans le sang l'insurrection populaire. 3000 Hongrois y perdront la vie et 210 000 s'exilent vers l'Autriche. Nagy trouve asile dans l'ambassade de Yougoslavie, cernée par les chars. Il sera arrêté par le KGB et déporté en Roumanie. A la fin d'un simulacre de procès, il est exécuté le 16 juin 1958 dans la prison de Budapest par pendaison.
En 1989, il est officiellement réhabilité par la Hongrie et reçoit des funérailles nationales.
Cette statue le représentant debout sur un pont symbolise le passage du totalitarisme à la démocratie.

 

Bon ben,
on continue.

Fait chaud, bordel !
Pause jus de fruit-cocktail !
IMG_0273
Magnifique !
Des fruits bien mixés pour une bien belle couleur !

 

Nous passons à présent le Széchenyi Lanchid (Pont des Chaînes),
le plus ancien pont de la ville.
Là aussi, des statues... ... mais rien à voir avec Sarko.

Budapest, Pont des chaines, statue lion (Hongrie)



Nous changeons de rive
pour grimper à Varhegy (colline du château)
en empruntant le funiculaire.
Budapest, Varhegy, funéculaire (Hongrie)
Une fois arrivés, on n'est pas déçu car,
là aussi, il y a de la statue.

 

Tout d'abord,
au sommet de la barrière du Budavari palota (Palais Royal)...
Budapest, Palais royal, statue (Hongrie)
Ben non, c'est pas Sarkozy, mais ça a d'la gueule quand même !
Il s'agit d'un turul (prononce Touroul),
emblème des tribus magyars.

Trois questions se posent alors :
   - Qu'est-ce qu'un Turul (prononce Touroul) ?
   - Qu'est-ce que sont des tribus magyars ?
   - Qu'est-ce que ça fout là ?

Pas de panique, tout s'explique !
Le turul (prononce touroul) est probablement un grand faucon. C'est lui qui aurait indiqué à Almos le chemin à suivre pour acquérir une nouvelle terre ; aujourd'hui la Hongrie.
Les Magyars, eux, sont le principal groupe ethnique constitutif de la Hongrie. Et là, mon gars, je suis obligé de te narrer la grande Histoire de la Hongrie car l'Histoire de ce pays est aussi celle des Magyars, installés ici depuis plus d'un millénaire.

Profitons-en,
par la même occasion,
pour faire une pause casse-croûte !
IMG_0320
C'est bon ça :
du gras, de l'huile et du pain !

      UNE IDENTITÉ NATIONALE ORIGINALE
"Intégré à l'Empire romain au Ier siècle, le territoire hongrois est le premier à connaître les invasions barbares, dès le IIIème siècle : Goths, Huns et Avars se succèdent, avant l'arrivée des Magyars au IXème siècle. Ces derniers, qui forment l'essentiel de la population hongroise actuelle, sont d'origine finno-ougrienne (ils ont des affinités linguistiques avec les Finnois et les Lapons). leur présence dans cette région peuplée de Slaves, de Latins et de Germains constitue l'originalité profonde de la Hongrie.
  La royauté hongroise
À la tête des Magyars, lors de leur arrivée en Hongrie, Arpad fonde une dynastie princière, qui perdure jusqu'en 1301. En 1000, le prince Etienne Ier se convertit au catholicisme et obtient la reconnaissance du pape : la Hongrie devient un royaume chrétien. Périodes de troubles et phases d'expansion alternent. Au XIVème siècle, la centralisation du royaume se renforce, l'économie et les villes se développent : c'est la dernière période faste avant que ne prenne fin l'indépendance.
  Sous le contrôle des grandes puissances
Au XVème siècle, les Turcs occupent les marges méridionales du pays, inaugurant une période de démembrements et de dominations étrangères. Au XVIème et XVIIème siècles, la Hongrie est divisée entre hégémonies ottomane et autrichienne. A partir de 1711, l'Autriche règne seule sur le pays. En 1867 est mise en place une double monarchie, regroupant le royaume de Hongrie et l'empire d'Autriche. L'Autriche-Hongrie, gouvernée par les Halsbourg, disparaît en 1918.
Après la Seconde Guerre Mondiale, la Hongrie est intégrée au bloc soviétique. Elle ne recouvre son indépendance qu'en 1989, pour entamer un délicat processus de démocratisation et de libéralisation de l'économie."

ÉDITIONS ATLAS

La mixité des cultures, des politiques et des religions se retrouve dans l'architecture de la ville, alternant bâtiments monarchiques, châteaux, façades rococo, églises, synagogues,...
Par contre, tu ne m'empêcheras de penser que le turul (prononce touroul), j'en voudrais pas un dans mon jardin.

 

Bon ben, on continue.


Nous passons devant la façade baroque du palais,

sous la statue d'Eugène de Savoie,
un des libérateurs des Turcs :

Budapest, Palais Royal, statue d'Eugénie (Hongrie)

Un peu plus loin, mais de l'autre côté du palais...
       Budapest, fontaine du roi Mathias, détail (Hongrie)
...un bien fier pépère, extrait de la fontaine du roi Mathias.

 

Un peu plus loin...
Budapest, statue équestre (Hongrie)
... je sais plus qui c'est,
mais c'est pas Sarkozy non plus !

 


La nuit commençait à tomber.

Le café Miro arrivait pile poil
avec ses tables colorées et tordues...
Budapest, café Miro (Hongrie)
...pour nous permettre de siffler quelques bières hongroises
en se demandant comment nous pouvions faire pour intensifier nos recherches.
Mais très vite,
sous l'influence des verres qui se vidaient et
sous la dépendance d'un décalage horaire

qui n'existait pas, nos regards se dispersaient sur des visages
qui n'avaient plus rien de statufiant

(je sais pas si ça se dit, mais c'est chouette comme mot).
Jénorme a un beau sous bock, Budapest (Hongrie)
Un bien beau sous-bock.


Bon ben, on continue.

 

Nous arrivons à présent dans un coin très touristique de Budapest.
Dans la continuité de la petite butte sur laquelle repose le Palais Royal, Vàrnegyed (quartier du château) a des petits airs de Montmartre, sans les Japonais, les peintres du dimanche et la statue de Dalida.
Nous furtons. Nous mattons. Nous cherchons...
Les statues se font plus rares par ici. Nick a beau sortir son flutiau pour les appâter : que dalle ! Nous avançons doucement sur les pavés ; sans faire de bruit. La lumière se fait plus rare au fur et à mesure que le soleil disparaît derrière la Janos-Hegy (le mont Jean). Quand soudain...

Lààààààààà !!!!!
Y'a un truc, là,
en haut d'un autre truc :
Budapest, colonne de la Trinité, détail (Hongrie)
Mais non !
C'est pas du Sarko !

Il s'agit de la Szentharomsag szobor (colonne de la Trinité). Elle a été élevée au XVIIIème siècle pour commémorer les épidémies de peste des XVIIème et XVIIIème siècles. A l'époque, les survivants érigeaient un monument à la gloire de Dieu pour le remercier de les avoir épargnés.

Nous continuons. Tapis dans l'ombre. Cette fois-ci, nous rampons dans le caniveau en nous dissimulant derrière les bordures sous les regards étonnés des touristes.
Quand soudain, au fond d'une petite ruelle...

Lààààààààà !!!!!
Une place avec ceci :
Budapest, statue de hussard (Hongrie)
Non, ce n'est pas Sarko
déguisé pour la traditionnel Garden-Party de l'Elysée,
c'est un hussard.

Car il faut le savoir, le terme de Hussard vient du hongrois Huszar, signifiant vingtième.
Pourquoi vingtième ?
Parce qu'une recrue sur vingt de l'armée hongroise était affectée à la cavalerie.
C'est con des fois
l'origine des mots, non ?

Nous reprenons notre chemin en restant sur nos gardes. Une statue peut sortir d'un carrefour ou d'une rue ou d'une impasse à tout moment. Cela fait maintenant six heures que nous sommes à Budapest et nous nous rendons compte que cette ville est décidément pleine de surprises...

Lààààààààà !!!!!
Sur la façade colorée de cette maison...
Budapest, petite statue (Hongrie)

Fausse alerte, mais on dirait que l'on se rapproche de l'objectif ! Cette mini-statue kitsche et lisse a des airs de Carla Bruni.

C'est sur cette dernière vision que nous décidâmes de cesser nos recherches.
La nuit était bel et bien tombée comme le rideau d'une scène théâtrale sur la représentation de... Mais qu'est-ce que j'raconte, moi ?!
L'heure était venue de se trouver un bon resto bien peinard pour cogiter sur la suite du programme. C'est au restaurant
Chez Pierrot que nous nous arrêtâmes pour ripailler.

Budapest, restaurant chez Pierrot (Hongrie)
Entre nous, je te conseille leur petit vin rouge hongrois, Bolyki.

Non loin d'une grande télé qui nous diffusait un bon téléfilm français doublé en langue locale dans lequel je reconnus une_vieille_connaissance_aixoise, (c'est incroyable les coïncidences !?), l'endroit était idéal pour dresser un premier bilan de notre premier jour de visite de la capitale hongroise.
Tout d'abord, il semblait évident que Mike W Elephant avait du se planter. Pas de place Sarkozy avec sa statue dessus dans Budapest, même s'il nous restait encore pas mal d'autres quartiers à visiter ; dont le fameux Szoborpark ; un lieu situé à 15 km de la ville, où ont été stockées des statues et des groupes monumentaux érigés pendant l'ère communiste...

media-01-hu

Serait-ce possible que la statue de Sarkozy soit dans ce parc ?

 

 

 

 

 

Commentaires
J
Chapeau bas !
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S
Naaan, c'est Gédéon.
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J
Sébi < C 'est la mer Noire ?
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S
Au fait, M. et Mme "Groidanmabaignoiréchépakoienfout'" ont un fils, comment l'appellent-ils ?
Répondre