Aujourd 'hui, il pleut ! (épisode 1)

25 octobre 2009

Aujourd 'hui, il pleut ! (épisode 1)

C 'est pas parce qu 'on est passé à l 'heure d 'hiver qu 'il va obligatoirement faire beau.

Et ça tombe bien, puisqu 'aujourd 'hui, premier jour de passage à la nouvelle heure : il fait un temps de chiotte !
Alors, pourquoi ne pas en profiter pour se poser de multiples questions.

Par exemple, là, ce matin, en m 'asseyant sur le lit tout en me grattant le crâne, la première question que je me suis posé a été : Mais bordel qui ? Qui est à l 'origine de cette mesure qui, chaque année, nous fait dormir ou lever une heure plus tôt ou plus tard ?
La réponse avec de bien belles images que l 'on aimerait voir plus souvent.

"L'heure d'été a été instituée en France en 1975 suite au choc pétrolier de 1974 avec l' objectif d'effectuer des économies d'énergie en réduisant les besoins d'éclairage. Il s’agit principalement de faire correspondre au mieux les heures d'activités avec les heures d'ensoleillement pour limiter l'utilisation de l'éclairage artificiel. Deux estimations réalisées en 1996 et 2006 chiffrent l'économie d'énergie entre 0,7 et 1,2 TWh chaque année."
Un mec qui a bien compris le truc qui en parle sur un site

Voilà.
Nous règlons donc pendules, minuterie, téléphone, télé, magnétoscope, four, poste-radio, pelle à tarte, tournevis... à la bonne heure et on s 'interroge :

Première vision extérieure de la journée
enchainée avec une seconde question dans la foulée

Que faire aujourd 'hui par un beau temps de merde comme ça ?

Allons voir sur Internet les différentes activités régionales...

Ouverture du net...

Avant toute visites touristique et culturelle, MSN nous propose une petite rétrospective-hommage à quelques serial-killeuses qui ont marqué l 'Histoire. Sympa.

Elysabeth Bathory

Elisabeth Bathory est une célèbre Comtesse hongroise,
née en 1560, qui a inspiré de nombreuses histoires et légendes.
Selon celles-ci, elle aurait tué 650 jeunes filles
et se serait baignée dans leur sang pour conserver
sa jeunesse et sa beauté.
Si le nombre total de victimes reste inconnu,
les historiens l'estiment plutôt à une cinquantaine,
voire plus, quand le personnel de ses châteaux évalua
le nombre de corps extraits à une centaine, voire même 200.
Délaissée par son mari parti à la guerre,
Elisabeth Bathory semble avoir voulu tromper l'ennui
en torturant des jeunes filles. Les victimes initiales
étaient de jeunes paysannes de la région, puis des filles
de la petite noblesse. Il semble que des enlèvements
aient aussi été commis. Les méthodes utilisées étaient
les brûlures, les morsures, les coups violents...
Quand des rumeurs commencèrent à circuler et qu'Elisabeth
fut enfin arrêtée, elle parvint à échapper au procès
et à l'exécution qui auraient jeté la disgrâce
sur une noble famille, influente et respectée.
Elle fut en revanche condamnée à être murée vive
dans ses appartements, dans lesquels elle mourut en 1614.

Nannie Doss

Il ne faut jamais se fier aux apparences...
Qui aurait pu croire en voyant cette souriante
mamie gâteau qu'elle était la meurtrière de
11 personnes aux États-Unis entre 1920 et 1954,
lorsqu'elle fut enfin confondue ?
C'est à la mort de son 5e mari, dont l'autopsie
a révélé la présence d'arsenic dans le sang,
que Nannie Doss a finalement été arrêtée.
Elle a été reconnue coupable de la mort de sa mère,
de ses deux sœurs, d'un petit-fils, d'un neveu,
de deux enfants et de quatre de ses maris !
Pour commettre ses crimes elle utilisait du
poison, de l'arsenic ou de la mort aux rats,
qu'elle mélangeait à la nourriture de ses victimes.
Pendant son procès, elle a déclaré qu'elle n'avait
pas tué pour toucher les polices d'assurances,
mais parce que ses maris n'étaient pas à la hauteur
et qu'elle cherchait "le partenaire idéal,
le vrai amour". Condamnée à la prison à perpétuité,
elle est morte d'une leucémie en 1965.

Genene Jones

Cette ex-infirmière pédiatrique qui a exercé
dans plusieurs établissements hospitaliers de San Antonio, au Texas,
a été condamnée en 1985 pour avoir tué entre 11 et 46 bébés et enfants
dont elle s'occupait entre 1978 et 1982.
Fascinée par la mort, cette jeune femme perturbée voulait
accéder au statut d'héroïne et administrait de fortes doses
d'héparine et de succinylcholine à ses jeunes patients
dans le but de les réanimer. C'est en raison de la surmortalité
apparue brutalement dans son service que l'hôpital fut alerté.
Ses supérieurs la poussèrent à démissionner sans toutefois la dénoncer,
de façon à ne pas ternir la réputation de l'établissement.
C'est une fois en poste dans un autre hôpital qu'elle fut enfin confondue.
Genene Jones, en prison depuis près de 25 ans, devrait bénéficier
d'une libération conditionnelle en 2017 et ainsi recouvrer la liberté.

Ce récit d 'infirmière qui n 'est pas dénoncée afin de ne pas porter préjudice à l 'établissement hospitalier me rappelle une histoire pas si lointaine concernant une maison de retraite bayonnaise.

Allez hop : enchainement !
Le hasard a voulu que je pense à Bayonne DONC allons à Bayonne !

BAYONNE BY RAIN
(ça change de Bayonne by night surtout qu 'il faisait jour)

Et qui dit "Bayonne", dit "jambon"... ouais ok, d 'accord, mais pas que.
Et qui dit "Bayonne", dit "Fêtes de"... ouais ok d 'accord mais pas que.
Et qui dit "Bayonne", dit "Chocolat de..." ouais ok d 'accord mais pas que.
Et qui dit... ouais eh oh, hein...
Moi, je te dis que : qui dit "Bayonne", dit aussi "Aviron bayonnais" !
Et là, les férus (c 'est un mot pas si utilisé que ça, tiens, Féru) de rugby sont là : "Aaaaaah té dia béééé ouiiii !"
Et forcément, quand on te dit "Rugby Aviron Bayonnais", tu penses de suite à...

Mais, vu que je suis très terre à terre (une expression pas si usitée que ça finalement), quand on me dit Aviron, je pense au machin dans lequel des gars ou des filles s 'asseoient pour donner des coups de rame dans l 'eau. Alors pourquoi l 'équipe de rugby bayonnaise s 'appelle-t-elle donc "L 'Aviron bayonnais" ?

"L'Aviron Bayonnais est né en 1904 suite à l'exclusion d'un membre de la Société Nautique Bayonnaise.
Ce personnage, sportif émérite et rameur accompli mais ayant un léger penchant pour trousser quelques jupons sur les berges de l'Adour, suivit d'une vingtaine de jeunes de la Cité, décide alors de fonder une autre société sportive sur la deuxième rivière de Bayonne : la Nive !
Rapidement, et cela grâce à l'entrain de cette jeunesse, les couleurs des casaques se dessinent : en hommage aux sorties en mer à la rame (et oui, l'Aviron Bayonnais est d'abord un club de rame), on prendra l'azur du ciel et l'écume des vagues cassant sur la barre de l'Adour ! Bleu ciel en eau et blanc en bas... Une image et il n'en faut pas plus pour que la légende se créé !
Peu à peu, différentes sections naissent, remportant bien vite de nombreux titres ! L'Aviron a toujours été, et sera toujours un grand club omnisport : pas moins de 11 sections qui continuent de glaner de nombreuses récompenses !" Ovalie

En ce jour gris, comme par magie... à moins qu 'un Dieu se soit dit en me voyant chercher des explications sur tout et n 'importe quoi se soit dit : "Allez, va, le gamin, là, on va lui donner une image qui le confortera dans ses recherches."
Et ôôô miracle, là, sur cette Nive qui traverse la ville basque quand elle ne la recouvre pas de ses eaux putréfiantes, j 'avais à peine garer la bagnole qu 'un véritable aviron bayonnais passait à deux pas...

Et que des femmes à son bord ! Des femmes, des femmes, des femmes, des femmes...et des rames ! Et vas-y que ça rame ! Et tous ces muscles féminins en action ! Cette transpiration sous la pluie ! Cette force ! Ces t-shirts mouillés !
Aaaaaaah, femmes, tiens ! C 'est autre chose que les serials-killeuses de MSN ça, merde !
Ohlala que ça me détend, ça, moi ! Ohlalalala !
Je me pose cinq minutes pour regarder l 'aviron passer puis repasser puis repasser puis repasser puis repasser encore. Le calme des rames plongeant et sortant de l 'eau dans une vitesse silencieuse.

Comme j 'étais là et que la thématique de ce jour semblait vouloir se lier à l 'eau, je m 'attardais sur les quelques commerces des quais de la rivière...

Jeux de mots par çi...

Si, si... Clique sur la photo et cherche les jeux de mots

Découvre
ce que peut proposer
cette boutique par là !

Je traverse la Nive pour prendre la direction du marché couvert.
En supplément des jambons, piments, chocolats, fritures de l 'Adour, Axoa et autres, ce dernier proposait également une exposition photos, consacrée à...

                                                MARCOS LOPEZ
                                                Photographe argentin
Né à Santa Fe en 1958, il est l 'un des artistes les plus importants de la photographie latino-américaine contemporaine. Formé en partie à l 'école cubaine du cinéma, Marcos Lopez revisite radicalement les mythes issus de
l 'imagination de la culture populaire ainsi que les icônes religieuses. 'La cène' de léonard de Vinci est reprise dans 'Asado en Mendiolaza' où les figurants portent la chemise des footballeurs, nouveaux héros à la fois plus banals mais aussi plus humains. Les mises en scène théâtrales rechechées pour chacune de ses oeuvres cachent dans l 'ironie, le kitsch et le mélodrame une réflexion poétique sur la réalité spciale du continent sud-Américain.
"Quand j'ai commencé la photographie, j'ai été centré sur le travail en noir et blanc. Rollei avec deux lentilles, long shot pose, campagne et les compositions classiques.
Après ce livre, j'avais besoin de passer à la couleur. Je pensais naïvement que de cette manière je pourrais combattre mon côté mélancolique et prendre la vie plus facilement.
Il est difficile de dire pourquoi quelqu'un choisit certains sujets. C'est comme me demander pourquoi je tiens à faire des photos des femmes de chambre dans les hôtels où je séjourne." Marcos Lopez

Dans le marché, autres couleurs et autre questionnement :

Quelle est la différence entre un "Croustillant" et un "Croutillant" ?

Mais il est déjà 11 heures, heure de messe que ce soit l 'hiver, l 'été, l 'automne ou le printemps. Qu 'il pleuve, qu 'il neige ou qu 'il vente. Rien ne peut empêcher ce rituel dominical !

Direction la cathédrale Sainte-Marie :

Construite aux XIIIème-XIVème siècles et classée à l 'Unesco depuis 1998 dans le cadre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, cette cathédrale ets surmontée par deux clochers de 85 mètres de haut. Perso, je ne la trouve pas bien belle. Elle est carrée, plantée là sur sa colline, grise. Se sont pas foulés les Chrétiens gothiques sur ce coup.

Retour à la voiture, garée le long de la Nive.
Quarantième passage d 'un aviron bayonnais...

Ehla qu 'ça m 'calme, ça !
Ohlalalalala que j 'suis bien là !!!