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LE VOYAGE DE JéNORME
LE VOYAGE DE JéNORME
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14 avril 2014

Jénorme a 40 ans ! Partie 3

C'était le 21 mars, puis le 22 mars, puis le 23 mars. Jénorme venait d'avoir 40 ans. Pour l'occas', Nathalie, Grego, Maître Arnaud et Nick Canon avaient décidé de l'emmener à différents endroits participer à moult activités sans qu'il ne sache où ni lesquelles.
Après le concert de
Zenzile dans un petit village perdu des Landes en pleine nuit printanière, après une tumade à la Ganaderia de Buros, quelle allait-être la prochaine destination-épreuve ?

Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

 

Oui, c'était mon anniversaire ! 40 ans !

Les amis auraient pu concevoir un petit cadeau dans le genre...

 

Ou encore organiser une petite fête, comme...

La soirée devient complètement folle
avec l’arrivée de chapeaux en carton

  chapeau
Rouen – Une soirée privée tout à fait ordinaire, organisée dans un appartement du centre ville de Rouen, s’est transformée en quelques instants en nuit complètement folle et déjantée. En cause, l’arrivée d’un nouvel invité qui avait eu la bonne idée d’apporter avec lui des petits chapeaux en carton colorés.

« Et c’est parti pour faire les foufous »
La fête qui réunissait un groupe de collègues suivait son cours lorsque l’individu a fait irruption sur le coup de 23h30. « Tout se déroulait tout à fait normalement, on s’apprêtait à voter pour savoir sur quelle musique nous allions danser » explique le type qui racontait à tout le monde que lors de la fête précédente il avait vomi par le balcon de cet appartement. Marquant son entrée d’un grand « et c’est parti pour faire les foufous », l’homme aux chapeaux en a distribué un à chaque convive avant de faire main basse sur la chaîne hi-fi pour lancer une compile des années 80.

Désinhibés par l’arrivée des couvre-chefs, les invités se sont retrouvés pris dans un engrenage sans fin qui les a tenu éveillés jusqu’à l’aurore. « Ce mec était complètement barjot. Il y a même un moment où il portait deux chapeaux en même temps » raconte l’homme qui se prenait pour un light-jockey en appuyant sur l’interrupteur du salon. « Certains sont même allés jusqu’à se regrouper pour ne pas danser seuls dans leur coin » ajoute celle qui sortait régulièrement vérifier que le niveau sonore ne dérangeait personne dans la cage d’escalier de l’immeuble.
Plusieurs des participants ont tenu à faire part de leur satisfaction au lendemain de cette folle nuit.« C’était la première fois que je faisais la fête avec un chapeau. J’ai tout de suite ressenti les choses autrement » explique celui qui dansait avec des mouvements de bras bizarres. « L’inconnu auquel je n’aurais pas adressé la parole en temps normal m’est apparu comme quelqu’un d’attrayant avec ce chapeau rigolo » ajoute-t-il en précisant qu’il ne savait pas encore s’il recommencerait si l’occasion de remettre un chapeau en soirée se représentait.
D’autres disent rester sur leur faim et certains font même part de leur malaise. « Y en a marre de ceux qui pensent qu’il faut forcément porter un chapeau pour s’amuser » se plaint celle qui a préféré s’isoler dans la cuisine pour discuter avec sa meilleure amie. « Ils auraient au moins pu se mettre à l’écart et ne pas imposer leurs chapeaux à tout le monde » reprend-elle avec fermeté, en ajoutant qu’elle espère que les participants auront la décence de ne pas publier de photos de la soirée sur les réseaux sociaux.

LE GORAFI

 MAIS NON !

Nous sommes sur la route. Je ne sais pas où nous allons. Je ne sais pas quand nous reviendrons. Je ne sais même pas si nous reviendrons. Et revenir où ?
Lors du dernier billet, nous en étions à peu près là : un taurillon de la ganadéria de Buros m'avait un peu labouré le crâne et ça saignait...

Jénorme après tumade      Jénorme après tumade

Et puis j'ai désinfecté pour que la plaie devienne croûte. Je me suis changé car les fringues avaient épousé la terre de l'arène. Nous avons mangé et bu quelques verres de Floc de Gascogne avec Jean. Nous avons repris la route.

OK !

Nous quittons Escalans. Nous retournons à Gabarret, sans nous arrêter voir la boulangère. Nous ne passons pas du tout par Barbotan-les-Thermes ; encore moins par le lac de l'Uby ; et donc pas du tout par Notre-Dame-des-Cyclistes qui se trouve pourtant à seulement 17 km d'ici !!!!! Bordel : Notre-Dame-des-Cyclistes, quand même !

 

NOTRE-DAME-DES-CYCLISTES
Notre Dame des Cyclistes

"C'est en sortant de l'office, le 22 août 1958, que l'abbé Joseph Massie, se retournant vers le lieu du culte eut cette parole : « Il m'est venu une idée... ce serait bien si l'on faisait ici une chapelle pour les cyclistes, comme en Italie ! ». Le 18 mai 1959, le Pape Jean XXIII exauce le vœu de l'abbé Massie en faisant de la vieille chapelle le Sanctuaire National du Cyclisme et du Cyclotourisme sous la protection de la Vierge : Notre Dame des Cyclistes. Depuis, une messe est célébrée pour les cyclistes chaque lundi de Pentecôte.
Depuis, cette chapelle a vu défiler des milliers de cyclistes amateurs. Elle a vu passer aussi tous les grands champions cyclistes qui, pour la plupart, ont déposé leurs maillots glanés sur les circuits du monde. Ainsi, peut-on admirer les maillots d'André Darrigade, Jacques Anquetil, Louison Bobet, Roger Lapébie, Tom Simpson, Jean Stablinski, Bernard Hinault, Raymond Poulidor, Eddy Merckx, Luis Ocaña et beaucoup d’autres... À la suite de la décision de l'UCI de lui retirer tous ses titres, le maillot de Lance Armstrong a été décroché le 26 octobre 2012."

 

Mais non : nous n'irons pas à Notre-Dame-des-Cyclistes.
Après avoir suivi la Départementale 10 qui se faufile dans les paysages lando-gersois, nous rejoignons la Nationale 524. J'aime bien donné des chiffres de route comme ça, pour frimer. Impossible de savoir où l'on va. Apparemment, le timing est compté. Il faut aller vite car d'autres personnes nous attendent quelque part pour faire quelque chose.
Oui, je sais : tout cela est bien vague, mais je n'ai pas d'autres informations. Nathalie, Grego, Maître Arnaud et Nick parlent de choses incompréhensibles dans une langue qui n'existe pas, proche du Kobaïen. Tu te souviens peut être de cette langue inventée par le groupe Magma à l'origine du genre musical baptisé Zeulh. Cela donne à peu près ceci :

Da Zeuhl Wortz Mëkanïk Zeuhl Wortz            Wurdah dëh reuG Ïrkahn Meurdëk
Ewëhn dëh Šlakëhnd/ë                                        Da Feltëš komëštah
Wïrr ün dos wëhlilip zïmeuhn                             D/ët nünd ëk da ëhrdzort fuh osk
Dëh reuG Ïrkahn Meurdëk                                   Ün dïs brukëhnzanïogah
Da Zeuhl Wortz Mëkanïk Zeuhl Wortz             Weuhrlip Kobaïa
Dos Mëkanïk kamkaï                                             Zeuhl Wortz!
Ewëhn dëh Šlakëhnzaïn
Zeuhl!

Et musicalement parlant, c'est plutôt comme ça :

Ah ben oui, on ne peut pas non plus faire que des chansons à la Stromae aussi, tu m'fais marrer, toi, tiens !

C'est pas que je m'inquiète, mais nous passons à proximité d'Eauze, mais nous ne nous y arrêtons pas non plus. Même pas on va voir le musée du Trésor ! Ah, ah : qu'est-ce que c'est que cette piraterie ?

EAUZE
musée du Trésor d'Eauze

Eh bien, saches que le 18 octobre 1985, on trouva un incroyable trésor dans cette petite ville au demeurant si sympathique, comme le disait Guy Lux avant un bon lâcher de vachettes sur les candidats d'Intervilles. Émission qui, rappelons-le, ne s'est jamais rendue ici, à Eauze. DONC : le musée archéologique le Trésor d’Éauze conserve un trésor gallo-romain de 28 003 monnaies et de 50 objets précieux ou bijoux. Daté du IIIème siècle de notre ère, cet exceptionnel trésor, sans aucun parallèle connu, est l’un des rares retrouvés et intégralement sauvegardés en France. Il est présenté comme il a été trouvé, c'est à dire dans une fosse circulaire creusée en sous-sol.

 

Nous continuons. Si nous avions fait ce trajet en hélicoptère ou en avion de tourisme... ET POURQUOI PAS ?!... nous aurions pu voir que la Nationale 124 que nous empruntons à présent est bordée de multiples étangs, comme ceux de Gaillon, de Pouy, du Moura, du Loc, du Soucaret, de Caillaouet,... Ouais bon, ça va aller !
Nous passons à proximité de Vic-Fezensac où a lieu chaque lundi de Pentecote la Feria de Vic ainsi que le Festival des Fanfares.
Quelques kilomètres plus loin, c'est Saint-Jean-Poutge, puis Auch !
Mais ce n'est pas à Auch non plus que nous nous arrêtons.

AUCH
escalier monumental Auch
Photo : Worldtravel

Pourtant il y en a des choses à voir, comme l'escalier monumentale, par exemple, avec ses 374 marches déboulant sur la statue de bronze de d'Artagnan.
Je me souviens qu'il y a quelques années, en 2003, je m'y étais rendu pour assister au Festival national du film d'animation. J'y avais rencontré la petite fille du cinéaste Ladislas Starewitch, venue pour présenter une rétrospective de l'oeuvre de son père et le travail de restauration de ses films (notamment "Fétiche Mascotte", considéré comme l'un des meilleurs films d'animation de tous les temps par Terry Guilliam).

Starewitch
Photo : Toutelaculture

 

Nous filons en direction de Toulouse, la ville mauve NON rose ! Passage à Aubiet, Gimont ou encore L'Isle-Jourdain, capitale du wake-board. Hein ? Quoi ? Tu ne connais pas le wake-board ? 

Pas de wake-board ! Ni de wake-board landais, qui consiste à lâcher une vache sur un mec qui fait du ski nautique.
Maintenant : Toulouse ! On ne s 'arrête pas non plus. Putain, mais on va où ? On s'arrête quand ?
Changement d'orientation. Après avoir filé plein Est, nous nous dirigeons maintenant vers le Sud ; autrement dit les Pyrénées.
Alors là, plus rien à voir surtout qu'on a tous envie de pisser.
Nous prenons l'A61, puis l'A66, puis la Nationale 20. Ramonville-Saint-Agne, Pechabou, Pompertuzat, Montgiscard, Vieillevigne, Nailloux-Outlet-village, Gibel, Saint-Jean-de-Verges... Oui, le nom est drôle. Tu peux rire, il n'y a pas de honte, hein ! On est en France, on est libre! Des gens se sont battus pour qu'on ait le droit et la liberté de rire de tout, y compris lorsque l'on entend le nom d'une ville telle que Saint-Jean-de-Verges.
Allons-nous nous arrêter à Saint-Jean-de-Verges ? Eh ben non ! En même temps, à part une église, il ne semble pas y avoir grand chose à voir.
Ne voilà-t-il pas que nous passons maintenant à Vernajoul. c'est marrant comme nom. Vernajoul. cela ferait presque penser à un apéritif avec modération, genre Byrrh ou Ambassadeur, Gentiane, Sanderman, Cinzano, Bartissol, Tigana, Giresse, Platini... Qu'est-ce que j'raconte ?
Pas grand chose à voir non plus à Vernajoul, hormis, bien  sûr également pourquoi pas, une église.

Maaaaaaaaiiiissss, attends, c'est pas fini !

Si tu vas à 3,5 km vers l'Ouest, tu peux rencontrer le merveilleux site de la rivière souterraine de Labouiche.
Nous y étions allés avec Nick Canon il y a dix ans.

 

LA RIVIERE SOUTERRAINE DE LABOUICHE
riviere-de-labouiche-le-totem

Très belle rivière, très beau site que tu peux visiter en barque, guidé par un batelier. Le notre était complètement bourré car c'était son dernier jour de taf. Cela donnait un côté encore plus extraordinaire à l'expédition. 1,5 km de barque à 70 m sous terre dans des galeries hautes ou surbaissées, éclairées ou laissées à l'obscurité. On a pu y admirer les stalactites et mites, mises en valeur par la couleur noirâtre du calcaire. C'est très étroit, incroyablement sculpté par le temps et la nature. Au grès de l'imagination, on a d'ailleurs pu en voir certaines se transformer en bêtes chimériques, en fleurs étranges ou en décor fantasmagorique. Oui, c'était une belle balade. Tout le monde parle du gouffre de Padirac, OK d'accord, mais la rivière de Labouiche, ça a de la gueule.

 

ET PUIS SOUDAIN !!!!!

Au débouché de l'ancienne vallée glaciaire de l'Ariège, Foix apparaît soudain dans un site tourmenté hérissé de sommets aigus. Oui, FOIX ! C'est bien Foix. Y'a des trucs à voir. J'y étais passé il y a une paire de décennies. J'avais pris une photo de ce panneau...

foix panneau

...pour représenter le fait d'avoir les foies. T'sais : le diable, la Foi, les foies, tout ça. Il était une fois... Ouais, ouais ! Tiens, ben d'ailleurs, pusique nous ne nous arrêtons pas non plus ici, profitons-en pour parler un peu de cette ville.

 

IL ÉTAIT UNE FOIS FOIX...

GASTON III DE FÉBUS

gaston fébusVille de Gaston III (1331-1391... ah ça nous rajeunit pas !), surnommé Fébus. Comte de Foix, politique avisé, personnage cultivé, lettré et poète, qui aimait s'entourer d'écrivains et de troubadours, Gaston n'était pourtant pas un tendre. Après avoir fait assassiner son frère, il tua son fils unique. Passionné de chasse, auteur d'un traité sur l'art de la vénerie, il entretenait 600 chiens et, à l'âge de 60 ans, décousait encore l'ours.
C'est d'ailleurs au retour d'une de ces rudes expéditions qu'il tomba foudroyé par une hémorragie cérébrale.

Bref : j'ai voulu aller voir ce pont quand même ! J'ai fait quelques photos de l'ouvrage, mais vu que celles-ci, ainsi que d'autres archives, sont restées dans la Nièvre, c'est impossible. Alors, prenons une carte postale typique de l'endroit et écoutons la légende qui va avec... et qui est un peu comme toutes les autres légendes de pont du Diable.

LE PONT DU DIABLE

pont du diable 2Il y a très longtemps, deux villages, Ginabat et Montoulieu, près de Foix dans l'Ariège, se trouvait bien isolés car, dans ces montagnes des abords des Pyrénées, traverser la rivière est difficile et dangereux à cause de ses gouffres et ses tourbillons. Donc, aller se ravitailler ou commercer aux foires de Foix et des environs, demandait de longues heures de marche périlleuses à travers la forêt.
Un jour, un habitant, ne sachant plus que faire pour remédier à cette situation, appela le Diable. Il lui demanda de construire un pont, car tous les habitants, démunis, ne pouvaient le faire par eux même. Le Diable accepta mais, bien sûr, demanda à être payé, en retour. "Je construirai un pont mais en échange je veux l'âme du premier qui le traversera". Le marché fut conclu.
En une nuit, le Diable construisit le pont et au matin attendit. Mais les habitants des deux villages, connaissant le pacte, ne se risquait à traverser, quand celui qui avait négocié avec le malin arriva et à la surprise de tout le monde fit traverser un chat.
Le Diable, fou de rage d'avoir été ainsi berné, s'agita tant et tant qu'il tomba dans la rivière et disparut. Les curés des villages eurent vite fait de bénir le pont et chacun put alors traverser à sa guise.

LE CHÂTEAU
Je suis ensuite passé au pied du château. Un château de belle facture avec trois tours

Foix, château (09)

L'OR DE L'ARIEGE
Quelques siècles plus tôt, cette ville était connue pour sa rivière, l'Ariège, où les orpailleurs étaient nombreux à venir laver les sables à la recherche des précieuses paillettes. C'est en aval de Foix que l'Ariège devient aurifère ; les plus grosses paillettes (dont certaines pesaient jusqu'à 15 g) ont été trouvées entre Varihles et Pamiers.

 

Mais comme je le disais, nous ne nous arrêtons pas à Foix. Nous passons à Montgaillard, Saint-Paul-de-Jarrat, Montoulieu, Mercus-Gabarret, Arignac, Tarascon-sur-Ariège.... Ah ! Tarascon-sur-Ariège ! Y'a des trucs aussi ici ! Bon, c'est essentiellement tourné vers la Préhistoire puisque douze grottes préhistoriques ornées "hantent" les alentours de la ville. Tiens, je t'en donne quelques unes au cas où tu es envie de te mettre au frais cet été.

grotte de niauxLa Grotte de Niaux, dont les remarquables dessins qui ornent les parois en font un des hauts lieux de l'art préhistorique !

 

 

grotte de la vacheLa Grotte de la Vache, qui fut occupée par des chasseurs nomades à la fin du magdalénien (12 000 à 14 000 ans). Son nom proviendrait de la forme étrange du rocher faisant face à l'entrée de la grotte. On y trouve des milliers d'os d'animaux, des armes, des outils et des oeuvres sculptées ou gravées !

 

grotte de bedeilhacLa Grotte de Bédeilhac qui s'ouvre par un immense porche, tellement vaste que pour les besoins du film "Le passe-montagne" de Christian Bernadac (1974), on a pu y faire atterrir et décoller un avion ! L'étanchéité de la voûte depuis 15000 ans y a favorisé la conservation de gravures et peintures d'animaux ; ainsi que des modelages d'argile sur le sol et deux mains positives sur une colonne.

 

 

grotte de LombrivesLa Grotte de Lombrives, qui retient l'attention par l'immensité de ses salles. Son réseau souterrain est le plus vaste d'Europe par le volume évidé. Il se développe sur sept niveaux distincts. Cette grotte a servi d'abris aux humains depuis des millénaires, soit pour se protéger des intempéries et des bêtes sauvages, soit pour les proscrits (brigands, hors-la-loi, cathares, catholiques et protestants, prêtres réfractaires, francs-maçons,...)

 

Nous continuons sans poser le moindre pied dans une de ces grottes.
Nous prenons maintenant la direction du Plateau de Beille. Ah, ça se précise. Il faut savoir que pour aller au plateau, il n'exite qu'une seule route. DONC si nous y allons, c'est qu'il y a un truc à voir ou une activité à pratiquer. On ne va pas aller au sommet du plateau simplement pour faire demi-tour dans la foulée une fois le sommet atteint. Hein ?! Soyons d'accords ! Non, c'est pas possible ! Y'a un truc au sommet du plateau ! Pour moi, à la base, c'est surtout un lieu connu pour avoir été plusieurs fois arrivée d'étape du Tour de France cycliste. Bizarrement, ce sont Pantani, Armstrong et Contador qui ont remporté les victoires... à l'époque où... enfin bref !
Depuis Les Cabanes, nous attaquons les premiers virages. D'un temps pluvieux, nous passons au brouillard, puis à la neige. On se croirait sur une de ces routes de rallye automobile...

En quelques minutes de montée, les fossés blanchissent pour finalement disparaître sous de gros amas de neige. Mais que se passe-t-il ?
Après un dénivelé de 1255 m pour 16 km de montée nous faisant passer d'une altitude de 535 m à une arrivée au sommet à 1790 m, force est de constater que le plateau de Beille est recouvert par la neige. J'espère juste que Nath, Grego, Maitre Arnaud et Nick n'avaient pas prévu un pique-nique au pied d'une cascade car sinon c'est loupé. Apparemment, ce n'était pas le projet. Nathalie cherche quelque chose. Un indice. Un lieu. Une personne. Une enseigne. Un commerce. Je ne sais pas. C'est énervant ! Grego gare la voiture sur le grand parking de la station réputée pour être l'une des plus importantes station de sports d'hiver des Pyrénées, principalement vouée à la pratique du ski de fond et de la randonnée en raquettes.
On me donne l'ordre de mettre anorak, bonnet, gants et grosses chaussures.

27 anorak

Après la tumade à la ganadéria de Buros, je me demande ce que l'on va me proposer. Nous partons dans le brouillard pour une destination inconnue.

26 vers le blanc

 

DANS NOTRE PROCHAIN EPISODE

Mais que pouvait-il bien
se cacher là-bas au loin de ce brouillard épais sans fin ?

 

 

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