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LE VOYAGE DE JéNORME
LE VOYAGE DE JéNORME
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9 décembre 2014

BARCELONE, gothiquement vôtre (Espagne)

Dans notre précédent épisode barcelonnesque (si, ça s'dit !), Nathalie, Sonia, Grego, Maître Arnaud, Matthieu et moi... oh putain, c'est long à citer tous ces prénoms, il faudra écourter la prochaine fois... ALLEZ !
NOUS avons découvert certains lieux-phare de la capitale catalane. Mais les avions-nous tous vus ? Oooooh que non !!!! Eh oh ben alors !

Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

 

Comme nous avons décidé d'abandonner l'idée de monter au sommet de la colline de Montjuic faute de temps, nous entamons donc une redescente aventureuse vers le centre-ville de Barcelone. Le funiculaire étant en panne, nous nous tournons vers le bus. Il faut que celui-ci roule très vite car le programme concocté par Maître Arnaud pour l'anniversaire de Nathalie est très serré. Petit rappel de la prochaine mission :

+ Descente dans les petites rues et manger au meilleur restaurant de BCN, le  "POLLO RICO" à 13h48 (ne pas manquer l'horaire, nous avons réservé il y a 138 jours...)

Il est très précisément 15h26 lorsque nous montons dans le bus. Ah ben oui, on est un peu en retard, là !

C'est à fond la caisse
que le bus nous dépose au pied de la colline...
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...non sans qu'on ne soit passé
devant la Colonne Christophe Colomb.

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...qui, avec la vitesse, avait des airs de Tunisie.

Très bizarre cette photo ! Il faisait pourtant beau et il y avait du ciel bleu... Comprends pas !
Le bus nous dépose au pied des Trois Cheminées, sur l'Avinguda del Paraŀlel ; non loin d'une des boutiques officielles de l'équipe de foot du Barça.
Les portes du bus se referment, il reprend sa course. Cette image très rapide me fait penser à la scène d'un film dont je ne me souviens plus le nom et que je ne suis pas sûr d'avoir apprécier.
Nous nous apprêtons maintenant à entrer dans le quartier gothique de Barcelone, plus espagnolement appelé El Barri Gotic.
Mais avant cela, des choses étranges et décalées se présentent à nous.

PREMIER EXEMPLE
CHEZ LE MARCHAND DE JOURNAUX
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Oui, il vend des journaux, très bien, il a raison. En même temps, c'est son boulot. Et ce n'est pas un boulot facile quand on sait qu'aujourd'hui, la plupart des gens préfèrent consulter les informations sur Internet. Eh oui, il faut y penser, mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui.
Ne vois-tu pas quelque chose d'étrange et de singulier dans cette photo ci-haut ?

Regarde à présent avec cet indice :
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Ah : le "Ici" qui marque où se trouve l'objet incongru est trop petit. Je vais poser un autre "ici" indiquant où se trouve le "ici" qui indique où se trouve l'objet incongru.

Regarde à présent avec cet indice sur indice :
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Oui, tu vois bien : là, au milieu des magazines et des journaux, il y a une poêle.
De nos jours, lorsque l'on voit des choses pareilles, on ne peut s'empêcher de se poser des questions : pourquoi une poêle ? Et pourquoi ici ? Et par qui ? Et comment ? Que  veut-on nous dire ? Faut-il la toucher ? A-t-on seulement le droit de la regarder ? Est-elle là pour conjurer le mauvais sort ? Est-ce un porte-bonheur pour le buraliste ? Et ce buraliste, qui nous dit qu'il n'habite pas dans son kiosque à journaux et que pour manger, il a besoin de cette poêle ? Hein ? Non, mais qui le dit ?

 

SECOND EXEMPLE
LE CONTRASTE DES CHOSES

(C'est beau comme le titre d'un film avec Vincent Lindon cette phrase !)
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Cette belle statue-choupinou d'une petite fille qui distribue des roses juste à côté du sex-shop Bagdad.

Toutefois cependant pourtant encore que et bien même, ce n'est pas là la seule étrangeté barcelonaise que nous rencontrons sur ces quelques mètres-carré de bitume. Oh que non ! Alors que nous préparons mentalement à entrer dans le quartier gothique, un petit objet incongru semble nous dire à nos yeux étonnés : "Eh oh hein, faîtes gaffe quand même !". Voici l'objet en question...


TROISIÈME EXEMPLE
LA FORCE DE L'INTRIGUE
(Là, on dirait plutôt le titre du prochain Star Wars)
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Non, tu ne rêves pas :

il s'agit bien d'une boule à neige !

Une boule à neige posée là, sur ce poteau, à l'entrée du quartier.
De nos jours, lorsque l'on voit des choses pareilles, on ne peut s'empêcher de se poser des questions : pourquoi une boule à neige ? Et pourquoi ici ? Et par qui ? Et comment ? Que  veut-on nous dire ? Faut-il la toucher ? A-t-on seulement le droit de la regarder ? Ne sommes-nous pas allés trop loin ?
Tiens, comme ça pour déconner, savais-tu qu'un collectionneur de boules à neige se prénomme un chionosphérophile ou neigenboulophiles ? Hein ? Non. Eh ben voilà ! Allez : petit historique de la boule.

LA BOULE À NEIGE,
Une histoire...
boule à neige, Vieux Boucau
Photo : le monde merveilleux des boulaneiges

"Ces petits objets sont apparus lors de l'Exposition universelle de 1878 à Paris. Les maîtres-verriers y étaient à l'honneur. Des commissaires américains rapportèrent leur intérêt pour "des presse-papiers de verre soufflé, emplis d'eau, montrant à l'intérieur une figurine d'homme s'abritant sous un parapluie. Ces boules contiennent aussi une poudre blanche qui, en retournant le presse-papier, tombe en imitant une tempête de neige". Mais aucun des noms des 7 maîtres-verriers qui ont semble-t-il fabriqué et exposé des boules à neige lors de cette Exposition n'a été cité à l'époque et sont donc restés dans l'oubli.
Toutefois, en 2013, Le Radar affirme, après des recherches poussées, que l’inventeur en question pourrait être Pierre Boirre directeur de la verrerie et cristallerie des Lilas en banlieue parisienne qui mit au point des « globes panoramiques » dont nous n'avons pas de représentations.
Par la suite ces aventurines, comme on les appelle parfois, connurent un succès grandissant. Dès 1889 lors d’une deuxième exposition universelle à Paris des boules à neige contenant une figurine de la toute nouvelle tour Eiffel rencontrèrent un très grand succès. La boule à neige devint l’un des premiers « bibelots » vendus comme souvenirs sur les plus importants sites touristiques et de pèlerinage français et étrangers.
Avec les premiers congés payés en 1936 c’est une véritable vague de boules à neige qui déferle sur la France. La fabrication de boule à neige en bakélite, un des premiers plastiques, permet d’en produire de plus en plus et à bas coût. La boule à neige devient alors le souvenir de vacances incontournable. Les boules à neige des années 1940, 1950 et 1960 sont particulièrement reconnaissables. Elles sont presque toutes bâties sous forme de dôme divisé en deux dans le sens de la longueur, comportant un décor simple et reposant sur des petits pieds.
Aujourd’hui en voie de disparition, les boules à neige font cependant toujours le bonheur des neigenboulophiles ou chionosphérophiles, ces avides collectionneurs de boules à neige en quête de la perle rare."  (d'après Jour de Brocante)

 

Et puis, nous avons cessé de nous interroger car il est déjà, mine de rien, 15h45. Et rappelons-le :

+ Descente dans les petites rues et manger au meilleur restaurant de BCN, le  "POLLO RICO" à 13h48 (ne pas manquer l'horaire, nous avons réservé il y a 138 jours...)

Cette boule à neige marque également notre entrée dans le vieux Barcelone, encore appelé El Barri Gotic (le quartier gothique)
ATTENTION : quand on dit que l'on entre dans le quartier gothique de Barcelone, cela ne veut pas dire que c'est un quartier habité par des gens qui se trimballent dans les rues avec des yeux qui pleurent du sang sur des lèvres noires avec des piercing tête-de-mort au menton pendant que leur coiffure en épingle sur le haut de la tête tombe par mèches entières sur leurs fesses recouvertes par une longue cape noire ; le tout surveillé par un corbeau qui se serait posé sur l'épaule. D'ailleurs, une amie me disait hier encore : "Ah bon, à Barcelone, tu me conseilles d'aller dans le quartier gothique ? Non parce que moi, les Gothiques, ils me font peur avec leurs têtes de vampire !"
Non, non, non. N'aies crainte, jeune farfadet ! Tu as plus de chance de croiser des Manu Chao que des Jeane Manson... Non, comment il s'appelle l'autre avec les yeux vérolés, là ? Charles Manson ? Non. Dick Inson ? Non. Charles Bronson ? Non. Marylin Manson, oui, voilà, c'est ça ! Eh ben ici, non pas trop merci !

Parlons maintenant un peu de ce quartier qui est l'un des plus visités et des plus connus de la ville.

Architecturalement parlant,
El Barri Gotic se compose de sombres ruelles étroites,
un peu comme celle-ci :
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Avec ruelle


                  Ou celle-la !
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                                          Sans ruelle


Ou encore celle-la !                        
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Sans ruelle, mais avec du linge qui sèche aux fenêtres à l'ombre

Le surprenant Quartier Gothique porte ce nom car il est situé à l'emplacement du village Romain et reconstruit au moyen âge. Il arbore donc des restes de son passé glorieux sous des airs médiévaux d'un autre temps. Cependant, aujourd'hui, avec la modernisation constante de la ville, il est tout à fait possible de voir un bâtiment très ancien côtoyer un bâtiment construit dans les années 90.
Pour résumer sommairement, El Barri Gotic, c'est un mélange alerte de multiples places, d'édifices religieux et de petites rues étroites créant une sorte de labyrinthe où il est très difficile de s'orienter.

C'est bon, on a tout dit ? Oh que non ! Entrons dans les détails avec quelques photos prises au vol !


El Bari Gothic, c'est aussi de multiples bars et commerces, distillés de ci, de là, de manière éparse...

DE MULTIPLES COMMERCES
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Des marchands de parapluie de la rue Banys aux antiquaires en passant par les vendeurs de plumes.

 

El Bari Gothic, ce sont aussi de belles places !

DE MULTIPLES PLACES

PLAÇA DE LA MERCÈ
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En catalan, le mot mercè signifie, service, aide, dans un sens de compassion, de miséricorde bienveillante. La Mare de Déu de La Mercè rappelait aux fidèles le souvenir de ceux qui sont dans le malheur. La basilique que nous voyons sur la photo lui est consacrée et porte son nom.
En 1687, Barcelone a subi une invasion de sauterelles. Pour lutter contre les insectes, les Barcelonais ont prié la Vierge. À la fin de l'invasion celle-ci fut nommée protectrice de la ville de Barcelone, bien qu'elle ne fut reconnue ainsi par le Pape qu'en 1868. Depuis cette date, tous les ans autour du 24 septembre se célèbre la fête de la Mercè ici, sur cette place.
Elle a pour but de rendre hommage à la Vierge Mercè, la patronne de Barcelone. Elle marque également le passage d'une saison à une autre. On y célèbre les traditions catalanes avec les danseurs de sardane, les tours humaines, les correfocs, un défilé de marionnettes géantes, des concerts, des spectacles, un feu d'artifices, dégustation de vins et autres festivités.
Bon, aujourd'hui, c'est un peu calme.
Continuons.

Des places avec des structures-sculptures métalliques étranges...
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...sous lesquelles on peut se poser
pour faire des photos qui ne ressemblent à rien ou presque.
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Mais aussi des places plus sobres et chaleureuses avec des palmiers, des arcades et des bars.

PLAÇA REIAL
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Située non loin de la célébrissime Rambla  -sur laquelle nous n'irons pas fouler le trottoir car trop de monde-, la Plaça Reial est nommée ainsi en hommage au roi Ferran VII qui régnait durant sa construction ainsi qu'en l'honneur de la monarchie espagnole. Elle a été construite en 1848 sur le terrain d'un ancien couvent de capucins. Rectangulaire et jonchée de palmiers, elle est bordée de beaux bâtiments néo-classiques. C'est également l'unique place à arcades de Barcelone.

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Essentiellement fréquentée par les classes aisées qui venaient profiter du ciel et des établissements (cafés, restaurants) installés sous les arcades, elles ont été rejoints peu à peu par les autres classes. Aujourd'hui, la place est le point de rencontre d'un public très hétérogène et un haut lieu touristique de la ville.

DSCN4667Sur la place est installée une fontaine centrale de fer nommée les trois Grâces. Les deux luminaires qui l'entourent sont signés par Antoni Gaudí et font partie des premières œuvres de l'architecte. Il fait un compromis entre la tradition catalane, et les rapports avec les grands héros de l'histoire militaire. Sur la partie supérieure des réverbères on note un casque avec un dragon rappelant les conquêtes médiévales catalanes. (D'après WIKIPEDIA)
Bon, là comme tu peux le voir sur la photo, je me suis planté, je n'ai pris que le lampadaire et pas la fontaine !

 


Lieu de vie cosmopolite avec une luminosité changeante à chaque de la journée, la Plaça Reial est aussi connue pour son club mythique "Le Jamboree" où sont venus se produire divers musiciens, tels que Chet Baker et Ella Fitzgerald. Je me suis demandé que voulait dire ce mot "Jamboree" ? Était-ce un jambon amélioré HOP symbiose Jamborée ? Était-ce le nom du propriétaire des lieux ? Je ne sais pas. toujours est-il qu'à la source, le Jamboree est un rassemblement de scouts. Est-ce que cela a un rapport avec l'endroit ?

Oh tiens, là, au soleil, on écouterait bien un peu de Chet Baker,
comme ça, posés, en après-midi automnal...


Bon, nous, nous ne sommes pas allés au Jamboree. Nous nous sommes plutôt installés à la terrasse du bar-restaurant-café-cocktail-club L'Ocaña.

On peut y boire une bonne bière,
la chaise confortablement posée sur une grille d'égoût
avec ce stress permanent de se dire :
"Quand est-ce que je vais me casser la gueule ?"
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DSCN4670L'intérieur n'est pas banal non plus. La décoration est faite de trucs et de machins divers, d'un autre temps, avec des colonnes et du bois dispersé. Quand tu pénètres dans ce lieu, tu es pris par la sensation d'être dans un... dans un... je sais pas.


 

 

 

 

 

DDSCN4669u coup, je suis allé à l'étage voir les toilettes et c'est pas banal non plus. Un grand abreuvoir pour se laver les mains ou pour se doucher ou pour faire boire tes chevaux si tu es venu en diligence. Une lumière tamisée propice aux rencontres et une vue depuis le premier étage sur la place rectangulaire, fourmillant d'un peuple eclérotique. Hein ? Oui, c'est un mot que je viens d'inventer en regardant la foule depuis cet endroit. Cela mélange allègrement les mots hétéroclite, érotique et éclectique.

 

 

 

 

Il y a bien d'autres places et bien d'autres bars à Barcelone, dont la racine, justement, n'a rien à voir avec "Bar = débit de boissons".
Par exemple, nous pourrions parler de la Plaça Nova où est née la ville antique Barcino. Mélange d'Histoire et d'arts avec sa muraille monumentale, ses anciennes tours de défense, un poème de Joan Brossa et des frises dessinées par Pablo Picasso.
Et la Place del Pi, l'une des plus agréables de Barcelone et qui doit son nom à ce pin qui est toujours présent. C'est aussi l'église de Santa Maria Del Pi qui possède, après Notre-Dame-de-Paris, la plus grande rosace du monde.

Tout cela est bien sympa, mais nous rappelons quand même à Maître Arnaud sans en parler à Nathalie dont c'est l'anniversaire  -et qui ne doit être au courant en rien du programme qu'on lui a concocté pour ce week-end de ses 40 ans-  qu'il faudrait peut être pas oublié que nous n'avons pas mangé et que nous avions cet impératif prévu...

+ Descente dans les petites rues et manger au meilleur restaurant de BCN, le  "POLLO RICO" à 13h48 (ne pas manquer l'horaire, nous avons réservé il y a 138 jours...)

Et là, on boit des coups, on se promène, on visite, on découvre, mais... Hein, bon eh oh ! OK, c'est le sud, c'est tranquille, l'Espagne, tout ça, ils mangent à point d'heure, ils sont peinards, ils comprendront si nous arrivons en retard, mais quand même ! IL EST UN PEU 16h28 !!!  Eh oh !
Alors, je veux bien qu'on dise que les Espagnols mangent tellement tard qu'ils prennent leur repas du midi aux heures du dîner du soir, mais bon eh oh !

+ Descente dans les petites rues et manger au meilleur restaurant de BCN, le  "POLLO RICO" à 13h48 (ne pas manquer l'horaire, nous avons réservé il y a 138 jours...)

Allez, tiens, pour fêter ce retard,
on se reprend quelques belles ruelles sombres et étroites.
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L'idée est à présent de se rapprocher du restaurant. Ah bon, ce n'est pas ce que l'on faisait depuis notre descente du bus sur l'Avinguda Del Parallel ?! ,
Nous accélérons le pas, mais il ne faut pas négliger le fait que El Bari Gothic, ce sont aussi des chapelles et des cathédrales et des églises !


DE MULTIPLES ÉDIFICES RELIGIEUX

CHAPELLE SANTA ÀGATA
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Également connue sous le nom de "Capilla Real"et construite au XIVe siècle, cette chapelle ne fut consacrée à Sainte-Agathe qu'au XVIIème siècle. On s'y rend pour admirer son retable du Connétable de Jaume Huguet véritable chefs-d'œuvre de la peinture catalane du XVème siècle et représentant des scènes de la vie de la Vierge Marie. L'autre attrait de la chapelle est sa tour, El Mirador del Rei Marti, accolée au bâtiment et qui permet d'observer El Barri Gotic depuis les hauteurs.

L'une des attractions principales du quartier est la cathédrale Santa Creu avec ses lignes pointues et son superbe cloître empli d'orangers, de palmiers, de magnolias et de treize oies. Oui : treize oies ; nombre symbolisant l’âge d’Eulalie, jeune vierge, lors de son martyr avant qu'elle ne devienne sainte, co-patronne de Barcelone, martyrisée de l'époque romaine.
Tu l'as compris : nous aurions pu visiter plein de chapelles, d'églises et de cathédrales, mais on n'a pas trop le temps car, rappelons-le...

+ Descente dans les petites rues et manger au meilleur restaurant de BCN, le  "POLLO RICO" à 13h48 (ne pas manquer l'horaire, nous avons réservé il y a 138 jours...)

...et il était déjà bien ohlalalalalalala 16h46 !
Maître Arnaud se bloque et lance un "Bon Ok !" soudain. "Alors puisque c'est comme ça, on y va, mais avant, nous allons emprunter la...

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En chemin et en attendant de rejoindre le restaurant où pour lequel Maître Arnaud avait réservé, profitons-en pour nous instruire et aller à la "rencontre" de George Orwell en nous posant les questions que se posaient déjà le chanteur Noam en 1978 à propos de Goldorak : "Qui est-il ? D'où vient-il ? Formidable robot des temps nouveaux ?"

Tiens, d'ailleurs, qu'est-il devenu Noam ?
Noam Goldorak

Eh bien, il ressemble à Morandini (ou l'inverse)
et il continue à chanter.

 

Mais George Orwell, dans tout ça ? Eh bien, il ne chante plus, il n'écrit plus, mais on va tout de même parler un peu de lui.

GEORGE ORWELL
(1903-1950)
George orwell
Photo : biography.com

Bon, on ne va peut être pas dresser ici la biographie de cet écrivain et journaliste anglais engagé ; ce qui a composé son oeuvre. Engagé contre l'impérialisme anglais ! Engagé pour la justice sociale et le socialisme ! Engagé contre les totalitarismes nazi et soviétique !
Bien sûr, pour nous tous ici présents et non-présents, George Orwell est l'auteur de ce roman avant-gardiste 1984 dans lequel il crée le concept de Big Brother, depuis passé dans le langage courant de la critique des techniques modernes de surveillance.
La question qui nous préoccupe là, maintenant, face à ce panneau nous indiquant la direction de la Place George Orwell est : pourquoi ?
Eh bien tout simplement parce que l'écrivain s'installa ici en 1936, comme nous en parle le site "Terre d'écrivains" :

"Lorsque, en décembre 1936, Georges Orwell arrive à Barcelone, c’est avec l’intention d’écrire des reportages sur la révolution qui a gagné la Catalogne. Mais, comme il l’explique dans Hommage à la Catalogne qu’il écrit quelques semaines plus tard, il ne peut s’empêcher de prendre part à l’aventure en s’engageant dans les rangs révolutionnaires du Parti ouvrier d’unification marxiste (POUM). Ce n’est qu’en mai-juin 1937, quand les anarchistes seront exterminés par les communistes sur ordre de Staline, le POUM ayant été déclaré illégal, qu’Orwell quittera l’Espagne, le cœur déchiré et après s’être pris une balle dans la gorge. (...)

Quand Orwell arrive à Barcelone fin 1936, il s’installe à l'hôtel Continental, encore debout 138 La Rambla. Ce sera jusqu’à son départ l’été 1937 son port d’attache, entre deux séjours au front. Hommage à la Catalogne est en effet composé de récits d’événements qui se déroulent à Barcelone, plongé dans la guerre entre staliniens et anti-staliniens, et dans d’autres coins de la Catalogne."

Pour plus de précisions, rends-toi donc sur ce site : TERRE D'ECRIVAINS.

 

Eh ben eh dis don' : il est très précisément 17h04 lorsque nous arrivons... non, non... Toujours pas au lieu fixé par le planning de Maître Arnaud qui était, rappelons-le pour ceux qui viennent d'arriver :

+ Descente dans les petites rues et manger au meilleur restaurant de BCN, le  "POLLO RICO" à 13h48 (ne pas manquer l'horaire, nous avons réservé il y a 138 jours...)

Non, non, non. Il est 17h05 et Maître Arnaud se pose devant cette vitrine.

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Et des mots sortent de sa bouche pour en faire des phrases.
MAITRE ARNAUD : "- Alors, vous voyez : c'est le meilleur bar de tout Barcelone, et peut être même du monde. Cherchez pas ailleurs, c'est ici ! C'est pas à San Sebastian, c'est pas à Paris, c'est pas à Tokyo ! C'est ici et ça s'appelle le Marsella ! L'intérieur est incroyable, l'ambiance est fabuleuse, c'est unique ! Mais comme vous pouvez le voir, c'est fermé !"

Et Maître Arnaud s'en va.
Un peu plus tard, à 17h08, à quelques mètres de là, Maître Arnaud s'arrête à nouveau. Merde alors, on ne va jamais manger, on ne va jamais y arriver à ce resto làààààààà !!!!
Il se tourne vers nous, pose ses mains dans le dos un peu comme D.S.K. et nous lance un tranquille :
MAÎTRE ARNAUD : "- C'est là !"

Quelques secondes après,
mais avec 3h20 de retard,
nous passons à table.
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Il faut qu'on se dépêche parce que ça va bientôt être l'heure de l'apéro !!!!!

 

DANS NOTRE PROCHAIN ÉPISODE

Et là, lectrice/teur, tu te dis : "OK, ils sont à Barcelone. Colline Montjuic, quartier gothique, tout ça ! Mais quand est-ce qu'ils vont aller voir la Sacrada Familia ?"
Ah, ah, ah... Eh bien, ce n'est pas prévu dans le programme de Maître Arnaud, mais, en même temps, sait-on jamais...

 

 

 

 

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