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LE VOYAGE DE JéNORME
LE VOYAGE DE JéNORME
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16 septembre 2020

ALLER DANS LE VEXIN, MAIS EN CHANSONS..., part 1 (91)

Aaaaah, eh ben là, ça change !
Depuis quelque temps, il est vrai que Le voyage de Jénorme rode surtout dans le Pays Basque, les Pyrénées-Atlantiques, les Landes et l'Espagne du Nord. Qu'il est loin le temps où nous nous visitions la Normandie, l'Alsace, la Bretagne, le Cantal, Paris, la Russie, l'Allemagne, la Pologne,...
Mais, attends !
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

 

Eh ben dis don' : lors des deux derniers billets, nous sommes tout de même allés dans le Berry et dans la Nièvre ; et pas n'importe quelle Nièvre : la Nièvre du samedi soir... du Lac Bleu !
Alors continuons à voyager hors des Pyrénées-Atlantiques et des Landes pour nous rendre carrément dans le Vexin.

Ah ben oui, autant te dire que ce n'est pas encore dans ce billet
que tu verras des photos de plages, de mer ou d'océan.
Mais consoles-toi avec ces quelques notes de musique de Therapy Taxi !


Déjà, de suite, pour celles et ceux qui s'attendent à voir plein de photos du Vexin et à prendre connaissance de la culture vexée... vexoise... vexinse... Comment dit-on ? Je ne sais pas... Toujours que pour ceux et celles qui attendent par ce billet à voir des photos et à lire des histoires du Vexin, eh ben, je pense que ce ne sera pas trop le cas : même si au moment où j'écris ces mots, je ne sais pas encore trop de quoi je vais parler hormis du périple réalisé entre Nevers et un village du Vexin dont je tairais le nom en hommage à Annie Cordy qui vient de nous quitter à l'âge de 92 ans.

Annie Cordy hommage

Eh oui : tu l'as peut être compris, mais une fois de plus, c'est la route qui sera mise à l'honneur dans ce nouveau billet pourtant intitulé : "Une petite virée dans le Vexin...".

L'idée est donc de rejoindre un lieu non loin de Limay... ♫ A Limay le feu, à Limay le feu...♫.
Oui : Limay.
Où c'est ?
En banlieue de Mantes-la-Jolie.
Où c'est ?
Dans le département des Yvelines.
Où c'est ?
A l'Ouest de Paris.
Où c'est ?
Ouais eh oh, t'as qu'à prendre une carte merde ! Enfin Paris quoi ! Paris capitale de la France ! Paris et le reste de la France !

Tout de suite, une photo de Limay où nous nous étions rendus en janvier 2011, puis en mars 2012. C'est depuis cette ville que nous avons pu observer une des plus belles vues sur les cheminées de l'imposante centrale thermique de Porcheville.

Porcheville, cheminées

Ah oui, eh oui, ben oui.Mais non, non, non : ne te lances pas dans des comparaisons hasardeuses qui te feraient dire que cela ressemble vachement à l'entrée d'un camp d'extermination polonais. Eh oh !
Il faut savoir que c'est à Porcheville que Pierre Loutrel, gangster connu sous le nom de "Pierrot le fou", est mort le 11 novembre 1946 où ses complices l'avaient transporté blessé après son dernier braquage d'une bijouterie parisienne le 6 novembre. Enterré clandestinement dans une île de la Seine aujourd'hui disparue, son corps ne fut découvert par la police qu'en 1949. Violent, alcoolique et déséquilibré, il a été le premier à être désigné "ennemi public". Et non, Pierre Loutrel n'a rien à voir avec le film de Jean-Luc Godard, "Pierrot le Fou", réalisé en 1965, et que beaucoup considère comme un précurseur du road movie.
Et cela tombe bien que l'on parle de road-movie car Hop Hop enchainement : voici le périple que nous allons faire  -de façon un peu hasardeuse-  entre Nevers et le village dont je tairais le nom qui se situe dans le Vexin.

 

NEVERS → A77 Autoroute de l'Arbre → LA CHARITE-SUR-LOIRE → COSNE-SUR-LOIRE → BRIARE → MONTARGIS → DORDIVES → A6 → DANNEMOIS → VIDELLES → MONDEVILLE → BAULNE → ITTEVILLE → LARDY → TORFOU → Nationale 20 → BRIIS-SOUS-FORGE...


Bon, c'est pas pour anticiper, mais à partir de Briis-sous-Forge, j'ai eu un problème d'itinéraire.
DONC pour l'instant, restons sur ce début de périple !

 

C'EST PARTI !

 

Nevers... Ouais, bon be, ça va, tout le monde connait Nevers maintenant, on va répéter la messe, voilà, préfecture de la Nièvre, mort de Bérégovoy, Sainte Bernadette dans une châsse, Tambours du Bronx, Négus, la Loire, cathédrale Saint-Etienne, USON rugby, ligne bleue, faïence, la Botte,...

Nevers, cathédrale, choeur gothique, vitraux, détails 1(58)Nevers, fil bleu disparaissant (58)Nevers, couvent Saint-Gildard, sainte BernadetteNevers, bassin de la Jonction, saut en bateau (58)
Nevers, le palais Ducal (58)Nevers, rue du singe, tag 3, insta (58)Nevers, pont de Loire (58)Nevers, cimetière Jean Gautherin, tombe de Pierre Bérégovoy (58)
Nevers, Donald's Pub, toilettes tags (58)Nevers, église Sainte-BernadetteNevers, Nevers plage, pluie (58)Nevers, piscine de la Jonction, 2018 (58)
Nevers, quai des Mariniers, Tour GauguinNevers, rue du Charnier, nev'hair(58)Nevers, tag d'arrivée (58)

 

Je quitte Nevers par l'Autoroute de l'Arbre qui m'amène plein Nord. Après Cosne-sur-Loire, une fumée blanche vient transpercer le bleu immaculé du ciel. Il s'agit en fait de la vapeur d'eau que dégage la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire.

Belleville-sur-Loire, nuage (58)                  Belleville-sur-Loire, nuage centrale (58)

Et sinon ?
De l'autoroute. Pas d'arrêt à Briare pour voir le pont-canal. Pas de détour pour déambuler dans la Venise du Gatinais qu'est Montargis.
Après 190 kilomètres, je quitte l'A6, Autoroute du Soleil, pour aller vadrouiller dans la campagne essonaise du côté de Dannemois.
Et pourquoi Dannemois plutôt que Courance, Videlles ou Soisy-sur-Ecole ?
Eh bien parce que c'est à Dannemois qu'est enterré Claude François. Voilà. Bon, après, c'est parce qu'on passe à Dannemois qu'on est obligé de se rendre au cimetière, hein ! Que l'on soit bien d'accord. Il y a pas une police du Cloclo qui va te prendre en chasse, girophare et sirène allumés, pour te suivre et t'emmener au cimetière, hein ! Ok ?
Y'a d'autres choses à voir à Dannemois, comme la rivière L'école, l'église Saint-Mammès du XIème siècle, des lavoirs, de belles demeures en pierres apparentes, la manoir ed la Louvetière ayant appartenu à Nikki de Sainte-Phalle et Jean Tinguely, le Moulin, ancienne résidence de Claude François reconverti en musée à la gloire du chanteur.
Bon, mais vu que je ne veux pas me rendre dans le Vexin en ne prenant que l'autoroute et que je préfère passer par les petits villages et autres départementales, et vu que je passe dans le coin, je vais quand même aller faire un petit tour au cimetière, histoire de voir si rien n'a bougé.


DANNEMOIS
Dannemois, cimetière (91)

Et voici le cimetière. Des tombes, des fleurs séchées, des croix et tout au fond, là-haut...

Dannemois, cimetière, tombe Claude François (91)

Dannemois, cimetière, tombe Claude FrançoisDannemois, cimetière, tombe Claude FrançoisDannemois, cimetière, tombe Claude François


Allez, tout de suite, une petite biographie rapide du chanteur.

"Né le 1er février 1939 à Ismaïlia (Égypte), l'enfance de Claude François se passe dans une des villas de la Compagnie du canal de Suez. Sa famille, qui a des domestiques, mène un train de vie très aisé. Lors d'un bombardement allemand, la villa des François est détruite et la familel est obligée de déménager dans une vieille maison des quartiers populaires d'Ismaïlia. Claude François se mêle alors aux enfants d'origines diverses. Placé en internat au Caire, Claude François loue une chambre faisant face à Radio Le Caire où il passe beaucoup de temps, écoutant en avant-première les disques français ou américains.
Suite la nationalisation du Canal de Suez en 1956, Français et Britanniques sont expulsés d'Egypte sous les injures. La famille François regagne alors Paris, puis Monte-Carlo, puis Monaco, puis Nice. Ils vivent alors dans une certaine pauvreté.
En 1958, Claude François devient employé de banque et passe ses loisirs à jouer de la tumba dans un petit orchestré formé avec quelques copains. Il finit par trouver un emploi dans grand orchestre du Sporting Club de Monte-Carlo en temps que batteur-percussionniste, puis chanteur. En parallèle, il s’inscrit à l’Académie nationale de musique dans toutes les classes (clarinette, flûte, chant classique, timbales et percussions, harmonie) et prend des leçons particulières pour former sa voix.
En 1959, il peut enfin vivre de son métier de chanteur et faire vivre sa famille en faisant partie de l'orchestre de Marcel Blanchi à Juan-les-Pins. Son père désapprouve ce métier.
Après avoir donné des cours de danse à Brigitte Bardot en 1961 dans la boîte de nuit le Papagayo à Saint-Tropez, cette dernière le conseille de monter à Paris. Il s'y rend accompagné de son épouse anglaise, Janet Woolacott. C'est les débuts de la période Salut les copains, rock'n roll et twist, que l'on appelera ensuite les yéyés.
Claude François passe des auditions, enregistre un disque le Nabout twist en 1962, mais le succès n'est pas au rendez-vous. Il retourne à Saint-Tropez pendant que son épouse, danseuse à l'Olympia, le quitte pour Gilbert Bécaud.
De retour à Paris, Claude François signe un contrat de cinq ans avec les disques Fontana. A l'automne 1962, il rencontre son premier succcès avec "Belles ! Belles ! Belles". Le titre passe deux fois par jour dans l'émission radio Salut les copains ! Le scopitone (clip de l'époque) est réalisé par Claude Lelouch.
Sa carrière démarre vraiment ensuite lorsque l'impressario Claude Lederman le prend en main. Il séduit un public féminin de plus en plus nombreux et travaille son image. Les titres et succès s'enchainent. Il achète un appartement dans le XVIème arrondissement à Paris, puis en 1964, l'ancien moulin communal de Dannemois dans l'Essonne, pour en faire sa résidence secondaire où il y installe sa mère et sa soeur.
A partir de 1964, il bat tous les records de recettes établis par Piaf et Bécaud. Il déclenche des scènes d'hystérie. Côté sentimental, il a une liaison avec la chanteuse France Gall, de 1964 à 1967.
En 1966, naissance des Clodettes. En 1967, il écrit la chanson "Comme d'habitude" avec Jacques Revaux. C'est un succès mondial, repris par les plus grands (Anka, Sinatra, Presley, Nina Simone, Nina Hagen,...). Dans la foulée, toujours en 1967, il fonde sa propre maison de disque, Flèche.
L'année 1969 est une année faste sur le plan familial et le plan professionnel. Le 15 novembre 1969, sa compagne, Isabelle Forêt, lui donne un second garçon, Marc, mais il décide là encore d'en taire la naissance "pour le protéger". Le même mois, son passage à l'Olympia – seize jours à guichets fermés – est un nouveau succès avec son spectacle à l'américaine où il est accompagné de quatre danseuses, huit musiciens et l'orchestre de l'Olympia.
En 1971, il enregistre plusieurs titres à Detroit, aux États-Unis dans les studios de la Talma Motown.
En 1972, il créé le magazine Podium, une agence de mannequins intitulée Girls Models, un magazine de charme Absolu pour lequel il photographie des femmes nues  -"parfois mineures"-  sous le pseudonyme de François Dumoulin. Un peu plus tard, en 1976, il lance également son propre parfum Eau noire.
En 1973, il particpe à plusieurs émissions télévisées ; ce qui le rend encore plus populaire, créant parfois des accidents et autres troubles.
En décembre, il chante devant 20 000 spectateurs survoltés au Parc des expositions de la porte de Versailles au profit de la fondation Perce-neige en faveur de l'enfance handicapée.
En juin 1975, le journaliste Yves Mourousi organise un concert de Claude François au profit de la recherche médicale, devant un public de 30 000 personnes rassemblées au Jardin des Tuileries à Paris. Claude François ne peut attaquer sa première chanson qu'au bout de dix minutes de hurlements frénétiques.
Durant l'année 1977, Claude François écoule de nombreux succès : Je vais à Rio, Toi et le soleil, C'est comme ça que l'on s'est aimé enregistré en duo avec Kathalyn Jones. Mais il cherche un nouveau souffle, de nouvelles chansons, un nouvel auteur.
C'est en 1978 qu'il fait appel à Etienne Roda-Gil qui écrit pour lui deux chansons Magnolias for Ever et Alexandrie Alexandra dont le 45 tours sortira chez les disquaires le jour même de ses obsèques qui ont lieu en l'église d'Auteuil à Paris, tandis que des milliers de fans pleurent à l'extérieur.
Claude François meurt le 11 mars 1978, à 14 h 45, dans son domicile parisien, 46, boulevard Exelmans d’un œdème pulmonaire provoqué par une électrocution accidentelle dans sa salle de bains alors qu'il prenait un bain. Au moment où il redresse, en maniaque du détail qu'il est, l'applique électrique murale de travers située au-dessus de sa baignoire, ses doigts restent collés au cuivre, les fils étant en partie dénudés. Sa disparition tragique soulève une grande émotion à travers la France.
À la demande de ses proches, le chanteur est embaumé et vêtu d'un costume en velours bleu nuit et d'une simple chemise blanche, avant d'être enterré au cimetière de Dannemois dans le caveau familial."
D'après WIKIPEDIA.

Le film "Cloclo" (2012) de Florent-Emilio Siri retrace la vie du chanteur.
Personnellement quand j'étais môme, j'aimais bien Claude François, mais je n'avais pas connaissance de certaines de ses frasques, tant sexuelles que caractérielles. Le film met également l'accent sur la nervosité de l'homme et cette vie à 200 à l'heure que l'on retrouve dans certains faits divers.
- Le sol de la scène qui s'effondre sous ses pieds alors qu'il dansait lors d'un gala à Abbeville le 25 février 1965. Ayant plusieurs côtes fracturées, il reste immobilisé cinq semaines durant.
- Accident de voiture le 17 mai 1970, nez fracturé, pommettes éclatées, rhinoplastie obligée.
- Au cours de l'enregistrement d'une de ces émissions, le 15 mars 1973, il se retrouve en insuffisance respiratoire en raison de la déviation de la cloison nasale dont il souffre. Il est hospitalisé et opéré de toute urgence.
- En juin de la même année, sa propriété de Dannemois est la proie d'un incendie. On soupçonne qu'il est d'origine criminelle après qu'un cocktail Molotov ait été jeté dans ses bureaux du boulevard Exelmans au début du mois. L'affaire ne sera jamais tirée au clair.
- En juillet de la même année encore, à Marseille, un fan éméché lui lance une canette de bière au visage. Blessé à l'arcade sourcilière, le chanteur doit jeter l'éponge au bout de trois quarts d'heure de spectacle.
- Le 5 septembre 1975, il est la victime collatérale d’un attentat à l’hôtel Hilton de Londres, revendiqué par l'IRA provisoire et qui fait deux morts et 63 blessés. Il doit la vie à une cliente qui, étant devant lui, le protège involontairement de la déflagration d’une première bombe cachée sous une table. Il en réchappe mais avec les deux tympans crevés.
- Le 25 juin 1977, après avoir enregistré une émission avec Michel Sardou, il rentre à Dannemois avec sa fiancée, son chauffeur, son habilleuse et une programmatrice d'Europe 1. Il double une voiture qui n'apprécie pas et le double à son tour, et ainsi de suite. Lors du dernier dépassement, Claude François fait une que de poisson à la voiture qui le double ensuite une dernière fois, puis se perd dans la nuit de la route. Un peu avant Dannemois, la voiture est là, qui les attend, les reprend en chasse. La poursuite s efait à 230 km/h sur les petites routes de campagne. Des coups de feu sont tirés. Pneu crevé, feux brisés, carrosserie trouée, une balle dans le tableau de bord. Les tireurs abandonnent un peu plus loin. Tout le monde est indemne. Quelques jours plus tard, les assaillants sont retrouvés : ils étaient fichés au grand banditisme.

Claude François, c’est aussi des rapports compliqués et ambivalents avec les femmes.
- Il rompt avec France Gall en 1965 juste après que celle-ci ait remporté le premier prix du Concours de l'Eurovision de la Chanson. On ne peut pas être plus célèbre que Claude François.
- Claude François, c'est aussi l'homme qui a caché pendant six années l'existence de son second fils, Marc, dont l'existence est révélée à la presse en 1975. Selon lui, l'objectif était de le "protéger" des médias. Plusieurs témoignages avancent plutôt l'idée que Claude François a tu la naissance de ce second enfant pour protéger sa carrière en ne donnant pas à son public, notamment féminin, l'image d'un homme rangé.
- Selon des rumeurs colportées par la presse, Claude François aurait couché avec 3 000 femmes durant sa carrière, y compris des fans "qui l’attendaient devant sa loge dans l’espoir que leur idole les remarque" avec une attirance pour les jeunes filles.

Toujours dans le film Cloclo, on découvre le caractère d'un homme survolté : obsessionnel, maniaque, colérique, mauvais caractère, exigeant, caractériel, perfectionniste, travailleur, intelligent, doué, hypersensible, élégant, jaloux, maladif, paranoïaque, humiliant, injurieux et parfois violent. Il mettait des amendes à ses musiciens pour une fausse note, ou à des techniciens pour un spot mal réglé,... Méticuleux, il prenait des notes sur tout ! Puis lassé d'écrire car il avait une idée à la seconde, il ne quittait jamais son dictaphone pour lequel il confiait les moindres détails de son emploi du temps, de ses idées et autres actes à réaliser.

J'écoutais aussi beaucoup Joe Dassin, mais il est enterré à Los Angeles au Hollywood Forever Cemetery, soit à 9268 kilomètres de Nevers. En plus, en ce moment, la côte ouest américaine est en flamme. Donc non.
Reprenons.

J'écoutais aussi beaucoup Joe Dassin. J'ai alors ces deux chansons qui me viennent en tête et qui montrent les deux caractères différents de ces deux chanteurs, peut être.

 

Dernière petite anecdote journalistique, le lendemain de la mort du chanteur, le journal Libération a fait paraitre un petit encart en première page, un week-end d'élections...

claude François libé 1      claude François libé 2
Article : Libération

Bon, eh oh, allez !
Y'a de la route,
on n'est pas arrivé dans le Vexin !

 

Je sors du cimetière, et je te bouscule, tu ne te réveilles pas,... Hein ? Ah non.
Je sors du cimetière, puis je monte dans la voiture pour prendre la direction de Videlles, puis de Mondeville avant de faire un petit arrêt à Baulne pour faire cette photo.

Jénorme est à Baulne (91)

Ben ouais. Un petit hommage à Patrick Hernandez et à sa chanson intemporelle "Born to be alive". Je dis "sa" chanson car, contrairement à Claude François qui a poussé la chansonnette 277 fois, Patrick Hernandez, lui, est beaucoup plus réservé et n'a finalement chanté que "Born to be alive".
Composée en 1973, enregistrée en 1977 et sortie en 1978, le single rencontra un succès mondial à l'époque, de la Belgique au Mexique en passant par l'Italie, la Norvège, la France,... Elle rapporterait encore aujourd'hui de 500 à 800 euros par jour à son auteur. C'est là que l'on se dit qu'il y a quand même beaucoup, beaucoup, beaucoup de pognon dans le domaine de certaines musiques et que l'on en comprend pas pourquoi. Te rends-tu compte : 42 ans plus tard, la chanson rapporte encore énormément d'argent.......
Comme on a déjà beaucoup lu de choses avec la biographie de Claude François, je te propose d'écouter l'histoire de cette chanson par André Manoukian pour l'émission "La vie secrète des chansons".


J'aurais également pu choisir "Born to be wild" de Steppenwolf, écrite par Mars Bonfire en 1968. Certains disent que cette chanson a inspiré le nom du genre musical Heavy metal. Mais non. Restons français. Hein !

Je poursuis par les petites routes et villages essonniens : Itteville, Bouray-sur-Juine, Lardy, Torfou,... Quand je prends ce genre d'itinéraire me faisant passer par des villages inconnus et un peu perdu dans les campagnes, j'espère toujours tomber sur le petit détail, la petite curiosité qu'offre le hasard de la route. Malheureusement, cette fois-ci, je n'ai pas grand chose à me mettre sous la dent de l'aventure locale. Les villages traversés se ressemblent beaucoup. Les maisons sont toute en pierres apparentes, propres. Cela sent les villages rachetés par une population parisienne qui en avait marre de la capitale. C'est propre, mais un peu aseptisé. On peut tout de même dire qu'Henry Guibet vit à Bouray-sur-Juine et que quelques scènes du film "Quatre étoiles" de Christian Vincent ont été tournées à Lardy en 2005. C'est mignon Lardy. Y'a beaucoup de pierres, d'arbres, de ponts, de longs murs... Bref : j'ai réussi à m'y perdre en cherchant la route de Torfou, dont l'origine du nom proviendrait de l'ancien français tors, "tordu" et fou, "hêtre". Eh ouais, eh ouais ! Ça t'la coupe, hein ?! C'est à ce moment précis que je me suis alors posé la question : Mais quand a-t-il été décidé d'utiliser le nouveau français ? Eh ouais. La route, c'est aussi cela : se poser les questions les plus inopportunes aux moments les plus improbables.
Comme je ne suis pas parvenu à répondre à la question car je n'avais pas de réseau pour mon portable, je me suis alors penché sur les activités incontournables de Torfou. Et là, un site touristique, Ville-data, m'a tout simplement conseillé d'aller 30 kilomètres plus loin, à Fresnes pour visiter ceci...

Torfou activité


Puisque c'est ainsi, je décide de quitter la ville dont le nom me fit automatiquement penser à ce duo musical futuriste qu'est Turfu, mêlant les rythmes dansants de l’accordéon et les répétitions abstraites de l’électronique...

Au sortir de Turfu... non de Torfou, je rejoins la Nationale 20 ; une route incroyable qui, avant 1996, reliait Paris à la frontière espagnole au niveau de Bourg-Madame. Elle était, avec la RN 7 et la RN 10, l'une des plus longues routes nationales de France.
Et c'est à partir de là que l'itinéraire prévu va connaitre un évènement inattendu...

 

DANS NOTRE PROCHAIN ÉPISODE

Mais quel évènement inattendu va-t-il se produire ? Que va-t-il se passer ? Jénorme arrivera-t-il un jour dans le Vexin ? Et pourquoi ? Et si non, pourquoi pas ?

 

 

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