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LE VOYAGE DE JéNORME
LE VOYAGE DE JéNORME
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7 janvier 2025

ET UNE BONNE ANNEE 2025 SURTOUT !

Eeeeeuh, comment pourrais-je commencer ce nouveau billet ?
Eh bien comme ça, tiens.
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

    

 

Allez, on ne va pas y aller par quatre chemins :
BONNE ANNEE à TOUTES ET à TOUS !

Il y a plusieurs façons de présenter ses voeux... notamment quand on lit la presse.

    

Mais avant le Nouvel An, il y a eu Noël. Hein. Alors ? T'as été gâté ? Hein ? On t'a fait des beaux cadeaux ? Ou peut être as-tu acheté tes propres cadeaux...

 
Perso, ma filleule adorée m'a offert de magnifiques patins.

    

Sublimes patins qui viennent s'ajouter à ma belle collection...




 

Aaaah oui, il y en a qui collectionnent les paires de basket, les schtroumpfs, les boites de Springles, les moustiques écrasés (si, si), les vidéos cassettes du premier film Shrek (?)... Eh ben, moi c'est les patins.; et fonalement, cela a l'air plutôt normal.

   

BREF ! Nous avons dit au revoir à 2024 ; année un peu difficile depuis septembre pour plusieurs raisons dont je ne parlerai pas de tout ici.
Mais il y a eu des évènements tristes, comme la disparition de Siensienne, puis à la fin de l'année celle de Nisca, la chienne de Maitre Arno...

 

 

    

 

Nisca, c'était de la tendresse ("très demandeuse !"), de l'agitation, des couchages au bord du feu de cheminée, une passion pour les canapés, de grandes embardées dans les champs, des hululements (?) pas banals, des expressions devenues légendaires...

   

Nisca était aussi une incroyable actrice. On découvre tout son talent dans cette bande annonce de "En campagne en campagne", film qui n'a jamais vu le jour.

  
Salut Nisca !

 

 

Tiens, puisqu'on parle de politique... Aaaaah oui, la politique ! Quel bordel politique cette année 2024 ! Et que nous prépare 2025 ? Trump, Musk, Macron, Gaza, Israël, Ukraine, Syrie et autres...

     

Et le réchauffement climatique ? Ah ben ouais, eh oh quand même.
Faut s'adapter.

   
Après la visite du musée d'Orsay, quand on me parle de "réchauffement climatique", je pense à Pieter Brueghel l'ancien. Pourtant, aucune œuvre de cet artiste du XVIème siècle n'est exposé dans le musée parisien.
Non, c'est juste que je repense avec nostalgie aux papillons... aux paysages enneigés de ma jeunesse lorsque je faisais du ski de fond dans la rue où habitent mes parents, ou lorsque, avec ma sœur et mes cousins, nous passions nos vacances d'hiver à dévaler en luge les pentes entourant le stade de foot de Château-Chinon.
DONC Pieter Brueghel l'ancien. Eh bien,  Pieter Brueghel l'ancien, au XVIème siècle, il peignait ceci :

   

L'une des plus grandes figures de la peinture flamande avec Jérôme Bosch et Pierre Paul Rubens aimait à peindre les paysages enneigées, scène parfaitement ordinaire de la vie quotidienne aux Pays-Bas et pourtant, à cette époque, très peu représentée par les peintres de l'époque.
alors, pourquoi et comment l'artiste a-t-il eu cette idée ?
"C'est qu'à cette époque, les hivers sont particulièrement froids et longs : on est en plein dans un phénomène climatique qu'on surnommera le 'petit âge glaciaire'. Du XIVème au XIXème siècle, notre planète refroidit de 0,5° à 1°C en moyenne. Un texte de l'époque de Brueghel témoigne, par exemple, qu'à Paris, le froid est tel que le pain gèle et les peintres le fendent !
Autres conséquences ? La progression des glaciers, des récoltes moindres et de nouvelles modes comme le patinage ou... la naissance d'un nouveau thème pictural ! Brueghel l'ancien accorde une attention nouvelle aux paysages hivernaux, devenant l'un des premiers à représenter une tempête de neige.
Mais si le climat n'est pas le seul sujet qui intéresse l'artiste, dont les oeuvres fourmillent aussi de références religieuses. Dans son "paysage d'hiver" (le premier tableau), les oiseaux voletant autour d'une trappe symbolisent les âmes des humais, menacées par le diable.
Quelques décennies plus tard, les peintres hollandais se mettront tous à peindre des scènes hivernales. De phénomènes météorologiques, le thème devient presque une marque de fabrique nationale."
ARTIPS

   



BON EH OH,
DE QUOI ON PARLAIT DéJà ?

     

Reprenons les choses dans l'ordre.
Le réveillon du Nouvel An s'est bien passé du côté de chez les amis Hendayais. Réveillon pendant lequel Michel nous a présenté sa nouvelle invention : la machine à ouvrir les huitres.

Bon, ça ne marche pas, mais c'est beau.

 

Après le réveillon, les voeux, bonne année, la santé, jour du Lent, tout ça.... vient le mois de janvier. Et qui dit "janvier", dit... dit... "Dry january".
Ouaip. C'est un truc un peu nouveau en France d'utiliser cette expression qui nous vient d'Angleterre, créée en 2013 par l'organisation britannique Alcohol Change.
Tu connais le principe : ne pas boire une goutte d'alcool pendant le mois de janvier afin de se remettre des excès du mois de décembre.
Personnellement, dès le 1er, j'ai oublié qu'il y avait cette possibilité. Mais je me suis rattrapé ensuite en jouant avec les canettes de bières belges vides...

 

 

an

Ouais bon, voilà quoi, faut bien s'occuper quand on ne boit pas !

   

Une fois que les canettes étaient bien rangées, je me suis dit : "Qu'est-ce que je pourrai bien faire maintenant ?"
Nous sommes-étions le premier week-end de janvier et c'étaient les derniers jours-nuits pour aller voir les illuminations à Biarritz, baptisées comme chaque année "Biarritz en lumière".
Lors de cet évènement, les rues et certains monuments de la ville basque se parent de mille feux décoratifs.

Le jour s'éloigne doucement sur Mouguerre avec un étonnement cortège de nuages variés tant par les formes que par les couleurs.

   

Je reste sur mon balcon à regarder l'évolution du ciel en fonction des vents et de la lumière changeante en cette fin de journée de janvier.

     

   
Changement de couleurs...

   

Est-ce cela que l'on appelle les aurores boréales ? Je ne pense pas car il est trop tôt.
Mais il est l'heure de se rendre à Biarritz pour découvrir les nouvelles créations graphiques et vidéos des artistes de "Biarritz en lumière".

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     .

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C'EST PARTI !

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Et hop, magie d'internet :
nous sommes déjà arrivés sur place !

   

Je commence la visite par l'Aquarium de Biarritz, également appelé Musée de la Mer.
C'est un très chouette endroit où il fait bon venir se détendre en navigant entre les multiples aquariums recelant d'espèces aquatiques variées. Nous nous étions rendus en avril 2018 (cf : Biarritz, musée de l'aquarium de la mer).
Le jour, la façade du musée de l'aquarium de la mer, cela donne ceci.

Une belle façade blanche, dans le style Art déco, élaboré par les architectes Joseph Hiriart, François Lafaye et R. Lacoureyre en 1930.
Ce musée résulte d'une volonté du Marquis Alexandre Guillaume Léopold de Folin à créer un foyer d'études et d'exploration des fonds marins du golfe de Gascogne ; et ce dès 1880.

En cela, l'Aquarium de Biarritz fut l'un des premiers établissement français où l'on parlait de l'océanographie à un public qui se passionnait pour le monde fascinant des océans. Il faudra toutefois attendre la fin de la Première Guerre Mondiale pour que la ville envisage la création d'un tel établissement.

   

Presqu'un siècle plus tard  -et en ce début de mois de janvier, l'Aquarium de Biarritz et sa belle façade art déco accueillent à la nuit tombée la prestation graphique de Laurent Langlois pour Artslide. Celle-ci a pour titre : "Olentzero et les lumières du monde".
Avant que le spectacle ne commence, il faut savoir qu'Olentzero est un personnage important de la culture, de la mythologie et de la tradition basques. Ce terme désignait également au XVIIème siècle la nuit de Noël. Descendant de ses montagnes basques, Olentzero est charbonnier de profession... à une époque où le charbon était le signe d'une vie latente, symbolisant le soleil qui va recommencer à chauffer la terre. Il représente ainsi le solstice d'hiver.
Représenté sous les traits d'un personnage un peu grotesque avec le visage noirci par la poussière du charbon et portant u gros sac de charbon de bois, il fait son apparition la nuit de Noël. La légende dit qu'il est glouton et qu'il entre dans les maisons la nuit de Noël par les cheminées pour se rendre dans les cuisines.
Il ne fait plus peur aux enfants et est aujourd'hui considéré un peu comme le père Noël basque.

   .

  

ET MAINTENANT,
LA PROJECTION !

 

    

Oui, bon, il est vrai que le son n'est pas très bon. il y avait beaucoup de vent le soir où j'ai réalisée cette captation. Dommage, on ne peut pas apprécier pleinement la composition musicale de Jérémie Revel.


 

 


 

 

   
Je quitte le parvis de l'Aquarium pour prendre la direction du deuxième rendez-vous lumineux. Celui-ci est projeté sur la façade l'église Sainte-Eugénie ; et ce depuis que "Biarritz en lumière" existe ; c'est à dire depuis... depuis... ben j'en sais rien, tiens ! Certains disent depuis 2006 pour les illuminations de la ville, d'autres depuis 201' pour les créations et projections artistiques sur les façades des monuments.
Bon, toujours est-il que me voici devant la belle façade de l'église Sainte-Eugénie.
Cette année, "Biarritz en lumière" a décidé de faire une rétrospective de trois créations que l'artiste Elodie Poidatz avait présenté en 2014, 2021 et 2022.
Ce soir, j'arrive pour la projection de "L'odyssée de la lumière du phare" que je n'avais pas vue les années précedentes.

 

Et quelques photos du spectacle-création présenté juste après "Floraison".

 

 

Je ne sais pas trop ce que j'ai fait avec l'appareil photo sur le dernier cliché, mais je le trouve assez... assez... comment dire... intrigant, et finalement, assez beau. Pour peu que le beau puisse être accepté comme mot couperet.

   

Allez, allez, allez ! Continuons. Les séances vont bientôt prendre fin. Il nous en reste une dernière à aller voir. Pas celle sur la façade de l'hôtel Bellevue puisque depuis l'année dernière, celui-ci ne reçoit plus de projection.
Il faut alors traverser une petite partie de la ville en longeant l'océan  - et sa balade santé baptisée "chemin de la forme"... Putain que ça m'énerve ces gens qui courent en ville làààààààààà ! Déjà qu'ils m'énervent quand ils courent dans les montagnes à pousser leur petit souffle pour qu'on se range des sentiers afin de les laisser passer !!!! Putain !!!! Je ne supporte pas les traileurs, runner, tout ça lààà !!!!!! Je ne supporte pas ces gens qui courent là, en pleine nuit, alors que les rues biarrotes sont emplies de gens qui viennent voir tranquillement les illuminations !!!! Bordel, mais vous n'avez pas autre chose à foutre qu'à venir nous faire chier à vous faufiler dans la foule en émettant vos petites respirations à la con pour qu'on se range ?! Et vas-y que je consulte mon trajet sur Strava ou Run Motion couille ou Runtastic pour voir si j'ai le bon rythme cardiaque, ou si j'ai fait mieux que Kevin sur le même parcours, ah ah oh oh gnagnagnagna et.... Oh merde !

   

Après avoir retenu mon souffle pour ne pas insulter un de ces joggeur-traileur nocturo-urbain, je passe le casino de Biarritz pour emprunter les marches conduisant à l'avenue Edouard VII, puis le commissariat, puis le square Javalquinto dominé par la façade de l'office du tourisme et des congrès de Biarritz.
C'est ici qu'est diffusé la  création graphique d'Olivier Magermans et Camille Gross : "La formule magique".

 

 

Quelques photos...

 

 

   
Voilà : Noël 2024, c'est fini. Place à l'année 2025.

   

    

 

 

 

 

 

Commentaires
F
KIKOU JENORME, !!!Je te souhaite une année 2025 aussi créative que 2024, voir plus!!! Je compatis à ta douleur pour NISCA!!On les aime tellement ces animaux chéris!! A bientôt pour de nouvelles aventures sur notre planète bleue!!BISOUS FAN
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J
Merci Françoise. Bonne et merveilleuse année à toi aussi avec plein de découvertes et de belles choses. La bise.