URBEX ET VASARELY (58)
Tu as aimé le premier épisode (VASARELY ET URBEX), peut être que tu aimeras tout autant le second -pour ne pas dire le deuxième- épisode qui a pour titre surprenant "URBEX ET VASARELY nanana na nanana URBEX ET VASARELY".
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...
Ah lalalalalalala !
Que se passe-t-il dans les airs et sur terre ? Hein ? Oui, les guerres, les blocs qui se mettent en place, la météo changeante, les meurtres, les crimes, et puis, et puis... oooooooh, une pâquerette !
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Ooooh c'est beau, c'est simple, c'est pas loin. Un peu de vent qui souffle dans ses pétales. Son coeur jaune ardent qui t'invite à l'observation, à faire une pause. Tout simplement. Et ce n'est pas si simple pour que la nature arrive à une telle beauté.
Voilà, allez ! Où qu'on en était ?
Dans le précédent épisode, titré rappelons-le "Vasarely et Urbex"... Ohla que je suis fier de ce titre rappelant en mémoire les plus belles séries télé policières de notre jeunesse des années 1980 avant que cela ne devienne une mode incontournable pour les assoiffés de meurtres télévisuels aujourd'hui. C'est vrai quoi ?! Hein, eh oh !
Les gens sont là, ils gueulent : "Oh, le monde est pourri, tous ces crimes, ces meurtres !" Et hop, dès qu'arrivent les dimanche et lundi soirs, qu'est-ce qu'ils regardent à la télé ? Hein ? Hein ? Hein ?
Eh ben des reportages sur des criminels et des arrestations ou/et des putains de séries ou de téléfilms de merde qui ne parlent que de meurtres et de crimes !
"Master crimes", "Crimes en série", "Le crime lui va si bien", "L'art du crime", "Enquêtes criminelles", "Crimes à base d'enquête", "Zen et meurtridudes", "Yoga et crime", "Crime en trail", "Trail de crimes",...
Y'a même une putain de maison de production qui s'est dit : "Ah bah tiens, si on faisait une série de téléfilms qui commencerait par "Meurtres" et qu'à chaque fois on serait dans une ville ou une région différentes ?!"
Ah ben oui, mon con, le genre tourisme à base de meurtres parce que, de toute façon, les gens, s'il n'y a pas de fait divers, ou de meurtres, ou de buffet à volonté gratos avec cocktails offerts, ils ne s'intéressent à rien ! Si, si.
Et voilà !
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Ah ben, ça créée de l'emploi dans le mode de l'intermittence, mais est-ce que ça n'abrutirait pas un peu les spectateurs, et donc les gens ? Hein ? Non, mais je pose la question. Après peut être que c'est bon pour le tourisme, genre : "Oh avec ma femme, on a décidé d'aller passer nos vacances à Albi car on a adoré l'épisode "Meurtres à Albi"."
Bon, certes, pourquoi pas. Y'a pas autre chose à voir à Albi ? Hein ? Le musée Toulouse-Lautrec, la cathédrale, le jardin du palais de la Berbie (oui Berbie, pas Barbie), le pont Vieux, les rives du Tarn,...
Et puis, attends, parce que là, on parle des séries et des téléfilms de merde, mais on peut aussi parler des émissions à base de meurtres, crimes, enquêtes et arrestations. Genre "Enquêtes d'action", "Action d'enquête", "Enquêtes criminelle", "Faites entrer l'enculé", "L'heure du crime", "Les voix du crime", "90' enquête", "Affaires classées",...
Oh pis merde !
BON,
ON EN ETAIT Où ?
Dans l'épisode précédent titré "Vasarely et Urbex"... Non, mais oh, c'est beau, ça sonne comme "Starsky et Hutch", "Sonny and Cher", "Stone et Charden", Peter et Sloane", "Partenaire et Particulier",... BREF !
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Dans l'épisode précédent, avec McFly Damien, nous nous avons fait un petit voyage dans le temps en nous rendant, non pas à Marseille comme le chantait IAM, mais à Sancerre (Cher).
Mais pourquoi sommes-nous allés à Sancerre ? Pour boire du vin ? Pour manger du crottin ? Pour acheter des Lichous ?
Ooooooh que non !
Comme tu peux le voir sur la photo ci-jointe, nous aimons l'art. Nous sommes donc allés à Sancerre pour découvrir et parcourir une exposition consacrée à l'artiste austro-hongro-français Victor Vasarely, père du Op'Art., également appelé Art Optique, conçu et pensé comme un bouleversement de la conception, de l'appréhension et de la vision de l'art. En même temps, à chaque période, son art. Chaque fois renouvelé, bousculé.
Un petit résumé rapide en photos prises dans l'exposition :
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Pour le reste, tu peux retrouver cette aventure sur le lien suivant : SUIVANT.
Et puis... Et puis, nous avons quitté le château de Sancerre, puis Sancerre, puis le département du Cher, puis le Berry pour traverser la Loire et nous retrouver dans la Nièvre. Belle Nièvre. L'idée était de rejoindre la capitale au plus vite. Et la capitale-préfecture de la Nièvre, c'est Nevers.
Oui, oui, bien sûr ! Nevers. Never. Jamais en anglais. Célébrée (ou pas) par Marguerite Duras dans son roman "Hiroshima mon amour", ville japonaise détruite le 6 août 1945 par le bombardement atomique ordonné par les Etats-Unis. Première attaque atomique de l'Histoire. Un bombardier B-29 piloté par Paul Tibbets, baptisé Enola Gay (oui, oui, pour les adeptes de la musique des années 1980, c'est également un titre du OMD en 1980) en l'honneur de sa mère. La bombe qui fut larguée portait le doux surnom de Little Boy, d'une puissance atomique de 15 kilotonnes chargée à l'uranium 235. Little Boy... C'est mignon. Sacrés Américains, déjà. Entre 60 000 et 80 000 personnes perdront la vie. Sur le coup. Puis... la suite... Pas de chiffres définitifs sur le nombre de morts.
Nevers. Nevers. Never !
"C'est mon nom, oui. Ton nom est Nevers. Ne-vers-en-France-ce."
Pourquoi le réalisateur Alain Resnais et la romancière Marguerite Duras ont-ils choisi la cité du cale comme décor pour le roman, puis le film "Hiroshima mon amour" ?
Le cinéaste écrivait à sa scénariste : "Il y a dans les rues d'Hiroshima des fleuves genre Loire et des cloches qui sonnent dans la brume et des canaux saumâtres qui bordent les maisons comme à Nevers."
Mais revenons à notre billet.
Sancerre, Vasarely, Hiroshima, Nevers, Urbex.
Mais qu'est-ce don' que ça veut dire que ce mot d'Urbex là là ?
Est-ce une nouvelle marque de pansement ? Le nom du quinzième enfant d'Elon Musk ? Une compétition d'extra trail nocturne à 6000 mètres d'altitude ?
Ooooohhh que non !
URBEX : URBan-EXploration.
L'Urbex, ou Exploration urbaine en français, est une pratique consistant à visiter des lieux abandonnés par l'homme ou inaccessibles au public.
Cette activité inclut la visite-exploration de lieux cachés ou difficile d'accès, tels que des manoirs, des écoles, des entrepots désaffectés, des hopitaux ou sanatoriums, des châteaux, des villas, des maisons, des tunnels de métro, des catacombes, des rooftops, etc.
Beaucoup aiment se filmer en train d'explorer ces lieux abandonnés.
Un exemple ?
Fastoche !
ça fout les booouuuuuulllleeessss,
hein !!!!!!!
Je ne sais pas si tu te souviens, mais ,il y a quelques années avec Maitre Arno, nous avions visité quelques villages espagnols abandonnés, tels que Belsué, Larrosa, Janovas ou encore la fameuse gare de Canfranc (aujourd'hui restaurée et réhabilitée en hôtel de luxe).
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Je ne sais pas si tu te souviens -aussi-, mais il y a quelques mois, je m'étais rendu dans le village abandonné de Courbefy (cf : COURBEFY, une étrange histoire).
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Oui, effectivement, une bien étrange histoire que ce hameau abandonné depuis 1970, date du départ du dernier habitant des lieux.
Mais ce n'est pas Courbefy que nous allons revisiter aujourd'hui.
Revenons à Nevers, Nièvre, Bourgogne, France.
Il existe, hélas, plusieurs lieux abandonnés à Nevers qui peuvent éventuellement servir de terrain de jeux aux fans d'urbex. Citons le quartier du singe, l'ancien hôtel dit Napoléon (presque rénové), les HLM du Banlay (aujourd'hui détruits) ou encore l'ancienne maison de l'agriculture baptisée la verrue.
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Quelques fois, des drames se jouent dans ce genre d'espaces insalubres et non sécurisés.
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Bon, nous, on ne va pas escalader des tours ou aller graviter dans d'anciens hôpitaux ou sanatoriums.
Comme le veut la coutume urbexienne, nous ne dirons pas où nous nous sommes rendus avec McFly, mais saches tout de même que, vue du ciel, cela donne ceci...
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Ah oui, c'est grand c'est étendu. Il s'agit d'anciennes usines dynamiques neversoises qui, autrefois, embauchaient des centaines de personnes.
Autrefois vivantes et productives, lorsque nous entrons dans les entrepots qui ont accueilli et "nourri" des centaines de travailleurs, on se retrouve face à cette désolation créée par le vide.
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A l'extérieur, dans les anciennes cours d'où partaient les productions, c'est également la désolation. C'est à la fois étonnant, envoutant, désolant, triste et curieux. Tant de mélange d'émotions dans le silence de ces murs et de ces taules où, autrefois, régnait une grande activité, nourrissait les gens, produisait des marchandises.
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Alors pourquoi ?
Pour tenter de comprendre les fermetures de ces grands sites industriels neversois, j'ai relu un article du Journal du Centre, journal local nivernais, daté de février 2021.
"La Nièvre a toujours été un département industriel fort depuis la fin du XIXème siècle. Elle avait un bassin d'emplois riche autour de la sidérurgie, avec le site d'Imphy, de la métallurgie avec les sites de Guérigny, Fourchambault, Cosne, autour de la chimie avec Clamecy et Prémery. Vous aviez aussi toute la chimie liée au caoutchouc. Dans la métallurgie, il y avait une grande branche de la filière automobile. Et on était doté d'une filière importante dans le textile (à Cosne, Nevers, Château-Chinon). (...)
Cette tradition industrielle était issue de nos matières premières, nous avions des mines de fer à La Charité et des mines de charbon à La Machine.", détaille Bernard Dubresson, ancien secrétaire départemental du l'union départementale de la CGT.(...)
"Pas un bassin d'emploi n'a été épargné. Nevers avec Prominox, Wesphalia, Facom, Euro auto Hose, Sil, Philips, Selni, Aisan Industry, U-Shin ; le bassin du Morvan avec Dim, les établissements de l'imprimerie de l'armée de terre ; le bassin de Decize avec Anvis et Faurecia ; ou encore le bassin de Cosne avec Henkel et Vallourec. Par exemple, la sidérurgie à Imphy, c'était 3000 salariés dans les années 1970. Aujourd'hui, ils sont moins de 1000 éclatés en trois groupes. Dans ces mêmes années, l'usine Alfa Laval à Nevers comptait jusqu'à 1320 salariés, moins que la Thomson qui en embauchait plus de 2000.
Ces suppressions d'emplois ont entrainé la disparition de compétences et de savoir-faire. Le comble, c'set qu'on demandait aux gars de Kléber ou de Valéo d'aller former des ouvriers en République tchèque ou en Roumanie ?! Et après, on les remerciait.
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Aujourd'hui, il y a des métiers de la sidérurgie qui ont complètement disparu."
La raison ?
"La puissance publique et les gouvernements successifs ont progressivement abandonné tous les leviers de décision aux grands groupes et à leurs actionnaires, qui ont, aujourd'hui droit de vie ou de mort sur des sites industriels entiers, sur la vie de centaines de salariés, sur la vie de territoire comme le nôtre.", explique François Diot, secrétaire département du PCF.
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Bernard Dubresson ajoute : "Dès qu'il y a eu la crise du milieu des années 1970, la Nièvre a fortement dévissé. Dès les années 1980, le patronat a choisi de faire des productions là où la main d'œuvre était moins chère. Cela a été le début des délocalisations. Les entreprises ont aussi été rachetées par des fonds de pension. A leur tête, il y avait des financiers et non plus des ingénieurs. Comme une sorte de grand Monopoly financier. La financiarisation, cela a été mortel pour nos industries. Et les gouvernements successifs n'ont pas voulu entraver les choix des grands groupes. Il y a eu cette phrase célèbre de Lionel Jospin, en 1997, pendant la cohabitation : "L'Etat ne peut pas tout", à propos de Renault qui fermait l'une de ses usines." LE JOURNAL DU CENTRE
Nous continuons d'évoluer dans ces lieux désertés, à l'abandon, où autrefois des centaines d'employés se retrouvaient pour donner vie à des produits.
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C'est très impressionnant et prenant de voir tous ces entrepôts vides. Immenses ! Des tags, des graffs par endroits. Des cartons déchirés. Des restes inexploitables pour ceux qui sont venus chercher quelques objets ou autres métaux exploitables.
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Après quelques minutes passées à explorer ces lieux perdus, nous ressortons en franchissant le mur de séparation avec la route passagère de ce quartier neversois.
Une drôle d'impression quand on se retrouve dans la voiture pour rejoindre le centre-ville. Une impression de vide, de dégoût, de colère, de gâchis...
La coïncidence veut que dans la radio de la voiture qui nous conduit vers un bar, on passe la chanson de Feu! Chatterton, "Monde nouveau"...
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PS : Ah tiens, je ne sais pas si tu te souviens, mais nous avions commencé le billet précédent -"Vasarely et Urbex"- avec l'annonce de la fermeture du chantier de l'autoroute A69 entre Toulouse et Castres...
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Eh bien, trois jours plus tard...
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C'est Victor Vasery qui aurait été content, lui qui adorait les autoroutes après sa collaboration avec Renault.
"L'autoroute réalise le mariage heureux de paysages naturels et artificiels."
De cette collaboration naitra une série d'œuvres installées au bord des autoroutes françaises sous la forme de vastes panneaux.
Oooh, ça me rappelle ce projet abandonné de l'aérotrain en région Centre-Val de Loire.
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Il en reste aujourd'hui quelques pans de béton armé ici et là, en pleine Beauce.
Ceci, nous en parlerons dans un prochain billet...