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LE VOYAGE DE JéNORME
LE VOYAGE DE JéNORME
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30 avril 2025

DE NEVERS A NOYERS-SUR SEREIN, MAIS NON !

Alors, comme nous sommes de passage à Nevers et que j'ai du retard dans les billets, revenons sur cette petite virée faite en août 2024 en direction de Noyers-sur-Serein.
Mais, finalement, ce n'est pas du tout de cela que je vais parler dans le billet qui va suivre.
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

  

  

Déjà à cette époque, les paris à la con de TikTok retenaient l'attention des plus stupides.

 

 

 

 

Comme quoi, le temps passe, mais les oeufs durent... non. Le temps passe, mais les souvenirs restent... Non plus. Le temps passe, mais les... euh... Oh pis merde !
Mais pourquoi je parle de ça moi ?
Peut être parce que l'on parle beaucoup de l'I.A. (Intelligence Artificielle) avec ce questionnement :

  
Ah oui. Ben oui. Mais, finalement, c'est quand on voit les humains relever les défis TikTok qu'on se dit qu'elle n'est pas encore tout à fait prête à nous remplacer.
Attention, on s'est tous lancer des défis et on en fait parfois encore. Tiens, par exemple, moi, en 2009, j'avais fait le paris que j'irai me prendre en photo sous le panneau de ville au nom le plus con d'Europe. J'ai fait plus de 3500 kilomètres en voiture et en moins d'une semaine pour faire cette photo, quelque part en Croatie :

Ah oui, ben oui. Un jour, je te raconterai cette belle histoire et ce beau périple européen car l'important, ce n'est pas l'objectif, mais le trajet.

   

BREF !

   

De quoi on parlait au début déjà ?
Ah oui, du retard dans les billets de voyages et périples.

Mais ne dit-on pas...


BON !

   

T'as vu, avec l'I.A., les utilisateurs transforment leur tronche ou déplacent des personnalités médiatiques dans des situations qu'elles n'ont jamais vécues.
Je ne sais pas pourquoi, mais peut être que si, cela me fait penser aux sculptures de cet artiste germano-autrichien Franz-Xaver Messerschmidt (1736-1783).

 
Tout semblait bien tracé pour ce sculpteur : formé à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne, il jouit d'une certaine notoriété où il séduit grâce à un style réaliste. Il réalise des bustes, notamment de et pour la famille royale, et enseigne aussi aux Beaux-Arts.
Mais dans les années 1870, sa vie bascule. Il tombe malade et, en 1774, il se voit refuser le poste de professeur. En cause ? sa santé mentale. L'Académie craint pour ses élèves. Suite à cette décision, la famille royale décide de se passer de ses services. Dépourvu de commandes et de protecteurs, Franz Xaver Messerschmidt se résout alors à quitter Vienne. Après avoir essayé de s'établir à Munich, il trouve finalement refuge chez son frère  -lui aussi sculpteur- à Presbourg, capitale du royaume d'Hongrie.
C'est là qu'il débute la série dite des "Têtes de caractère". il en sculptera 69.
Ces têtes sculptées exhibent une émotivité exacerbée, au sourire grimaçant. Elles sont en métal (alliage d'étain et de plomb) et en albâtre. Elles paraissent incroyablement réalistes.



 

 

 

 

Photos : Wikipedia

   
A la mort de l'artiste en 1783, son frère se sépare de plusieurs de ses œuvres et vend à un cuisinier un ensemble de 49 têtes. Celles-ci seront exposées en 1793 à Vienne et feront dire de cet artiste que c'était un illuminé ; à défaut de reconnaitre son véritable talent.
Quelques décennies plus tard, on découvrira par des recherches faites à l'époque par un certain Friedrich Nicolai que Franz Xaver Messerschmidt était victime d'hallucinations et de démence. Pour défier cette folie, il se mettait alors face à un miroir et se pinçait les cuisses si fort qu'il grimaçait. C'est avec cette "technique" qu'il réalisait ensuite ses fameux têtes.
Toutefois, ces propos et conclusions furent à nouveau contestées quelques années plus tard puisque le sculpteur fréquentait alors la haute société de Presbourg.

  

J'ai découvert cette histoire et cet artiste en me rendant au musée d'Orsay ; bien qu'aucune de ses œuvres ne soient exposées dans le musée parisien.
C'est en sortant de ce même musée que je me suis rendu ensuite dans le XIIIème arrondissement pour me balader un peu rapidement, et sous la pluie, le long du boulevard Auriol.
   

"Ah oui, tiens, pourquoi ?", me demanderas-tu.
Eh bien tout simplement parce que j'aime beaucoup les œuvres de street-art, comme tu a peut être pu le lire dans différents billets posés ici ces mois et ces années passées. Que ce soit à Bayonne avec le Festival Street-art Points de vue ou cette visite de l'incroyable Street Art city à Lurcy-Lévis.

Ici, à Paris, tout le long des 1410 mètres du boulevard Vincent Auriol -et dans certaines rues parallèles et perpendiculaires-, se trouvent plusieurs immenses fresques murales. C'est ce que l'on appelle le Boulevard 13.

BOULEVARD 13

"Le projet Boulevard Paris 13 est dirigé par l'association de Promotion des arts Urbains et Contemporains, une association à but non lucratif et reconnue d'utilité publique. sa démarche est d'insuffler des actions urbaines et artistiques sur le territoire du 13ème arrondissement.
Depuis 2009, le 13ème propose aux Parisiens et aux touristes un parcours de fresques réalisées par des artistes français et internationaux. Initiée par la Galerie Itinérance en partenariat avec la mairie du 13ème, cette balade a été pensée comme un véritable musée à ciel ouvert. En offrant un lieu d'expression à des artistes majeurs de l'art contemporain, cet arrondissement écrit progressivement l'une des plus belles pages de l'histoire de Street Art et offre au quartier une renommée internationale."
BOULEVARD 13 

 
On dénombre jusqu'à 35 œuvres, réalisées par des artistes reconnues comme Shepard Fairey, C215, Seth, Pantonio, Stew, Vhils, Invader, Conor Harrington...
Quelques exemples que j'ai photographiés au passage.

 

 

 

 


 

 

 

 

Bien inspiré par cette balade artistique urbaine, j'ai poursuivi un peu ma visite parisienne rapide en parcourant quelques rues alentours et un peu plus loin.
j'ai ainsi croisé quelques places, monuments et lieux parisiens, notamment  -dans un premier temps-  dans le IIIème arrondissement.

  

C'est parti et je commence avec la rue Rambuteau qui, comme sa plaque l'indique doit son nom à Claude-Philibert Barthelot de Rambuteau...

Il mit également en place les premiers éléments de la transformation de Paris, poursuivie par le baron Haussmann sous le Second Empire (1852-1870) : percée de nombreuses artères dont les Champs-Elysées, achèvement de nombreux édifices et constructions d'importants monuments (Arc de Triomphe, église de la Madeleine, obélisque de la concorde, quais de Seine, six ponts sur la Seine,...), sans oublier l'agrandissement des hôpitaux de Paris. Il fait également moderniser le réseau des égouts, construire de nombreuses fontaines, installa les arbres dans les rues et développa les espaces verts et la plantation d'arbres le long des avenues.
Oui, énormément de conceptions urbaines nouvelles, "modestement" résumées sur cette plaque par le fait d'avoir "remplacé l'éclairage à l'huile par le gaz".
Bon. C'est bien aussi. Peut être. Je sais pas.

 

  

Je poursuis toujours complètement au pif cette déambulation aléatoire en traversant le passage Molière, comme ça, pour le nom. Et j'aime bien les passages parisiens qui permettent de passer d'une avenue à une autre par une sorte de rue presque secrète à l'éclairage et à la décoration parfois hors du temps.

J'avais mijoté un petit périple parisien pour rencontrer et emprunter les beaux passages présents dans la capitale, comme les passages Choiseul, des Deux Pavillons, du Grand cerf, des Panoramas, du Cerf,...

 

 

Mais je n'ai pas le temps.
Quant au passage Molière, il doit son nom à l'ancien théâtre Molière qui se trouvait à proximité. Il fut fermé en 1807 pour devenir une salle de bal au XIXème siècle.

   

Au bout de ce passage, sur la gauche, je découvre une imposante sculpture, suspendue à une façade d'immeuble de la rue Bernard de Clairvaux, dans le quartier de l'Horloge.

Cette sculpture-automate est appelée "Le défenseur du temps".
Qu'est-ce que c'est quoi don' ?
C'est une horloge à automates. Voilà. Maaaaaaiiisss c'est pas tout !
Elle mesure 4 mètres de hauteur et pèse une tonne. A côté du cadran sphérique, un homme, sorte de soldat, porte un glaive et un bouclier, comme pour défendre l'horloge contre trois créatures : un crabe, un oiseau et un dragon. Ces trois animaux représentent le ciel, le feu et la mer. Toutes les heures, entre 9h et 22h, le soldat combat l'une des trois créatures à tour de rôle. En revanche, à 12h, 18h et 22h, les trois créatures l'attaquent simultanément.

 
Cette œuvre a été commandée en 1975 par la société Cogedim et a été réalisée par Jacques Monestier, aidé par les artistes Louis Desouches pour les écailles du dragon et Alain Moirod pour la structure en acier. 
Elle fut installée en 1979, puis inaugurée le 8 octobre par le maire de Paris, Jacques Chirac.
En juillet 2003, l'horloge tomba en panne. Jacques Monestier décida de la débrancher, faute de moyens pour effectuer la maintenance nécessaire à son fonctionnement.
Mais en février 2023, l'artiste Cyprien Gaillard la restaurera intégralement. Celle-ci est ainsi de nouveau en fonctionnement.

Un peu plus loin, on retrouve le nom de Molière avec la Maison de la Poésie., et son alignement poétique de poubelles vertes de la ville.

 
Toutefois, Molière n'est jamais venu ici puisque ce passage a pris son nom une bonne centaine d'années après sa mort en 1673.

   
Je continue ma promenade aléatoire en passant devant quelques boutiques artistiques et aux noms poétiques.

   

Et puisque nous parlons d'enchanteur... Un peu plus loin, dans la rue Montmorency, je croise une maison au nom pas méconnu : la maison de Nicolas Flamel.

 
Un nom qui peut faire penser aux fans d'Harry Potter qui voit en ce nom le personnage de l'alchimiste qui a fabriqué la pierre philosophale ; une pierre permettant de transformer n'importe quel métal en or et de rendre immortel grâce à l'élixir de longue vie.

Mais quant est-il dans la vraie vie ? Qui était Nicolas Flamel ? a-t-il vraiment existé ?
Il faut croire que oui puisque sa maison est ici et qu'une plaque apposée sur la façade nous rappelle que : "Maison de Nicolas Flamel et de Pernelle sa femme. pour conserver le souvenir de leur fondation charitable, la ville de Paris a restauré en 1900 l'inscription primitive datée de 1407."
Ah ouais, ok, génial. T'as la ville de Paris qui s'enorgueillit d'avoir restauré une plaque commémorative. Par contre, on ne sait absolument pas qui était Nicolas Flamel.
Cherchons. Trouvons.
"Né vers 1330 peut être à Pontoise, Nicolas Flamel est décédé le 22 mars 1418 à Paris."
Voilà. Merci.
Non, bon, allons plus loin.

"Bourgeois parisien du XIVème siècle, écrivain public, copiste et libraire-juré, sa carrière prospère, son mariage avec Pernelle, une veuve ayant du bien, et ses spéculations immobilières lui assurèrent une fortune confortable."
Voilà. Merci.
Non, bon, allons plus loin.
Il consacra cette fortune à des fondations et constructions pieuses (un asile pour les veuves et les orphelins, 14 hôpitaux, 3 chapelles, 7 hospices,...).

Mais la rumeur alla bon train et on s'interrogea très vite sur la dite fortune. Comment était-il possible de construire et entretenir toutes ces constructions aussi pieuses soient elles avec une si hypothétique fortune ?
Leur fortune restait une énigme... sauf si...
C'est alors que naquit la légende, le mythe de la Pierre Philosophale. Nicolas Flamel était donc cet alchimiste qui parvint à conquérir cette "pierre" permettant de transformer les métaux en or.
Par cette réputation, plusieurs traités alchimiques lui furent attribués, de la fin du XVème siècle au XVIIème siècle, le plus célèbre étant Le livre des figures hiéroglyphiques paru en 1612. Ainsi, "le plus populaire des alchimistes français ne fit jamais d'alchimie."(Didier Kahn).

   

Etonnant, non ? Et énigmatique surtout.
Tout autant que ce Centre Pompidou qui sortit de terre, en plein centre de Paris, pour être inauguré le 31 janvier 1977 par Valéry Giscard D'Estaing, son premier Ministre Raymond Barre et Mme Claude Pompidou...
Ah désolé, quand j'entends le... les noms de Giscard d'Estaing, il me vient à présent plusieurs images...


 

 

 

 



 

Ah ben oui : mon vieux Tampographe Sardon avec ses multiples idées de tampons (que tu peux retrouver dans sa boutique tous les samedis au 4 rue du Repos, face au cimetière du Père Lachaise) et là, pour le coup, son idée de ballon gonflable à l'effigie de l'ex-président de la République.
Maaaaaaaaiiiisss les noms de Giscard d'Estaing me donnent aussi envie d'écouter un  peu de musique foutraque, comme celle que nous propose maintenant Dombrance, bien peinard, tranquille...

Ben oui, des fois, tu sais pas... Il y a des chansons, des airs qui te viennent en tête... Inconsciemment. Un parfum, un mot, une apparition, un souvenir...

    

  

BON EH OH,
on se disperse !

   

   

Mais il est vrai qu'il n'est pas toujours facile de rester concentrer quand on arrive sur Paname.
il y a tellement de choses à voir, de lieux à découvrir... Comme euh... je sais pas... euh... par exemple... L'Île aux Cygnes, le canal Saint-Martin, le Sacré-Coeur, la Tour Eiffel,...

  


   

Nous parlions donc de Giscard d'Estaing... Non de Pompidou... Non du centre national d'art et de culture Georges Pompidou.

Hein ? Eh ? Oh ! Alors.
Quelles ont été les réactions de ces frustrés de Parisiens quand ils ont vu ce monument apparaitre dans leur champ de vision ?

Aaaaah ben ! Tout est dit, non ? Et puis quelle musique de fond ?!
Bon, quelques infos en plus : Le centre d'art et de culture Georges Pompidou fut donc inauguré le 31 janvier 1977 par Valéry Giscard D'Estaing, son premier Ministre Raymond Barre et Mme Claude Pompidou. Il est également appelé "Centre Beaubourg". Pourquoi ? Parce qu'il est construit sur l'ancien plateau de Beaubourg. Voilà !
Et l'architecture ? On en parle de l'architecture du centre Pompidou Beaubourg ?
Après concours international et propositions de 681 candidats quant à leur version du futur batiment, ce sont deux architectes italiens et un anglais qui remportent la mise : Renzo Piano, Gianfranco Franchini et Richard Rogers.
L'idée, résumée par Enzo Piano :
"Pour le Centre Pompidou, on aimait l'idée de faire un paquebot spatial qui atterit au milieu de Paris. Il y avait déjà une belle clairière, c'était le plateau de Beaubourg... Mais au départ, ce n'était pas un manifeste, c'était une idée un peu confuse, provocatrice."

  

C'est ce qui a séduit le président Pompidou qui, par ce centre, voulait créer au coeur de Paris une institution culturelle originale entièrement vouée à la création moderne et contemporaine où les arts plastiques voisineraient avec les livres, le dessin, la musique, le spectacle vivant, les activités pour les jeunes publics, ainsi que le cinéma.
Non loin du centre... qui va fermer ses portes prochainement pour rénovation et qui ne réouvrira qu'en 2030... ah oui, putain, ça fait long quand même comme rénovation !!!!
Tout autour du centre Pompidou, de l'espace, de l'esplanade, laissant libre cours et libre spectacles à quelques artistes de passage (peintres, jongleurs,...)
Et puis, et puis, et puis... Tiens, on se croirait à Chateau-Chinon... Une fontaine... Mais pas n'importe quelle fontaine puisque celle-ci (comme celle de Château-Chinon, Montreal ou de Duisbourg) a été réalisée par Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely. Son nom : Fontaine Stravinsky.

Bon, il faut le dire : ma photo est nulle. On ne voit rien du travail réalisé par les artistes en 1983. On ne voit pas vraiment les 17 mètres de largeur sur 33 mètres de longueur du bassin avec ces 580m2 sur lesquels sont disposés 16 sculptures montées sur des systèmes hydrauliques, mécaniques et électriques.

   

Allez,
petite vidéo !

 

  

    

Toujours dans le IIIème arrondissement, rue des Haudriettes, levons les yeux pour percevoir la fresque monumentale de Robert Combas, réalisée en 2000 : "La femme, lumière de l'homme".

"Epaisseur du trait, explosion des formes, rondeur du dessin, foisonnement des motifs, cette réalisation entre en écho avec les interventions d'art urbain nombreuses dans le quartier. Commandée par la ville de Paris en 2000, l'œuvre fait appel à l'imaginaire collectif, la culture populaire en évoquant le personnage de Don Quichotte créé par l'écrivain espagnol Miguel de Cervantès. Un homme s'est endormi dans son fauteuil, un livre sur les genoux laissant à penser que le reste de l'image est l'expression du songe inspiré par sa lecture. détail curieux, grotesque, provocateur, un lampadaire à corps de femme éclaire la scène. Au-dessus, comme une représentation du rêve de cet homme endormi dans une position similaire entouré de livres se trouve Don Quichotte qui lui semble rêver du plus célèbre chapitre du roman de Cervantès, celui où le chevalier à la triste figure combat des moulins à vent.
Cocasse, poétique, cette réinterprétation d'un sujet classique vient jouer les trublions dans l'espace public à l'instar de Robert Combas dans le monde de l'art.(...)"
  
PARIS LA DOUCE

   

 

Voilà, cette petite balade urbaine parisienne se termine.
Certes, on aurait pu voir tellement d'autres choses, comme... euh... je sais pas...  les jardins de l'hôtel de Sens, l'île de la Cité, le jardin du Luxembourg, le mémorial de la Shoa, la plaque en hommage à Boris Vian et Jacques Prévert...

   

Mais il faut rentrer... avant de repartir pour de nouvelles aventures, aléatoires ou pas.

   

     

Commentaires
F
J'ai adoré cette promenade historique dans ce Paris que je connais bien mais pas tout, évidemment!! La preuve, tu m'as fait découvrir des lieux nouveaux comme la fresque de Robert Combas et autre artiste comme Jacques Monestier!! Bisous Fan
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J
Salut Fan ! Paris est plein de surprises et de découvertes. Bon week-end ! La bise