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LE VOYAGE DE JéNORME
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1 septembre 2025

DE MOUGUERRE à BAYONNE, août 2025 (64-58)

Un petit tour dans la Nièvre du samedi soir, mais en partant dimanche dans la matinée ?
Ok.
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

  

 

   

Alors, beaucoup de lectrices et lecteurs me demandent (c'est faux, mais ça me permet de parler de ce sujet qui me tient sévèrement à coeur) : "Mais pourquoi finis-tu toujours des introduction en bleu par "Quand soudain, ne voilà-t-il pas..." ?"
   
Ah, ah, ah... Pourquoi je ris ?... Bonne question ! A laquelle j'ai déjà répondu le 7 février 2022.
Souvenons-nous en cliquant sur ce lien : "ALLONS AU CINEMA : ADIEU PARIS" (et plus si affinités).

  

Maaaaaaaiiisss, n'étant pas convaincu par cette réponse que j'avais pourtant moi-même (et moi m'aime pas) formulée, je décidassiasses (du verbe Décidassassier) de profiter de ce séjour neversois pour m'en aller fouiller dans les archives Edikaïennes (du nom du dessinateur Edika) de la collection de ses bandes dessinées entreprise il y a maintenant (c'est chiant les parenthèses) plus de 40 ans.
Car oui, rappelons-le : le dessinateur Edika (de son vrai nom Edouard Karali) a publié son premier album "Debiloff profondikoum" en 1981. Suivront 36 autres, dont le dernier à ce jour ayant pour titre "Pas d'panique !", paru en 2018.
Aujourd'hui, Edika a 84 ans. Bravo !
Et, profitant de ce séjour neversois DONC, j'ai tenté de retrouvé un de ces albums dans lequel il reprenait cette fameuse phrase : "Quand soudain, ne voilà-t-il pas..."
  
Après plusieurs secondes de recherches intensives, j'en ai finalement conclu que je n'y arriverai pas. J'ai donc porté mon choix sur un extrait de l'album "Happy ends", paru en 1985.

 

 

Voilà !

   

Bon... Qu'est-ce qu'on disait au départ ?
Intro - ne voilà-t-il pas- Edika. OK ! Mouguerre - Nevers.

  

Je disais donc : "Un petit tour dans la Nièvre".
Alors que pour beaucoup, la fin des vacances a sonné, comme ne le chantait pas Sheila.
Et tiens, d'ailleurs, puisqu'on y est : sais-tu pourquoi Sheila a choisi Sheila comme nom de scène ?
Non. Aaaaaah... Réponse avec Ici France Bleu :

"Elle s'appelait Annie Chancel, fille d'un industriel des Hauts-de-Seine. Ce prénom, Sheila, il vient d'où ? De presque rien. D'un moment suspendu, en 1962, à l'occasion d'une audition organisée par Claude Carrère. Un producteur ambitieux à l'oeil aiguisé, qui cherche une jeune chanteuse capable de séduire les teenagers.
'J'ai chanté Sheila, une chanson de Tommy Roe', se souvient l'artiste. A l'époque, cette mélodie américaine a déjà eu droit à une version française, interprété par Lucky Blondo, avce des paroles signées Claude Carrère, justement. Quand Annie la reprend, c'est comme une évidence pour lui : 'Tu chanteras Sheila, tu t'appelleras Sheila.'."

  

Et voilà !
Par contre, Lucky Blondo s'appelait-il vraiment Lucky Blondo ?
Eh bien... Ouais bon, eh oh...

   

DONC : Mouguerre - Nevers ! "Un p'tit tour dans la Nièvre".
Alors que pour beaucoup la fin des vacances a sonné  -comme ne le chantait pas Sheila- , c'est le coeur vaillant que, de mon côté, je démarre les miennes. Comme d'habitude (comme le chantait Claude François avant sa douche), direction la Nièvre pour passer quelques jours en famille et voir quelques amis de longue date.

  

Au fait, ça va la rentrée ? Pas trop dure ? Déprimant ?
Faut garder le moral, hein : y'a plein de belles choses qui vont passer à la télé pour cette rentrée 2025. Tu sais, ce genre de téléfilms ou de séries policières à la con avec plein d'enquêtes et de morts. Le truc bien enthousiasmant quand l'été est fini et qu'il faut retrouver la routine quotidienne, notamment avec TF1 et ses téléfilms pourris du début d'après-midi.


 

 

 

 



 

En regardant ces titres enjoués avec ces histoires pleines de bonne humeu, je me suis dit que moi aussi, je pouvais créer quelques titres et séries du même genre.

Des exemples ? Fastoche.

CAMPING TI-PUNCH
C'est un peu comme Camping Paradis, sauf que le patron du camping, Kevin Depougues, passe son temps à boire des Ti-punch plutôt qu'à renseigner ou à aider les gens.

Une question se pose : combien de temps va-t-il tenir avant d'étrangler un de ses employés ?

LES CANINES DU PEDILUVE
Les vacances sont finies. Finis la plage et l'océan. Tout le monde retourne à la piscine de Champigny-sur-Marne. Mais d'étranges disparitions apparaissent ; et ça, c'set plutôt rare que des disparitions apparaissent.
L'enquête est confiée à Sumatra Beltrame qui ne va pas mettre à longtemps à comprendre que tout se passe dans le pédiluve de la piscine municipale.
On peut parler d'une version française des Dents de la mer, sauf qu'ici, en plus d'être inintéressante et ridicule, la série n'en finit pas avec ses 125 épisodes de 2h30.

 

  

LA VENGEANCE DU CREPUSCULE
Comme son titre l'indique, on va bien se faire chier à regarder cette série policière de 6 épisodes.

  

  

LA GUINGUETTE A DES YEUX
Tu as vu "La colline a des yeux" ?
Eh bien retournes le voir plutôt que perdre ton temps à regarder cette série dont on ne connait que les noms des personnages.

Et si aucune de ces séries ne te plait, tu peux toujours passer plus de temps au boulot où, comme nous le rappelle Stanley Liquide, tu seras joyeusement accueilli...

 

Bon, eh oh : on se le fait ce trajet de Mouguerre à Nevers ????!!!!

     
Tout de suite,
l'itinéraire !

   

Afin d'éviter les bouchons des grands axes, je vais passer par les petites routes de la Haute-Vienne, de la Creuse et de l'Allier, entre autres.
Il y avait quelques lieux insolites à rencontrer dans les Landes, en Gironde, en Dordogne... mais ça faisait de trop longs détours. Je me suis donc concentré sur un village et un lieu précis : Rougnat.

  

Sac fait, appartement fermé, voiture démarrée, musique avec clé USB et Nhyx et son nouveau titre Atlas.

   

La première partie du trajet n'est pas très intéressante. Autoroute, péages, des pins, des champs à perte de vue et puis, les bouchons sur le périph' bordelais. Quitter le périph', rejoindre la Nationale 10, appelée aussi E606. Barbezieux, Angoulême, Limoges.
Je traverse Limoges. Porcelaine, musée de la Résistance (De Gaulle avait nommé la ville "Capitale du Maquis"), Limousine...
Eh oui, Limoges, limousin, limousine. Comme cherche à l'expliquer le quotidien "Le Populaire du Centre", Charles Jeantaud, constructeur-carrossier et natif de Limoges, serait le "probable inventeur de la Limousine".

   

"C'est un probable paradoxe ! La plus humble et la moins clinquante des régions de France a donné son nom à la plus luxueuse des voitures. En effet, prisée des stars et des milliardaires, les limousines défilent devant les palais et les grands hôtels. S'ils apprécient le confort et la magnificence de ces véhicules hors normes, ces propriétaires ignorent certainement tout de ses origines.

Mais pourquoi appelle-t-on ces voitures les limousines ?
Si le commun des mortels peine à trouver la réponse, les historiens les plus férus ont des points de vue divergents. Les hypothèses qu'ils émettent sont plus ou moins crédible pour ne pas dire farfelues.
Pour certains, elle doit son nom à la forme de l'habitacle de son chauffeur qui ressemblerait au grand manteau porté par les bergers limousins.(...)
Pour d'autres, ce serait le chauffeur de cette voiture qui, à l'origine, portait cette grande cape limousine.(...)
C'est un Limougeaud, Charles Jeantaud, inventeur de ce type de carrosserie, qui a donné à ses voitures le nom de sa région d'origine. Injustement tombé dans l'oubli, Charles Jeantaud a joué un rôle important dans l'histoire de l'automobile.(...)

Né à Limoges le 24 décembre 1843, ce fils de carrossier débute son activité professionnelle à Paris. Entré à la carrosserie Pillon, il y réalise ses premières expériences et sort dès 1880 sa première auto, la fameuse "Tilbury". L'un de ses véhicules électriques (eh oui, déjà !) dispute la course Paris-Bordeaux-Paris de 1895.(...)
Lorsqu'il ne pilote pas ses bolides électriques, il s'enferme dans son atelier de carrosserie. Inventeur de fiacres, de corbillards électriques, ce génial créateur ne manque pas d'idées. D'ailleurs, la Limousine nait de son imagination débordante..."

Pour connaitre la suite, tu peux aller lire l'article du Populaire du Centre ici : Charles Jeantaud, probable inventeur de la Limousine.

   

Bon, je quitte Limoges pour emprunter, enfin, les petites routes sympathiques. Dans u premier mouvement, celles-ci m'amènent à rejoindre Saint-Léonard-de-Noblat où nous nous étions arrêtés il y a deux ans (cf : DIRECTION LA NIEVRE).
Nous nous étions arrêtés au cimetière pour nous rendre sur la tombe de Poupou, alias Raymond Poulidor (ou l'inverse).

   
Cette fois-ci, je passe tout droit, mais la petite commune limousine a toujours du charme.
Direction Bourganeuf, via la route départementale D941 qui fut l'une des principales routes de déploiement et de fuite des Allemands et de leurs collaborateurs à partir du Débarquement des Alliés lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Cette route m'amène à traverser la ville de Sauviat-sur-Vige où l'usine de porcelaine "Médard de Noblat" fut à l'origine de ces soupières en porcelaine surmontée d'un animal fantaisie.
Quelques kilomètres plus tard, c'est Bourganeuf. Bon, ben, voilà.
Ce rond-point original, mi soucoupe volante, mi terrasse-parasol -habituellement fontaine- , peut nous rappeler que Bourganeuf s'engagea en 1886 sur la voie de la modernité en devenant la troisième ville de France éclairée à l'électricité, fournie par les eaux du ruisseau du Verger, puis par celles de la cascade des Jarrauds, située à 14 kilomètres d'ici.

  
Je continue en contournant le rond-point-soucoupe-fontaine pour emprunter la D941 en direction de Pontarion, petite commune de 360 habitants, bien connue pour son espace de pêche et nature de quatre hectares le long de la rivière Thaurion. C'est ici que se tient chaque année le concours national des coqs de pêche. Aaah aaah : mais qu'est-ce donc que cela ?

Eh bien, les passionnés de pêche à la truite savent que les coqs limousins fournissent les meilleurs plumes au monde pour leurrer le poisson. Prélevées deux ou trois fois par an, "hackles" sur le cou, "pelles" derrière les ailes ou "lancettes" de chaque côté des reins, ces plumes ont toutes une forme, une couleur et une fonction spécifique.

  

Je traverse Saint-Hilaire-le-Château, La Pouge pour arriver à Aubusson ; bien connu pour ses tapisseries. Maison du Tapissier, musée de la Tapisserie, manufacture Saint Jean et Centre de documentation de la Tapisserie.
Comme je ne me suis pas arrêté malgré le charme évident de la vieille ville, je te propose de regarder cette carte postale achetée il y a quinze ans lors d'une précédente visite éclaire.

Ici, on pratique la technique dite de haute lisse et de basse lisse sur un métier horizontal. Le travail, lent et difficile, requiert habileté et patience. Il faut compter deux mois de travail au moins pour la production d'un mètre carré de tapisserie.
La visite des ateliers de la Manufacture Saint-Jean est impressionnante : les lissières travaillent dans une atmosphère recueillie, jonglant avec les quelque 35 000 teintes de laine à disposition au magasin, pour rendre les nuances délicates qui ont fait la célébrité d'Aubusson.
A la Maison de la Tapisserie, on visite un bâtiment du XVIème siècle où sont reconstituées les différentes étapes de l'élaboration d'une tapisserie.
Au Musée de la Tapisserie, on peut admirer de très belles réalisations des XVIème et XVIIème siècles, ainsi que des créations modernes.

 

La Naissance de Marie, cloître Saint-Trophime, Arles.
Tapisserie vers 1786, carton de J.B. Huet, musée Grobet-Labadié, Marseille
Par Robert Valette

 

Mais comment la tapisserie s'est-elle installée ici, dans la Creuse, à Aubusson précisément ?

"On le doit à Marie de Hainaut, devenue comtesse de La Marche. Au XVème siècle, elle importa de sa patrie flamande le savoir-faire des tapissiers qu'elle incita à venir sur les bords de la Creuse dont on se plaisait à vanter la qualité des eaux acides pour dégraisser la laine et alimenter les teintures.
La vocation d'Aubusson était née et devait grandir au point que sa renommée, trois siècles plus tard, conduisit Colbert à accorder aux ateliers le titre de Manufacture royale. Mais beaucoup de tisserands étant huguenots, la révocation de l'Edit de Nantes les conduisit à quitter la France. La manufacture mit près d'un siècle à les remplacer et retrouva tout son éclat avec les cartons empruntés à Watteau. La Révolution faillit de nouveau signer sa condamnation. Grâce à Jean Lurçat et à des peintres contemporains tels Picasso et Dali, elle a retrouvé son lustre."
EDITIONS ATLAS

  

Alors,  -je ne sais pas toi-, mais moi, quand on me dit "tapisserie d'Aubusson", je pense de suite à "Licorne" ; et plus précisément "Dame à la licorne".

En fait, ce n'est pas une, mais six tapisseries du début du XVIème siècle, construites autour des cinq sens que sont le toucher, le goût, l'odorat, l'ouïe et la vue ; ainsi qu'une sixième composition appelée Mon seul désir (cf : photo ci contre).
La belle couleur rouge et la luxuriance de son fond de mille-fleurs captivent depuis toujours le regard et la curiosité tant sur son esthétisme, sa conception que sa signification symbolique et moralisante.
"Traditionnellement interprétée comme une mise en images d'une quête spirituelle, l'oeuvre peut également être mise en relation avec des allégories courtoises tirées du Roman de la Rose (XIIIème siècle) de Guillaume de Lorris.

Elle demeure un véritable monument de poésie méditative, aujourd'hui conservée et exposée au musée national du Moyen-Age-Thermes et hôtel de Cluny, à Paris." CONNAISSANCE DES ARTS
 

 

Je quitte Aubusson par une plus petite route encore, la D988, qui s'en va passer par Bellegarde-en-Marche et son ancien hôtel "Les voyageurs".



Une pensée pour le titre d'Alain Bashung,
"Les grands voyageurs"...

 

   

D'autres petits villages ensuite, dans la campagne, à la sortie de virages, nombreux sur cette portion de route. un lieu dit, "Chez Latour", virages, champs, Marcillat-la-Farge, puis Auzances. Un nom qui sonne comme celui d'un parfum. "Osez Auzances". La commune se trouve sur la rive gauche de la rivière La Noisette. C'est mignon comme nom aussi. "Osez Auzances, au parfum délicat de noisette".
    

Il ne faut parcourir que six kilomètres en direction du Nord pour arriver à la petite commune de Rougnat, l'un de mes objectifs du jour. Mais pourquoi ?

Pour se rendre au cimetière du village afin de se recueillir sur la tombe de Pierre Cour, auteur entre autres de la chanson "Les filles de mon pays", interprétée par Enrico Macias ?
Eh non.

   
Si je suis ici, c'est pour aller au numéro 10 de la Grande Rue où un particulier a décoré son jardin de façon très originale.

 

Eh oui, c'est le jardin d'Alain Plouchol-Blanchot, jeune retraité de 63 ans, qui, depuis quelques années, collectionnent les figurines de schtroumpfs. Il en a plus de 4500.
Des figurines de toute taille. Partout ! Le long de la clôture, sur le rebord des fenêtres, sur les gouttières...

 

Avant de se lancer dans cette collection schtroumpfante, Alain exposait sur ses murettes des fèves de galettes des rois. Puis, lassé, il a tout enlevé et revendu pour se lancer dans une autre collection.

"Ca a commencé fin décembre 2020 quand mon neveu m'en a donné, puis je ne me suis plus arrêté. Tout petit, j'avais des BD et j'ai désormais des T-Shirts mais je fais aussi des dessins. Par contre, je ne laisse aucune figurine dans la maison. Tout est dehors pour en faire profiter tout le monde.", témoigne Alain pour le journal Ouest-France.

Et bien sûr, tout ceci mérite de l'entretiens.
Les Schtroumpfs sont collés avec de la Patafix et sont disposés selon des thématiques (J.O., métiers, sports,...). Deux fois par an, Alain les nettoie à la brosse à dents pour freiner leur vieillissement accentué par la pluie et le soleil.

 

 

Alain Pouchol-Blanchon continue d'acheter des schtroumpfs sur Internet et les brocantes ("Pas plus de 50 euros par mois"). Il reçoit également des dons et ses proches lui offrent toujours d'autres figurines à Noël. Il collectionne également les parfums Schtroumpfs, les savons schtroumpfs, les affiches schtroumpfs, les T-Shirts schtroumpfs,...
"Mais le Graal, pour lui, serait un immense Schtroumpf au milieu de sa cour. Une reconnaissance supplémentaire pour celui qui a déjà eu les honneurs d'un courrier de la société officielle des Schtroumpfs pour le féliciter de sa collection." OUEST FRANCE

  
Un autre lieu dédié aux Schtroumpfs existe en Espagne. Il s'agit du village de Juzcar, appelé également "le village bleu" ou "village des Schtroumpfs".

Photo : Cargest.com

C'est à l'occasion d'une campagne promotionnelle pour la sortie du film Les Schtroumpfs en 2011 que le village a été sélectionné et entièrement peint en bleu. Cette transformation devait être temporaire (normalement, il devait être repeint en blanc), mais après une consultation populaire, les habitants ont décidé de conserver cette couleur bleue. En se promenant dans le village, on découvre également des peintures, des fresques à l'effigie de l'univers des petits bonhommes bleus, créés par le dessinateur belge Peyo en 1958.

 
Maintenant, on peut se poser la question... qu'est-ce qu'on se pose comme questions dans ce billet ?!... : "Comment sont nés les Schrtroumpfs ?"

Réponse.
 

Peyo et Franquin (créateur de Spirou et Gaston Lagaffe, entre autres) déjeunent ensemble un beau jour (ou pas) de 1957. Ne parvenant pas à trouver le mot "salière", Peyo demande alors de lui passer...
"Je lui ai demandé à table de me passer le... le... et ne trouvant pas le mot je lui ai dit : "Passe-moi le schtroumpf." Il m'a dit : "Tiens voilà le schtroumpf." Je lui ai dit : "Merci de me l'avoir schtroumpfé, quand je n'en aurai plus besoin je te le re-schtroumpferai"." (Peyo).
Les deux hommes se sont ensuite amusés pendant tout le repas à parler Schtroumpf en remplaçant tous les substantifs par "schtroumpf". Une fois la langue schtroumpf inventée, Peyo et ses conseillers ont inventé le peuple qui correspondait à la langue.

Pour en savoir plus sur la suite de l'aventure, tu peux lire l'article d'Elsa Mourgues pour Radio France : A L'ORIGINE DES SCHTROUMPFS.

   

   

Je quitte Rougnat. Toujours par les petites routes. De toute façon, la petite commune est bien entourée par la campagne creusoise.
  

Tiens, HOP,
comme ça pour rien,
une petite recette typique du département :

 

 

La route D996 me fait passer de la Creuse au Puy-de-Dôme par les communes de Fontanières où se trouve l'église Notre-Dame-de-la-Route. Pas banal. Viennent ensuite les communes de Chambonchard, Marcillat-en-Combraille, La Crouzille, Montaigut-en-Combraille, Lapeyrouse...
  

Ah, un rond-point
avec un truc dessus !


Je pensais que cet objet "cycle" avait été placé ici car son inventeur était natif du village... mais non. Je continue en passant par Montmarault qui marque mon entrée dans le département de l'Allier.

  

Passage à
"avoir...

 

Puis je décide de suivre la D945...



...pour me rendre à Noyant-d'Allier et faire un petit tour à la Pagode.
Nous nous y étions déjà rendus il y a trois ans (cf : Hallucinations et hommages auvergnats).

  

Quelques photos...

  

Allez, le temps est venu de rejoindre à présent et directement Nevers, préfecture de la Nièvre.
Pour cela, je passe par Souvigny, puis je traverse la belle et grande forêt domaniale de Bagnolet avant de rejoindre l'ancienne Nationale 7 à hauteur de Villeneuve-sur-Allier.

   
Quelques 40 kilomètres plus loin, j'arrive à Nevers où le tag spécial rugby est toujours présent.

   

   

    

    

 

 

 


 

 

 

 

Commentaires
F
Wouaouh, SUPERBE RANDONNEE DE VILLAGES!! J'adore!! J'ai appris sur des créateurs et celui a qui crée la 1ère auto électrique!!! Bref, tu es un voyageur qui me fait découvrir ou redécouvrir la France ou autre!!MERCI A TOI Bisous Fan
Répondre
J
Merci Fan ! Prochain billet sur les petits villages de la Nièvre. Bon week-end, la bise.