Un peu de fraicheur dans ce monde de canicule...

11 août 2025

Un peu de fraicheur dans ce monde de canicule...

Ah ben mon vieux, on sait plus comment s'habiller ! Un coup, y pleut ; un coup, y fait pas chaud ; un coup, c'est la canicule !

Comme dirait un autre : "La canicule, tu l'aimes ou tu nous quittes".
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

Bon, on va tergiverser pendant des plombes en y allant par quatre chemins. On va prendre l'hélicoptère direct pour se l'avouer à nous-mêmes à l'aide des médias journalistiques qui n'arrêtent pas de le dire et de le répéter ; voire même de le répéter et le dire : "Y fait chaud !"

Avec la famille Canon, nous avons donc pris la voiture pour quitter la côte basque débordée de touristes et de physalies afin de rejoindre le Béarn et ses belles rivières appelées Gaves.
Leurs eaux proviennent des montagnes pyrénéennes, se faufilent entre vallées, forêt et champs de maïs.
Nous nous sommes trouvés un petit coin bien tranquille du côté du village d'Audaux, bien con nu pour son restaurant institutionnel "Auberge Claverie", où on y sert une délicieuse garbure... mais pas aujourd'hui.

Aujourd'hui, c'est petit apéro au bord de l'eau -apéro de festival, festivals d'apéro- puis sandwichs.

On prend le temps. On est bien. A l'ombre, le son de l'eau du Gave qui s'écoule lentement.
Un petit jeu ?
OK.

Tu connais le fameux "Où est Mimine ?", jouons ici à...

Où EST LE HéRON ?

Ah oui : pas facile ! Et pourtant, il est bien caché, là, quelque part, dans cette photo.

ALLEZ, ON ZooME !

Toujours pas ?
C'est vrai qu'il a fait fort !

ALLEZ, ON RE-ZooME !

Toujours pas ?

Un peu de recherche...

Non ?

Alors,
voici la réponse :

Et voilà !

Bon, ceci étant dit, retournons ~~à nos hérons~~... à nos moutons !
Nous avons bu l'apéro, nous avons mangé nos sandwichs, nous avons trouvé le héron perché.
Il est temps d'aller se baigner, comme le chantait The Liminanas il y a huit ans avec leur chanson "El beach".

Pas de sable, pas de gens, mais une bouée salamandre. Il faut la gonfler un peu beaucoup. Mais quand c'est fait, ça a d'la gueule.

Il ne reste plus qu'à la mettre à l'eau et à tenter de rester dessus au grès du courant.

Et une fois que l'équilibre est trouvé, il n'y a plus qu'à se laisser aller au grès du courant tranquille. Quelques aigrettes passent au-dessus de ma tête, curieuses. Le son du clapotis du Gave sur les rochers... Fraicheur et douceur.