Un pic, une bière : LE PIC D'ORHY (64-Espagne)

Tu as aimé "Un lac, une bière" ? Tu as aimé "Une rando, une bière" ? Tu aimeras tout autant peut être cette nouvelle série baptisée "Un pic, une bière".
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

Mais il y en a plein d'autres encore, comme "Un hamac, une bière", "Un panneau, une bière", "Une brocante, une bière", "Un vélo, une bière"...

...Ou encore "Un sombrero, un Ricard", ou "Un déguisement, une bouteille de Beaujolais" sans oublier "Un pottok, un biberon".

Hein ? Bon.

Allez : et c'est reparti pour prendre un peu d'altitude !
   
Comment te dire : le pic d'Orhy, c'est un peu un sommet mythique du Pays Basque parce que c'est le premier sommet pyrénéen de plus de 2000 mètres lorsque tu quittes l'océan Atlantique.
Ouais, ouais, ouais. Je sais qu'il y en a qui s'en foutent une peu de ce genre de remarque, mais quand même : il faut le dire. 2017 mètres d'altitude très précisément, 2021m pour d'autres. Sa position multi-frontalière en fait un formidable promontoire pour contempler les montagnes, plateaux et plaines alentours ; de la Navarre à la Soule en passant par Iraty et le pic d'Anie. Le tout à 360°.
Ce pic d'Orhy a souvent interpellé mon regard lorsque j'empruntais les nombreuses petites routes et autres sentiers du pays basque. Tout comme le pic d'Anie (2507m), sa pointe est facilement reconnaissable.
Que ce soit depuis Iparla, ou Iraty, ou Larla, ou Irrouléguy, ou l'Autza...

ALLEZ,
C'EST PARTI !

  
Départ de Mouguerre pour rejoindre Port de Larrau qui, comme son nom ne l'indique pas, ne se trouve pas en bord de mer, mais en altitude, sous l'apparence d'un col faisant la jonction entre la Soule française et la Navarre espagnole. C'est de là que je partirai pour faire la randonnée, mais tu peux partir d'autres endroits si tu veux, comme depuis Ibarrondoua (9,28km de marche), ou depuis Les Chalets d'Iraty (17km de marche), ou depuis le Col du Méhatzé (13,4km de marche).

Ah oui, y'a un peu de route... Hein !!!!!!... La vache : 2h13 de route !!!!! Ohlalalala, je vais passer plus de temps dans le voiture que dans les montagnes !!!

Dans le poste radio rythmé par ma clé USB, c'est Slow Nomaden qui passe...

Ah oui, c'est un beau son et un bon rythme pour parcourir les routes basques afin de rejoindre l'objectif du jour.
Je passe par Villefranque et la route des cimes avant de rejoindre Hasparren et sa fresque, puis je pénètre dans ce pays basque verdoyant avec ces petites collines et montagnes, pâturages où brebis et vaches évoluent en toute quiétude... Bonloc, Hélette, Irissarry, Suhescun, Lacarre... J'aime bien cette route, la D22. Elle s'arrête au niveau du croisement avec la D933, allant de Mont-de-Marsan à Arneguy. Je l'emprunte pour rejoindre Saint-Jean-le-Vieux avant de partir sur les hauteurs d'Iraty.

Quelques virages, une belle montée parfois jusqu'à 11%. J'arrive à hauteur de la chapelle Saint-Sauveur d'Iraty où j'aime bien faire une pause pour regarder la route de crète parcourue et les montagnes alentours.

 
La chapelle connait quelques légendes, comme celle de Basajaun et le berger ou encore celle de de Xaindia.
Près de la chapelle se trouve une petite construction carrée, sorte de niche qui abritait une statuette en bois polychrome très ancienne, représentant une jeune fille, un bras levé, l'autre tenant une houe. Il s'agit de Xaindia (la sainte). Etant sortie la nuit pour chercher cet outil, elle fut emportée dans les airs par des esprits démoniaques. En survolant la chapelle, elle dit une prière et les esprits la déposèrent sur le sol.

  
Arrivée au col de Burdincurutcheta... oui, c'est pas facile à prononcer la première fois que l'on rencontre ce nom, mais on s'y fait. 1135 mètres d'altitude.
On redescend en direction de la vallée où coule la rivière Iraty.

Puis on remonte en direction des Chalets d'Iraty. De là, nous avons une belle vue sur les montagnes pyrénéennes avec, en tête, le pic d'Anie.

 
Mais aussi sur la droite, une première apparition de l'objectif du jour : le pic d'Orhy.

Belle pointe !

On redescend. cette fois-ci en direction de Larrau.

Belle descente !

Après ces 10 kilomètres de descente, j'arrive à Larrau. Son église, sa Vierge à l'enfant en bois polychrome du XVIème siècle.

De Larrau, je prends plein sud pour attaquer une nouvelle montée vers le point de départ de la randonnée du jour... ben oui, on va que faire de la bagnole quand même !... ; et ce point de départ est Port-de-Larrau, situé à 1578 mètres d'altitude.
L'ascension côté français est plus difficile que celle du côté espagnol. Elle est même placée "hors catégorie" lors du passage du Tour de France (en 1996 et 2007). Au départ de Larrau, c'est 15,3km de montée avec un dénivelé de 1205 mètres. Le pourcentage moyen est de 7,9%, mais avec de longues sections à 10% et un maximum de 1% à l'approche du sommet.

 
Cette route D26, également appelée "Route de la Navarre", est magnifique et surprenante, traversant de belles estives avec une vue panoramique sur quelques sommets basques et pyrénéens.

Arrivée au sommet !

Ah oui, y'a des panneaux !
Ici, nous nous trouvons sur la frontière franco-espagnole, entre le département des Pyrénées-Atlantiques et la communauté de Navarre, mais aussi entre Pays Basque, Soule et Navarre.
Ainsi, si tu te posais la question "Mais pourquoi disait-on 'De France et de Navarre ?", saches que la Navarre était-est cet endroit très éloigné du reste de la France. La Basse-Navarre est en fait cette partie de la France, entre la Soule et l'Espagne.
L'expression "de France et de Navarre" signifie finalement "de partout".

Ceci étant dit, maintenant que nous sommes arrivés au Port-de-Larrau, nous pouvons descendre de voiture pour constater qu'il n'y a pas de bateaux.

Des panneaux et des voitures, oui ! Des Espagnols qui parlent fort aussi ! Mais pas de bateaux. Tout simplement parce qu'en montagne, un "port" est un "col". Ainsi, on comprend mieux l'étymologie du nom de la ville de Saint-Jean-Pied-de-Port qui peut "se traduire" par Saint-Jean au pied du col, en l'occurrence, de Ronceveaux.

BREF !
Sac chargé sur les épaules, chaussures lassées : je peux me lancer à l'assaut de l'ascension du Pic d'Orhy, dont la pointe-sommet est ici aussi facilement reconnaissable... et indiquée.

 
Des chiffres ?
OK, fastoche.
  
Distance jusqu'au sommet : 2,2 km.
Dénivelé : 433m (de 1578m à 2017m).
Temps de marche : environ 2 heures.

C'EST PARTI !

Je pars par le petit sentier qui passe à proximité d'un beau bouquet de Gentianes acaulis.

Et déjà, un premier arrêt.
Oui, je sais, : on n'a fait que deux mètres et, déjà, on s'arrête !
Mais on n'est pas pressé, tranquille, c'est le sud-ouest.
J'ai fait des recherches sur cette Gentiane bleue-acaulis car son nom me rappelait qu'il y en avait dans la Suze.
  

La Suze, oui, tu sais, ce petit alcool français qu'on aime boire le dimanche, parfois avec un peu de crème de cassis dedans et que... oui bon, ne nous perdons pas ! D'autant plus que ce n'est pas la même Gentiane qui est utilisée pour composer cette alcool créé au XIXème siècle par Henri Porte d'après une recette du laboratoire de son associé, Fernand Moureaux.
Histoire intéressante que la création de la Suze. Si, si, si !
Tout d'abord, l'origine de son nom serait (peut être) lié à Suzanne Jaspart, belle-sœur de Fernand Moureaux, qui s'en faisait servir quand elle jouait sur les courts de tennis de Saint-Maur, non loin de Maison-Alfort. Une autre thèse reposerait sur le fait que la Suze trouverait l'origine de son nom d'après ce cours d'eau éponyme situé dans le Jura suisse, lieu d'origine du produit.
Car, oui, en effet, la Suze aurait été créée dans une modeste bâtisse en contrebas du Pré-aux-Bœufs (lieu-dit du village de Sonvillier), juste à côté de la rivière Suze.
Pour les anciens de la région, c'est un herboriste de Sonvillier, Hans Keppeler, qui aurait mis au point la formule. La boisson ne s'appelait alors pas encore Suze, mais "l'Or des Alpes", une sorte de potion à base de gentiane que Kappeler vendait dans les fermes de la région avec d'autres eaux-de-vie. Ruiné et en mauvaise santé, ce distillateur aurait été dans l'obligation de vendre sa formule à un négociant français, le dénommé cité plus haut Fernand Moureaux.

Alors, tout ça, c'est bien joli, mais que peut-on faire avec la Gentiane bleue-Acaulis ? Hein ?
Pour cela, je me suis reporté sur le site internet Willemsefrance.

   
"Les composés amers présents dans la gentiane bleue stimulent la production de bile et favorisent ainsi la digestion des aliments. Ils peuvent également aider à soulager les symptomes de l'indigestion, tels que les ballonnements et les crampes d'estomac. Par ailleurs, la Gentiane Bleue possède des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes qui peuvent contribuer à renforcer le système immunitaire et à protéger contre les maladies chroniques.
  
La Gentiane Bleue est souvent utilisée dans la préparation de tisanes et de teintures. Pour préparer une tisane, il suffit de faire infuser une cuillère à café de racines séchées dans une tasse d'eau chaude pendant 10 minutes environ. La teinture de Gentiane Bleue peut être utilisée en ajoutant quelques gouttes à de l'eau pour en faire un boisson tonique.
 
La Gentiane Bleue est également appréciée en cuisine pour son goût amer unique. Les feuilles et les fleurs peuvent être utilisées comme ingrédients dans les salades, les sauces et les desserts. Elle est souvent utilisée pour ajouter de la saveur et de l'amertume à divers plats."

Ben eh oh, dis don' : sacrée Gentiane Bleue ! On ne la regarde plus du même oeil avec toutes ces informations sur ces facultés diverses.

Bon... Y'a du sentier à gravir, là.
Je quitte définitivement les envions du parking du Port-de-Larrau pour entamer sérieusement l'ascension vers le pic d'Orhy.

 
Oh, mais qu'est-ce que c'est que ces fleurs jaunes sur le flanc de la première montagne ?

  
Approchons-nous...

 
Ah oui : ce sont des Renoncules âcres, également appelés pour les plus jeunes d'entre nous "Bouton d'or". Ils sont ici mêlés à des Gentianes (oui encore !) de printemps.
Alors... hein... bon... C'est bien ça, les Renoncules âcres ? Qu'ess-ce ça fait ?
Allons voir ce que dit le site internet Respe :
"Le Renoncule âcre, ou Bouton d'or, est très toxique pour les équidés. Les équidés intoxiqués peuvent présenter des inflammations des zones non pigmentées ou encore des inflammations gastro-intestinales, des coliques et des diarrhées. Elle peut également chez l'humain provoquer des irritations de la peau et des muqueuses."

Bon, ben OK. On va continuer.
Le sentier devient sente peu de temps après le départ du parking.

  
Avec d'un côté la Navarre espagnole et, de l'autre, le col partie française.

Très vite,
le col de Port-de-Larrau s'éloigne...

L'ascension se poursuit tranquillement. Certes, ça monte un peu, mais c'est pas méchant. Je prends le temps de regarder autour de moi. Le sentier est presque à flanc de montagne et se faufile entre terre, pierres et fleurs variées, colorées.

  
Une petite demi-heure après le départ, j'arrive à un point que j'appellerai intermédiaire car il propose une "très petite plateforme" herbeuse au pied de la montagne nommée Orhy Chipia.

  
Nous l'avons déjà vu : Orhy (Orhi) proviendrait du basque "Orre" qui veut dire "Genévrier". Quant à Chipia, il provient du basque xipi qui signifie petit.
Autrement dit : petit genévrier. Mais aussi petit Pic d'Orhy. Son sommet culmine à une altitude de 1926 mètres.

   
Mais ce qui capte mon regard, c'est surtout sa belle falaise percée et abrupte autour de laquelle planent vautours et choucas.

  
Et déjà, à cet endroit, nous avons un premier panorama sur le sud et sur la Soule avec une intrigante barrière nuageuse blanche.

  
Allez, on repart pour attaquer une partie un peu plus technique, mais toujours tranquille.
 

Il suffit de s'aider de la main courante qui est fixée dans les rochers.
 

Et une fois passé, regarder le parcours accompli derrière soi.

J>e marche à présent vraiment à flanc de montagne. Sur ma gauche, une très belle pente qui laisse envisager une belle descente mortelle si on se loupe.

  
Hein ? Mais noooooooon, je n'exagèèèèèèèère pas !!!

Je poursuis mon évolution sur ce flanc de montagne. Deux embranchements à suivre, bien indiqués par des panneaux.

 
Ces indications permet d'"isoler" les randonneurs qui montent de ceux qui descendent car le sentier est assez étroit.
J'arrive au pied du pic d'Orhy afin d'attaquer l'ultime ascension.

Vue sur le pic d'Orhy,
face Ouest.

La dernière ascension est assez "vertigineuse" ; le petit sentier se faufile vraiment à flanc de montagne. Mais rien de bien méchant quand on n'a pas le vertige.

Je contourne le sommet par la face nord avant d'attaquer l'ultime-dernière ascension pour atteindre la borne sommitale.

    
Un quart d'heure plus tard,
j'atteins le sommet.

Il y a un peu de monde. Mais à cette période, et en pleine semaine, ça va. On ne fait pas trop la queue, ça ne parle pas dans tous les sens des problèmes du gamin qui n'aime pas l'école, ou de l'augmentation du prix des pêches chez Lidl, ou du nouveau programme de Bayrou...
Non, non, non. Rien de tout ça. Aujourd'hui, les gens qui sont au sommet du pirc d'Orhy, eh ben, vois-tu : ils ferment bien tous leur gueule ! Ouaip, et ça, c'est agréable !

Surtout face à un tel panorama à 360° !

Il suffit juste à présent de s'asseoir dans un écrin d'herbe tapissé par les vents pyrénéens, puis quitter son sac à dos pour qu'il rejoigne lui aussi ce sol montagneux, puis étendre ces jambes face au panorama ambiant sur lequel le regard ne parvient pas à se poser ; tellement ce panorama est ample, et regorge de vues vagabondes, à la recherche de sommets at autres petites particularités de prime abord invisibles puis particulières. Puis source d'interrogations.

Allez, faisons le tour avec les yeux et le corps immobile. Bien immobilisé face à ce panorama accompagné d'une petite bière belge avec modération.

Tout d'abord, face à nous, plein sud, le panorama le plus curieux, le plus intrigant, le plus interpellant.
Quels sont ces sommets qui nous font face, là-bas, de loin...

Plus près !

    
PLUS PRèS !

Face à nous, depuis le sommet du pic d'Orhy, à 2017 mètres d'altitude, nous devinons...
  

Le Balaïtous, les Trois Rois et l'Ansabère.
 

Le Mallo Acherito, facilement reconnaissable à cette forme géologique plus ou moins allongée.

Le Moulle de Jaut, pas très connu ; voire même ignoré. On ne sait pas trop pourquoi. Pour son nom ? Pour sa situation géographique ? Son accessibilité difficile (1300m de dénivelé sur 6km) ?
Pourtant, d'après certains vrais randonneurs, la vue depuis son sommet est tout simplement magnifique.

Mais bien sûr, celui que l'on en peut louper, celui qui nous hypnotise par sa silhouette originale et visible de tellement loin... Hein ? Ah non, pas le Pic de Midi d'Ossau, cetet fois-ci ; mêm esi on n'y pejnse...
Non, celui qui nous fait face encore une fois, mais cette fois-ci depuis le sommet du Pic d'Orhy, c'est bel et bien le Pic d'Anie depuis ses 2507 mètres d'altitude avec sa silhouette pyramidale vierge de toute végétation.

Et puis, le regard vagabonde alentours.
A l'ouest, le prolongement du Pic d'Orhy où certains randonneurs vont se poser ou se prélasser pour être loin des passages incessants de randonneurs bavards, photographes et abscons, tant dans leurs paroles que leurs comportements.

Un petit coup d'œil sur le Nord du Pic pour apercevoir le pic de Bizakarzé, façonné par le temps et la météo, comme les crètes d'Iparla.

A l'Ouest, vue panoramique sur la Navarre, où l'on voit l'étendue de verdure et de la forêt présente.

  
Au Sud-Ouest, une vue plongeante sur le col du Port-de-Larrau. Eh oui, on voyait le sommet du pic d'Orhy depuis le col, il n'y a donc pas de raison que l'on ne voit pas le col du Port-de-Larrau depuis le sommet du pic d'Orhy.

Petit zoom sur les méandres de la route sinueuse conduisant au col, notamment avec cet enclos destiné à encadrer-enfermer les brebis pour les tondre.

   
Un petit coup d'oeil à gauche et au nord pour apercevoir un bout du village de Larrau.

Bon... On est bien là... Au-dessus de tout, loin du bruit et du monde... Mais il va falloir redescendre... une fois de plus...
Le sentier de retour bien balisé nous invite  (comme dit précédemment) à prendre une autre direction afin de ne pas se gêner entre randonneurs qui montent et randonneurs qui descendent.
D'autres vues s'offrent alors à moi, plus sur le versant nord de la montagne, en direction des Landes et du proche Pays Basque avec la route menant à Iraty.

      
Une vue furtive sur le lac d'Irabia,
Là, en bas, tel un mirage lointain inaccessible;

Et puis, une belle vue sur les crètes passées tout à l'heure lors de l'ascension.

Après une grande demi-heure de descente tranquille, je rejoins le col de Port-de-Larrau et la voiture.
La randonné fut rapide. Je n'ai pas tellement envie de repartir par les mêmes routes qu'à l'aller. Je décide donc de passer du côté espagnol pour rejoindre plus tard et plus loin la frontière espagno-française à hauteur de Dancharia.

Tout de suite,
la carte.

   
Je quitte le Port-de-Larrau par l'Espagne. Belle descente et belle vue sur le pic d'Orhy qui expose sa silhouette pyramidale.

   
Ce nouvel itinéraire routier m'amène à passer par la ville d'Ochagavia, dans la vallée de Salazar, à la confluence des rivières Anudna et Zatoya.
De belles maisons traditionnelles aux façades blanches et aux volets marrons bordent la rivière Anduna que l'on peut franchir par un beau pont médiéval.

  
Je me promène au hasard des rues et des ruelles pavées pour, finalement, rejoindre l'église San Juan Evangelista.

J'entre à l'intérieur de l'édifice religieux par le grand portail.

Etonnant, non ?
L'église conserve des restes de l'époque médiévale (XIème siècle) et des XVIIIème et XIXème siècles.
Les trois retables de style renaissance du XVIème siècle sont impressionnants et captivent de suite l'attention.

Le chœur a conservé des sièges avec des détails et des figures dénudées taillées sur les dossiers et les accoudoirs lisses à l'exception du principal.
L'église conserve également de nombreuses pièces d'orfèvrerie et quelques tissus comme celui de la Magdalena (d'après Wikipedia).

Je regagne la voiture pour reprendre la route en direction de la frontière espagno-française. Je passe, entre autre, par la ville de Jaurriéta qui m'intrigue par son panneau routier.

Quelques kilomètres plus tard, je retrouve Mouguerre.
Fin de journée.
  
Le soleil se couche en teintant le ciel de quelques couleurs rosées.

On se quitte avec la petite vidéo récapitulative de la randonnée au Pic d'Orhy.
 

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Comments

[Françoise Grandin]

OH enfin, les vacances blog terminées, je peux de nouveau me régaler avec une superbe grimpette que je vais partager sur mon FB!! Je ne parle pas du début du post mais je constate que tu t'es bien régalé !!hihi Bisous Fan

[Jénorme]

Bonnes vacances Françoise ! La bise