LAC DE LHURS (64)

Fait beau, y pleut !

Fait chaud, fait froid !

C'est tout sec, c'est carrément inondé !

Neige en Europe de l'ouest,
canicule en Europe de l'Est !

Nous pourrions tenter de trouver des réponses à ces instabilités météorologiques. Par exemple, ces profonds dérèglements climatiques proviennent-ils des émissions de carbone émises par les hommes (et les femmes) ou des ondes wifi omniprésentes dans notre bas-monde ?
Mais, quand soudain, ne voilà-t-il pas...

Oui, avec toute cette pluie et cet été qui ne vient pas, il faut savoir rester philosophe.
Et ça tombe bien... - ouah la vache : enchaînement là putain, oh oh oh, fastoche !- ... oui, ça tombe bien puisqu'il y a une semaine débutaient les écrits du bac 2013 avec la traditionnelle épreuve de philosophie.
Oula qu'on aime la philo, ici !
Ooooh qu'on adore se prendre la tête sur des questionnements existentielles !
Mais si, mais si ! C'est bon ça bordel ! Ah ah ah ah !!!

Cette année, au programme : morale, politique et travail, un Mars aide à te soutenir !
Ouais, déjà, j'ai tout faux, je suis complètement bouffé par le slogans publicitaires, je ne parviens plus à réfléchir par moi-même (&M's) ! Ah putain, cette saloperie de société de consommation m'a bouffé la moelle jusqu'à l'os-caro.com !!!
Aaaaaaaaaaaaaaahhhh !!!!

DONC BREF AINSI, les sujets en cette année 2013 après J.C. étaient (Lipton Yellow) :
- Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique ?
- Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?
- Que devons-nous à l'État ?
- Interprète-t-on à défaut de connaître ?
- Le langage n'est-il qu'un outil ?
- La science se limite-t-elle à constater les faits ?

De là, nous pouvons nous amuser, tout simplement, le plus naturellement du monde, à réaliser un petit mélange de tous ces sujets. Cela donnerait ainsi donc bref à peu près cela :

MEDLEY PHILO 2013 : 
Le travail permet-il de ne pas s'intéresser à la politique qui n'est qu'un outil ne faisant que constater les faits à défaut de les connaître ?

Eh oui :  nous sommes ainsi bref donc parvenus à condenser notre maigre existence contemporaine en une phrase questionnative (ce mot n'existe pas et j'm'en fous !) ! Ouaiiiiassss, ça fout la pêche, non ?

QUESTION-REPONSE AU LECTEUR

1) Si toi avoir encore la pêche après ça, toi pouvoir continuer à lire la suite de ce billet.
2) Si toi commencer à ressentir un grand doute quant à la suite peut être déprimante de ce billet, toi devoir changer au plus vite de site internet ou regarder en boucle cet extrait de film...

Continuons dans les actualités qui ne servent à rien de prime abord, mais qui nous renseignent un peu sur les gens qui nous dirigent.
Aujourd'hui, c'était aussi la remise des prix pour la phrase politique la plus drôle de l'année au festival "Humour et politique". Cette année, c'est Gérard Longuet qui décroche la palme avec sa phrase : "Hollande est pour le mariage pour tous... sauf pour lui."
Remarquons que Jean-François Copé a obtenu le Prix spécial du Jury avec son "A l'UMP, nous apprenons la démocratie, c'est assez nouveau." Et puis, notons également que c'est Jean-Luc Mélenchon qui obtient le Grand Prix du Tweet 2013 avec...

Par contre, Edouard Balladur aurait peut mérité d'être primé également avec son tweet qui valait aussi son pesant de rires...

 

Dans ce palmarès, nous pouvons également regretter que le jury n'ai pas retenu au palmarès la magnifique phrase que Bernadette Chirac lâcha après les élections : "Rendez-vous compte, dans ma famille ils ont tous voté Hollande. Sauf Jacques ; mais il ne le sait pas".

Oui, oui, oui : les gens sont complètement déstabilisés ! Par la météo ! Par les affaires ! Par la politique ! Par la société ! Par le dopage dans le cyclisme !
Afin de ne pas complètement perdre pied, certains décident, coûte que coûte de poursuivre leurs activités saisonnières, comme si de rien n'était...

Pendant que d'autres encore, plus nombreux cette fois, semblent avoir perdu le sens des priorités. Un exemple ? Tranquiiilllee !
Aujourd'hui l'économie de la France est au plus bas, les gens vivent de moins en moins bien et le chômage augmente... Mais ça c'est moins important que le mariage gay . Peut être que le jour ou les gens iront dans la rue pour ce qui en vaut la peine, la situation évoluera !

Mais le soleil existe ! OUI !
La super-lune aussi, mais on s'en fout !

Dimanche 23 juin 2013.
La lune était 14% plus grande
avec une luminosité augmentée de 30%

Photo : Victor R. Caivano

OUI ! Le soleil existe !
François l'a rencontré en Corse pendant qu'il réalisait le tour de l'Île de Beauté en toto décapo. La preuve avec ces magnifiques photos prises depuis l'hôtel des Roches Rouges, à Piana (avec un peu de Bonifacio dedans parce que c'est impressionnant) :

 

  
Photos : François Merci François

OUI ! Le soleil existe !
C'est sûr ! Il suffit de le trouver ! Là, quelque part...
Je décide alors, à mon tour, de me lancer à sa recherche. Après quelques heures de recherches et de réflexion intensives, je prends la direction des Pyrénées ; et plus précisément de la vallée d'Aspe ; et plus précisément du cirque de Lescun ; et plus précisément : du lac de Lhurs.
Et là, tu me dis : " - Mais pourquoi le lac de Lhurs ? Est-ce que tu ne racontes pas un peu n'importe quoi comme connerie toi aussi, Jénorme ?
Et là, je te réponds : " - Prrrrr, j'en sais foutre rien, mais on y va !"

°                       °

Je pars de Biarritz... J'aurais très bien pu partir d'une autre ville, mais vu que j'étais à Biarritz, je suis parti de Biarritz. C'était beaucoup plus simple... Par exemple, je n'aurais pas pu partir de Vesoul en étant à Biarritz... Hein, vois-tu, tu comprends ? Hein ? OK, génial !
Un bon vieux ciel gris emplis de nuages bien laiteux domine la plage du casino. Même l'océan s'est retiré pour aller voir ailleurs ; ce qui nous laisse à loisir le plaisir de remarquer la diversité de l'architecture biarrote...

Ah merde, y'a un con qui a posé un rocher devant ; du coup, on ne voit pas bien !

Ah bordel : y'a un autre con qui a foutu une jumelle devant !!!!

Ah là, voilà !

Regarde ce mélange d'architectures : de l'immeuble qui ressemble à un paquebot sur l'extrême droite (pas de politique SVP !) aux appartements rouges-et-blancs basquoïs en passant par le casino Art Déco, etc.

BON ALLEZ :
on n'a pas que ça à foutre !
Y'a de la route !

Biarritz-Bayonne-Mouguerre-...

    
   

             

      

...Bedous-Accous-Lescun !

Petites routes de montagne, sillonnant le plateau du cirque de Lescun, dont nous avons déjà maintes et maintes fois parlé ici, mais c'est tellement beau !
Après 2H16 de route, j'arrivais au lieu de départ de la randonnée pour le lac de Lhurs. Un lieu nommé Parking d'Anapia, comme l'île péruvienne.
Et là tu me dis : "- OK, d'accord, c'est bien tout ça ! Lescun, Anapia, ouais ouais ouais ! Mais est-ce que t'as l'beau temps ?"
Et là, je te dis : " - Regarde plutôt cette vidéo !"

A LA RECHERCHE DU SOLEIL
AU LAC DE LHURS
État des lieux, partie 1

Ah ben ouais, c'est comme ça et pas autrement ! On reste calme, on a dit qu'on la faisait cette randonnée à la con DONC on y va !
D'après les différents guides, il me faudra marcher pendant plus de 2h30 avec un dénivelé de plus de 700 mètres avant d'atteindre le but ultime situé à 1691 mètres d'altitude ! Oui : 1691 m précisément ! Pas 1690, pas 1692 ! 1691 ! C'est un peu comme la bière 1664 ! C'est pas 1663, ni 1665, mais bel et bien 1664 !
Pour cette randonnée, j'ai prévu, bien sûr, d'atteindre le lac, mais aussi de boire un bon verre de rosé au soleil. Il faut savoir allier force et robustesse, ainsi que randonnée et rosé.

Pour le moment, comme il est très difficile de s'extasier devant les peut être grandioses paysages pyrénéens traversés, je ne perds pas le nord ni espoir en me disant que l'appareil photo qui m'accompagne doit servir à quelque chose (PS : MERCI NANIE !!!)
Avancer dans le brouillard, c'est comme progresser dans une sorte de nuit blanche ; dans un environnement que je ne vois pas, que je n'ai jamais parcouru. Tout est à découvrir et, pourtant, je ne vois rien. La forêt prend des allures de théâtre d'ombres chinoises. Leurs silhouettes se dégagent sur un fond blanc impénétrable.

LE SENTIER DU LAC DE LHURS
Vu par temps de brouillard

Traversée de la forêt mystérieuse

 
Apparemment, ici, je serai au pied des puissants contreforts du Billare

Silhouettes d'arbres se détachant sur fond blanc de brouillard

Bon, c'est pas mal ces photos de brouillard sur la forêt et sur le sentier, mais peut être que, toi lecteur, tu vas vite te lasser. Je peux ajouter quelques mots pour illustrer cette série en te disant qu'il fait humide, que la température doit être de 14° et que, quelques fois, des bruits viennent chatouiller mes oreilles. Glissements de pierres, petits cris stridents d'animaux étranges réfugiés dans l'obscurité blanche du brouillard et autres sifflements de brise venteuse contre les parois rocheuses qui doivent jouxter ce sentier alternant étroitesse et exiguïté. Je ne ressens aucune peur. Ben non, je n'y arrive pas ! Pourtant, il y aurait peut être de quoi, mais non !
J'en viens même à rire seul et à me poser des questions lorsque certains cris d'animaux font leur soudaine apparition sonore. Quelle tête peut avoir cet oiseau ? Que fait-il ici ? A quoi pense-t-il ? Que mange-t-il ? Est-ce qu'il pratique un sport en particulier ? Est-il pour ou contre le dopage dans le cyclisme ? Pour ou contre que la chanson "Il suffira d'un signe" de Goldman devienne l'hymne français national ?
J'avance tranquillement, sans repère autre que celui du mince sentier qui parfois, monte brutalement, comme si j'empruntais le lit d'un torrent sans eau.

Pas moyen de voir à plus de 20 mètres devant soi ? Pas possible de faire des photos de paysages ?
OK : je me concentrerai sur ce qu'il y a de plus proche... en attendant peut être de voir le soleil.
Je prends donc quelques photos en tachant de m'émerveiller parce que je n'ai pas toutes ces bornes pour rien.
Rappelons au passage que Yann Arthus-Bertrand n'aurait jamais pu prendre les photos qui vont suivre depuis son hélicoptère.

LA TERRE VUE DU SENTIER DU LAC DE LHURS
par temps de brouillard

 
        Champignons sur tronc                                             Feuilles et bourgeons menthe claire

 
Ancolies des Pyrénées                                                                 globulaires à tige nue

Gentianes printanières

Mais oui bien sûr ! Nous ne sommes toujours obligés de nous lancer sur les chemins de randonnée rien que pour profiter de qui un panorama sur une vallée, de quoi une vue imprenable sur une montagne aux formes abscons... Hein ? Hein ? Hein ?
D'autant plus que là, vois-tu (ou ne vois-tu pas d'ailleurs), le brouillard s'épaissit de plus en plus et après deux heures de marche difficile, le temps est venu de faire une seconde pause et un deuxième bilan...

A LA RECHERCHE DU SOLEIL
AU LAC DE LHURS
Etat des lieux, partie 2

Ah ben oui ! Là, à ce moment précis, je ne me demande absolument pas si je vais continuer ou pas. Non ! J'attends !
J'attends que le soleil perce quelques peu les nuages pour me donner un indice de chemin à suivre...

Ah ?!
Là, une apparition de paysage...

Et puis plus rien...

J'attends. J'attends, comme Charles... T'as compris ? Charles attend... Hein ? Hein ? Hein ?
Finalement, une heure plus tard, je décide de reprendre la route du sentier. De toute façon, je n'ai plus de rosé. Fait chier bordel de merde aussi, la montagne là oh !!!! Je ne sais pas si le lac est loin, je ne sais pas si je l'atteindrai même un jour ou une nuit, mais je décide d'avancer. J'suis comme ça moi, merde ! La montagne c'est comme la vie un peu, hein, faut pas rester sur place sinon tu meurs ! Hein ?! Ouais, ouais, ouais !!! Bon, bien sûr, si t'as les deux jambes coincées dans une crevasse ou qu'un vautour t'a malencontreusement becqueté les deux yeux... ouais OK, c'est plus dur, mais là, moi : je suis complètement valide DONC j'avance.

Le mince rayon de soleil de tout à l'heure a laissé entrevoir une sorte d'impasse face à moi. Je vais donc me diriger sur la gauche (pas de politique !). Je rechausse le sac pour marcher sur cette neige dure et sale, pointe des chaussures en avant. Finalement, je découvre la suite du sentier un peu plus haut, au sec. Je peux poursuivre mon ascension même si un des deux objectifs prévus (boire du rosé) est déjà rempli.
Je monte. Je monte. Quelques fois, quelques pans de neige s'emparent du chemin. J'avance. J'avance. Petite montée abrupte, mais, soudain, j'aperçois plus nettement le bleu du ciel. Le paysage aussi semble vouloir se montrer un peu...

Puis, complètement...

DIANTRE !!! Le soleil enfin ? Définitivement ? Je me retourne pour tenter de comprendre le phénomène. Surprise !

Une mer de nuage de laquelle émerge peu à peu,
avec, au loin, le pic du Midi d'Ossau...

Alors que Lescun et la vallée d'Aspe restent dans la brume...

Alors, bon bien sûr, toute personne un peu fainéante pourrait se dire à ce moment précis :
FAINéANT(E) : " - Ouais super, belle vue, y'a du soleil ! Pour moi, c'est bon, on peut redescendre !"

Eh oh : ça va pas non ta connerie là !!!!
Bon, Ok, certes...

A LA RECHERCHE DU SOLEIL
AU LAC DE LHURS
Etat des lieux, partie 3

... mais on ne va pas craquer (peut être) si près de l'autre but ! Et puis, je l'ai tellement attendu ce putain de soleil qui nous permet de découvrir de magnifiques paysages sauvages qu'il est impossible de bloquer ici ! La nature est en éveil. Bien sûr, il y a encore quelques névés ici et là...

 

Mais la faune et la flore semble très réactive aux premiers rayons solaires après tous ces mois de neige et de pluie. La végétation est encore timide, mais les premières fleurs tentent de développer leurs boutons.
Je continue à avancer sur le sentier qui quelques fois disparaît sous de gros blocs de neige. Il n'y a plus de grosse montée et les montagnes qui me font face semblent vouloir me dire que je ne suis plus loin du but. Je me repère à la petite rivière nommée Lhurs, comme le lac, tour à tour libérée et emprisonnée des glaces...

Tout est beau, tout est reposant. La solitude des montagnes.

 

Regarde un peu cet endroit. Cela ne te donne pas envie de te jeter à l'eau en imaginant qu'elle soit légèrement bouillonnante, comme dans un jacuzzi ou comme au Blaa Lonid en Islande... Imagines-toi, là, dans cette eau d'altitude, face à la chaîne pyrénéenne émergeant des nuages, un Mojito à la main...

Après quelques minutes de marche très agréable, au fond de ce "petit plateau d'altitude", je distingue peut être le lac de Lhurs. Discret et confortablement lové dans le creux des montagnes qui le dominent...

Encore quelques pas...

Encore quelques pas...

...et j'arrive au bord du lac...

Je n'avais aucune photo du lac avant de me trouver face à lui maintenant. Je voulais un regard vierge et le fait d'avoir évolué pendant plus de trois heures dans le flou du brouillard ne fait que renforcer mon émerveillement pour le lieu.
Tout est magnifique ! Parait-il que c'est en avril et en mai que le lac de Lhurs est le plus beau car, ensuite, le niveau de son eau baisse et laisse apparaitre des berges caillouteuses grises.
Le moment et l'endroit rêvés pour faire un quatrième état des lieux !

A LA RECHERCHE DU SOLEIL
AU LAC DE LHURS
Etat des lieux, partie 4

Oui, petite erreur géographique, mais c'est normal avec ce brouillard et ce rosé : le lac est bel et bien dominé par le Dec de Lhurs (2176 m) et la Table des Trois Rois (2421m), connue pour sa belle légende. En effet, cette montagne étant le point de jonction entre la Navarre, l'Aragon et le Béarn, les rois de ces trois pays se retrouvaient régulièrement sur ce sommet, paraît-il...

De mon côté, je reste en bas pour profiter du paysage, de la douceur ambiante et du silence. Quelques oiseaux curieux passent au-dessus ou devant moi, furtivement, en poussant quelques légers sifflements pour saluer ou affirmer leurs présences.
J'observe chaque détail qui m'entoure : les silhouettes découpées des montagnes qui domine l'étendue d'eau naturelle, les reflets des paysages, les couleurs encore faiblardes mais variées,... Neige, étendues herbeuses naissantes... Le vent fait circuler les quelques nuages dans le ciel, amenant quelques ombres vagabondes sur les flancs rocheux.

 Surgit de nulle part, un chien vient également me saluer frénétiquement, sans aucune crainte, ni agressivité. Après ces rapides présentations, il se vautre tranquillement dans la neige pour mettre son ventre en contact avec la neige. Et puis, il prend la pause...

 

 Je dépose mon anorak dans la neige avant de m'étendre face au paysage, aux pieds des montagnes...

 Je n'ai aucune envie de redescendre dans la vallée. Loin des tourments contemporains, tout s'est arrêté ici.
La lumière ne cesse de changer. Un peu de brume passagère vient se coucher sur le lac pour repartir aussi vite. Les éléments se rencontrent, s'apprivoisent, se blottissent, se touchent, puis se séparent.
Mon esprit se repose par ces mouvements lents de la nature.
Ce n'était pas gagné au départ. Jamais je n'aurais pensé évoluer sous un tel ciel bleu lorsque je suis parti du parking Anapia tout à l'heure.

La prochaine fois, j'amènerai la tente qui se jette et le réchaud pour bivouaquer et laisser le temps passer ainsi. Un lac, des montagnes, le silence, quelques oiseaux d'altitude qui passe furtivement par curiosité... Qu'est-ce que tu veux de plus ? Internet, Facebook, Le Monde, le câble, des slips propres, le dernier album de Daft Punk, une toupie, une nouvelle bagnole, du parfum, une PS3,... ?
Je me lève pour partir... puis je me rassois... Je me relève... Je tourne un peu... Je regarde autour... Je prends des photos, peut être que je n'avais pas pris le lieu sous cet angle... Ah, tiens, un nuage qui apporte une ombre sur la montagne... Oui, j'ai vraiement du mal à me motiver pour redescendre. Et si je plaquais tout pour rester ici ?

BON ALLEZ,
il faut redescendre...

Peu à peu, la brume recouvre le lac de Lhurs...

Jusqu'à ce qu'il disparaisse comme par enchantement...

 Dans la vallée, sur le chemin de retour, le brouillard a également disparu, laissant apparaître les falaises abruptes et acérées du Billare...

   

Je peux même distinguer plus nettement le sentier très étroit que j'avais pris en montant et dont je ne parvenais pas à situer la hauteur...

    
Avant                                                                                                   Après

Et puis, retour à la civilisation, visible cette fois-ci avec Lescun au loin...

Il est grand temps de repre,dre la voiture pout se lancer dans le petit village de Borce afin de boire quelques-unes de ces bonnes bières belges que nous propose Le bar Communal !

DANS NOTRE PROCHAIN EPISODE

Nous nous rendrons sur le versant opposé à cette montagne, histoire de voir si tout est bien en place...

Comments

[coxlicotte]

merci pour cette "bonne" et belle balade !

cox