La vache, il a fait beau !
Oh ben, ils l'avaient dit à la météo, hein ?!
Ils l'avaient dit !!!
Et ils se sont pas trompés !
"Le week-end du 26, y'fera beau !",
qu'ils ont dit.
De suite, je rejoins le gars Nick dans un hypermarché du coin, où nous découvrons une magnifique carte postale.
Celle-ci va rejoindre l'un de ces tapis de caisse, qui, en cette saison, fleurissent de sacs à charbon mêlés à quelques dizaines de bouteilles de rosé.
Nous prenons note et munis de notre pack de 32, nous nous dirigeons sur Fours !
Ah ben oui : il sont dit qu'il ferait beau alors nous allons chercher la chaleur à Fours. Et HOP, t'as vu le jeu de mots, là : FOURS - CHALEUR ! Tranquille ! En fait, c'est le père Denis qui invite dans la superbe maison de campagne de sa mère.
Oui, je te vois venir : Mère Denis, années 1970, pubs tout ça. Ben tiens : prends ça !
Et puisque nous parlons de "Pub", mettons le mot à l'anglaise et prononçons Peub ! Car c'est là que la première prise de contact avec la campagne va s'opérer. Un Pub anglais, tenu par deux Galloises, dans un village encore plus paumé que Fours : La Nocle-Maulaix.
Pas la peine de prendre un GPS ! Ça ne passe pas par là-bas et ils s'en foutent de ton GPS à la con. T'as qu'à savoir où tu vas avant de partir !
Seule une bonne vieille carte peut faire l'affaire... et encore, La Nocle-Vauclaix ne rentre pas dans le plan.
C'est ainsi qu'après avoir traversé des paysages tous plus enchanteresques les uns que les autres...
...ainsi qu'un chien sur le bord de la route qui semble vouloir
nous indiquer la direction du Pub (prononce Peub). Mais si !
Quelques mètres plus loin, effectivement, sur le bord de la route aussi, mais à une table bien fournie en bières, nous retrouvons Denis, Salem et Anne.
Nous leur emboîtons le foie en prenant une bonne pinte locale ; le tout dans une ambiance des plus... des plus... des plus... oui, voilà !
Un peu plus tard, mais pas beaucoup plus finalement, nous reprenons la route.
Aaaaaah, que la route est belle sous ce soleil de printemps ! Et ces paysages nivernais qui défilent sous un regard neuf, empli de quelques sales bulles alcoolisées.
Mais, trêve de poésie, nous étions rendus sur le lieu du week-end :
une magnifique maison de campagne, bien paumée dans les bois !
Tout est rassemblé pour ne pas se faire chier. Comme quoi, y'a des cons qui vont à l'autre bout du monde ou même de la France (et j'en sais quelque chose !) alors que là, hein, on n'est pas bien, merde alors !?
On te parle de plage avec cocotiers ; on te parle de randonnée dans la cordillère des Andes ; on te parle de la Côte d'Azur... Mais, Fours : on t'en parle pas de Fours !!!
Pourtant, t'as tout pour être peinard ! Pas de monde, une belle herbe bien verte, les oiseaux qui sifflent, une odeur de fraîcheur naturelle.... Aaaaaaaaaaaahhhh !
L'apéro commence en même temps que les différentes activités qui vont avec. Tiens, par exemple, tu peux faire ça !
Mater le superbe T-Shirt de Pascale
Aller causer aux veaux qui jouxtent
(j'aime bien ce mot !) la maison
Aller pisser dans le jardin devant tout le monde !
Et puis, tu peux préparer un bon couscous...
...en concevant l'affiche de la prochaine tournée
à la con de Polnareff.
Polnaboulaouane Tour
Et une fois que tout cela est fait, tu manges, tu bois, tu causes, tu racontes des conneries, tu fais des projets !
Tu vis !
Et puis, tu mets la musique et tu danses !
Jusqu'à ce que ce que ton regard tombe en arrêt devant un truc
que tu ne comprends plus...
A ce moment précis, il est peut être 3 heures du mat et tu te dis :
"Tiens, on verra la suite demain !"