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LE VOYAGE DE JéNORME
LE VOYAGE DE JéNORME
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13 mars 2012

RIS-DE-VEAU-SUR-MER, part 3

Après un magnifique déjeuner au restaurant Le Bougnat, nous décidiâmassiasses de reprendre la voiture afin de parcourir quelques mètres et rejoindre la ville de Cabourg.
Quand soudain !

 

Oui, c'était très étrange cette apparition soudaine sur les sièges arrières de la 206 de Nat.

dives 7


Comment expliquer cette transformation de Macfly Tadcon en Hotdog Man ? Avait-il abusé de la charcuterie du Bougnat ? Était-il en manque de hot-dog ? Ne supportait-il plus l'odeur du lave-glace sur son petit gilet ? Était-il doué de supers-pouvoirs ? Et quels pouvoirs pouvait alors avoir HotDog Man ? Et d'où venait ce nom "Hot-Dog" que l'on peut littéralement traduire par "Chien-chaud" ?

 

°                   ° 

HotDogHOT-DOG : "Le terme « dog » est utilisé, en anglais, comme synonyme de « saucisse » depuis 1884 et les allégations voulant que les fabricants de saucisses utilisent de la viande de chien datent d'au moins 1845.
Selon une légende, le terme « hot dog» en référence à la saucisse aurait été créé par le caricaturiste Thomas A. Dorgan vers 1900 dans une caricature rapportant la vente de hot-dogs pendant une partie de baseball des Giants de New York au Polo Grounds. Cependant, la première utilisation de « hot-dog » faite par Dorgan ne faisait pas référence à cette partie de baseball au Polo Grounds, mais bien à une course à vélo au Madison Square Garden, dans le New York Evening Journal du 12 décembre 1906, époque à laquelle le terme « hot-dog » était déjà utilisé pour parler de la saucisse. De plus, aucune copie de la caricature en question n'a jamais été trouvée.
La première utilisation de « hot-dog » de Barry Popik faisant clairement référence à la saucisse trouvée est apparue dans le Knoxville Journal du 28 septembre 1893.
 «C'était tellement frais hier soir que l'apparition de manteaux était généralisée, et les poêles et les grilles étaient de nouveau agréables à utiliser. Même les vendeurs de saucisses commençaient à préparer les « hot-dogs » pour être prêts à les vendre samedi soir.» The Knoxville Journal, 28 septembre 1893."  WIKIPEDIA

°                   °

 

Peut être aussi que McFly se sentait malgré lui investi d'une mission lorsque nous lui avions annoncé que nous allions à Cabourg et ,que pour remplir celle-ci, il lui fallait endosser ce costume.
Un peu comme...

 

°                   ° 

                UNE VILLE ENGAGE BATMAN POUR LUTTER CONTRE LE CRIME
Batman-Arkham-City1"Dans la ville de Taubaté, au Brésil, la police a décidé d'employer les grands moyens pour combattre le crime. Afin de protéger les citoyens, les autorités ont fait appel à... Batman!
Le justicier masqué, qui est en fait un homme dénommé André Luiz Pinheiro, officie en ville pour "aider à combattre le crime tel que les meurtres et le trafic de drogues qui ont augmenté dans Taubaté", peut-on lire sur le site brésilien O Vale.
Ce Batman made in Brésil est en fait un ancien soldat, qui patrouille dans la ville dans le costume du super-héros. La police espère ainsi dérouter les criminels." 7 sur 7

°                   °

 

Mais contre quoi allait-il lutter ? Contre qui ? Le taux de criminalité de la petite station balnéaire normande restait tout de même très bas.
L'année dernière, un homme, qui avait braqué un curiste, était finalement revenu lui rendre son argent accompagné d'un supplément pour s'excuser de son acte ; ce qui rendait le taux de criminalité de Cabourg négatif (-1%).

Si nous faisons une autre analyse poussée, nous pourrons également remarquer que lorsque que l'on prononce le mot "Cabourg", on ne pense pas automatiquement à HotDog. C'est même très rare.
Fais le test avec des amis. Si tu leur dis
TOI : "- Tiens, ce week-end, je vais à Cabourg."
Ils ne te répondront pas forcément :
AMIS : "- Ah, Hot-dog alors !"

Beaucoup vont peut être aussi penser à "Calembour". Eh oui, "Cabourg", "calembour", "Humour", "tambours", "au secours",...

 

°                   °

CalembourCALEMBOUR : Jeu de mots qui repose sur des vocables ou des expressions de sens différents alors que les sonorités sont voisines, voire identiques. Les signifiants [les contenants] sont semblables alors que les signifiés [les contenus] sont différents.
Exemple : "Un verre, ça va, deux verres, boujour les deux gars." ou encore "Cabourg-moi l'mou !". Excellent.

Mieux vaut citer notre ami Cyril Rabien Kiril Raldernier avec ses "Il ne faut pas dire femme fontaine, je ne boirai jamais de ton eau." ou encore "Un peu d'Eire, ça fait Dublin".

°                   °

 

Personnellement, quand on me dit "Cabourg"... C'est à dire quand je marche dans les rues de Bayonne et que, tout à coup, une femme, surgie de nulle part, arrive vers moi en courant pour me dire ce nom, je pense de suite à... Denise Grey. Non pas pour sa magnifique chanson à te ruiner un dimanche, "Devenir vieux", mais pour son interprétation de Poupette dans le film de Claude Pinoteau, "La boum" (1981). Eh oui, à un moment donné, elle décide d'emmener en urgence Vic retrouver Mathieu à Cabourg dans une Renault 5 blanche-crème.
Alors, bien sûr, certains diront : "Ouais euh, La boum, ça craint un peu non ?"
Maaaaaiiiisss Cabourg a plus d'un tour à son arc et elle fut également le lieu de tournage d'un autre film, celui de Claude Goretta :

"La dentellière" (1977)
la dentellière

"Pomme, apprentie coiffeuse, est une jeune femme très réservée et silencieuse. Son amie Marylène, très expansive, l’emmène à Cabourg pour quelques jours de vacances. Pomme y rencontre François, un jeune étudiant brillant mais aussi timide qu’elle. Ils rentrent à Paris et s’aiment, mais le fossé qui les sépare socialement aura raison de leur amour. Pomme s’efface, toujours en silence, et termine sa vie dans un hôpital psychiatrique, occupée par ses travaux de dentelle."

 

Ah oui, c'est pas bien joyeux. Mais quel film prenant, troublant, silencieux.

Pour d'autres encore, Cabourg, c'est aussi et surtout le Grand Hôtel.
Et qui dit "Grand Hôtel", dit "Denise Grey"..."Marcel Proust". Si, si, si ! Enfin allons, mais bien sûr que oui : "Cabourg", "Grand Hôtel", "Proust" ! Et ça m'arrange pour la transition.
Pour les plus incultes d'entre nous, Marcel Proust n'a aucun lien de parenté avec le pilote de Formule 1 français, prénommé Alain et son nom ne trouve pas non plus son origine dans ce mot utilisé à l'apéro par les Allemands.

   Alain                          mot utilisé à l'apéro

 

 
 
°                   °
 
 
 
MARCEL PROUST
.
à CABOURG
.
cabourg, le retour de Guillaume le conquérant
 
Ah non, merde, je m'a trompé de photo !
 
 
MARCEL PROUST
.
à CABOURG
.
Marcel_Proust_1900
 
.
Bon, là, en fait, il n'est pas vraiment à Cabourg. En plus, il est très difficile de trouver une photo de lui sans qu'il n'ait ce doigt sur le menton.
Hormis celle réalisée par Man Ray en 1922.
BREF !
Chaque été, de 1907 à 1914, l'écrivain romantique viendra ici soigner son asthme en séjournant dans cet hôtel, de style néo-italien, où il "se sent bien". Ce Grand Hôtel le fascine, lui permettant de s'intéresser aux tribulations qui agitaient la bourgeoisie et l'aristocratie du lieu qu'à goûter les charmes d'une nature en colère. Il glanera ainsi l'inspiration de nombreuses pages de "A l'ombre des jeunes filles en fleur". Balbec, c'est un peu Cabourg. Il soigne son asthme, il se promène, observe. Il écrit. Il correspond.

Une lettre adressée à Louisa de Mornand, en août 1908 :

coucher"J'ai rencontré sur la digue de Cabourg Lucy Gérard. C'était un soir ravissant où le coucher du soleil n'avait oublié qu'une couleur : le rose. Or, sa robe était rose et de très loin mettait sur le ciel orange la couleur complémentaire du crépuscule. Je suis resté longtemps à regarder cette fine tâche rose, et je suis rentré, enrhumé, quand je l'ai vue se confondre avec l'horizon à l'extrémité duquel elle fuyait comme un voile enchantée."

 

cabourg 2Le Grand hôtel est à ses yeux semblables à "un vaste aquarium contenant toutes sortes de poissons ou de mollusques curieux." La salle à manger lui fait penser à un "immense et merveilleux aquarium devant la paroi de verre duquel la population ouvrière de Balbec, les pêcheurs et aussi les familles des petits bourgeois invisibles à l'ombre, s'écrasaient au vitrage  lumineux d'un aquarium, regardant les êtres se déplacer dans la clarté."

 

Dans une lettre adressée à Madame de Caraman-Chimay, en août 1907, il écrit... ces quelques mots que je m'en vais vous lire, face au Grand Hôtel, pris par la fièvre contagieuse du HotDog Man :

Pour ma part, je retiens aussi ce que Proust disait de l'art...

"Par l’art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n’est pas le même que le nôtre, et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu’il peut y avoir dans la lune. Grâce à l’art, au lieu de voir un seul monde, le nôtre, nous le voyons se multiplier, et autant qu’il y ait d’artistes originaux, autant nous avons de mondes à notre disposition, plus différents les uns des autres que ceux qui roulent dans l’infini et qui, bien des siècles après qu’est éteint le foyer dont il émanait, qu’il s’appelât Rembrandt ou Vermeer, nous envoient encore leur rayon spécial. Ce travail de l’artiste, de chercher à apercevoir sous de la matière, sous de l’expérience, sous des mots, quelque chose de différent, c’est exactement le travail inverse de celui que, chaque minute, quand nous vivons détournés de nous-mêmes, l’amour-propre, la passion, l’intelligence, et l’habitude aussi accomplissent en nous, quand elles amassent au-dessus de nos impressions vraies, pour nous les cacher entièrement, les nomenclatures, les buts pratiques que nous appelons faussement la vie."
                                                                   Le Temps retrouvé

Et devant ces mots, je conseille aux admirateurs poétiques et aériens de l'écrivain de ne pas regarder la vidéo qui va suivre et qui, pourtant, existe... pour le moment... parce que l'art, c'est cela : rediscuter de l'évidente évidence encore et toujours. Adopter plusieurs points de vue, plusieurs approches...

Marcel Proust n'est plus revenu à Cabourg après 1914.

°                   °


Maaaaaiiiissss Cabourg, ce n'est toutefois pas cependant encore que quand bien même que cela !
Non, non, non, non... Encore un : non. C'est déjà pas mal, mais Cabourg peut faire mieux.
Lisons, écoutons, regardons, découvrons.
Il était une fois...

 .

CABOURG
.
(avec l'aide précieuse de Cabourg.net)

Cabourg vue du ciel 
Photo : Survol de France

C'est une plage infinie, battue par une mer grise, certes, mais le plus souvent aux reflets miritant tel l'argent, dans le ciel lointain un ciel habité de beaux nuages, et encore et toujours un sable affiné par la Manche.

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Cabourg, c'est le charme désuet de ces luxueuses stations de bains de mer qui poussent comme des champignons au XIXème siècle, pour peu que quelques personnalités se fassent les chantres de leur air iodé si vivifiant.

022Durant des siècles, la population se résume à quelques familles de pêcheurs. 165 habitants peuplent le village de Cabourg en 1793.
Fuyant le rivage trop venté, ils construisent, dès le milieu du Moyen Âge, de modestes cabanes puis des maisons basses aux toits de chaume aux environs de l’actuelle rue du Commerce. Un des maires la qualifie même de ville la plus pauvre du Calvados :

"Il n'y a nulle industrie, nul commerce, ni travaux. On y récolte une très petite portion de grains insuffisante pour nourrir les habitants pendant trois mois."

C’est alors qu’un homme d’affaires et avocat parisien, Henri Durand-Morimbau, séduit par la beauté naturelle du site qu’il contemple depuis la Pointe aux Lapins (actuelle pointe de Cabourg), décide d’en tirer parti en créant, à la place des dunes et des quelques herbages qui séparent le "Vieux" Cabourg de la plage, une station balnéaire. 

Privat-Livemont-Casino_de_Cabourg-1897 
Une bien belle lithographie qui donne envie de bains de mer
Henri Privat-Livement, 1897

Il fonde alors une Société thermale pour exploiter les bains de mer, nouvelle mode déferlant sur les côtes normandes. Robinet, un jeune architecte, élabore le plan de la ville en lui donnant la forme originale rappelant un éventail, avec un réseau de voies qui convergent toutes vers... le casino.
L'inauguration de la Station est célébrée le 15 août 1855. Et là, nous pensons au Grand Hôtel.
Construit en 1861, cet établissement et son casino ont toujours été les deux pôles attractifs de cette station balnéaire mondaine. Des villas apparaissent à leur tour et fleurissent de çi de là dans et autour de la ville.
En dehors des heures de bain, la vie s'organise aussi afin de distraire les curistes. Promenades, excursions, jeux, pêche, représentations théâtrales, concerts, concours d'essorage de maillots, music-hall, concours de châteaux de sable, courses cyclistes, fête des fleurs, compétitions de lancé d'avions en papier...



 

Et puis, ce fut la Première Guerre Mondiale !
Cabourg, Reine des Plages, vit, insouciante, au rythme des fêtes et des spectacles. Mais, même éloignée du front, la transformation du Grand Hôtel en "Hôpital dépôt de convalescents" va bien vite, et cruellement, rappeler aux habitants la dure réalité du conflit.

A partir de 1919, la station reprend vie. Les spectacles se multiplient, la mode se transforme, le sport se développe... avant que la crise économique ne génère une stagnation touristique malgré la mise en place des congés payés en 1936.


Et puis, ce fut la Seconde Guerre Mondiale !
L'occupant arrive et s'empare du Grand Hôtel et de plusieurs villas. Cabourg est alors considérée comme une "ville de repos et de détente" pour les Allemands, avec "3 maisons de joie" dont l’une, des Officiers, avenue Bertaux Levillain, deviendra, à la Libération, l’école libre de filles. A partir de 1943, l'Occupation se durcit et les Cabourgeais n'ont plus qu'une activité : chercher à manger. Les jardins se multiplient (même le champ de course), les élevages de poules et lapins aussi, le marché noir s’organise, en particulier avec la campagne ; les pommes de terre deviennent la base de l’alimentation ; les écoles distribuent des vitamines et organisent des sorties pour apprendre aux enfants à cultiver la terre et aussi à "attraper" les doryphores à la main.
Le 21 août 1944, Cabourg sera libérée par la brigade belge Piron.


La vie reprend peu à peu. Il faut redévelopper les activités. En 1956, Bruno Coquatrix, devenu responsable du Grand Hôtel, saura y attirer des personnalités du spectacle, telles Edith Piaf, Gilbert Bécaud, Jean Richard, les Frères Jacques...
Si aujourd'hui, il est impératif de se promener habiller sur la promenade Marcel Proust, comme le rappelle plusieurs panneaux :

Cabourg, hotdog man

...ce ne fut pas toujours le cas lorsqu'en 1962, la ville connaît une éphémère notoriété nationale et internationale pour un fait divers vestimentaire .
Au grès des époques, les baigneurs se vêtent de costumes de bure, de ceintures, de noeuds, , de rubans.  D'autres expérimentent la vareuse. Peu à peu, les tenues de bain deviennent moins apprêtées avec l'apparition du monokini, ici, sur la grande plage de Cabourg, en 1962. "Des jeunes femmes aux formes bien moulées, au sourire provocateur, aux moeurs légères, , que cette tenue, réduite à sa plus grande simplicité ne gène aucunement pour défiler. Des oh de surprise jaillissent  bientôt parmi les promeneurs de la digue." Et la police finit par intervenir, mais l'écho médiatique fut énorme. Cabourg n'est plus seulement "la Reine des plages", c'est aussi "la ville du Monokini". Digne d'une apparition de la Vierge aux yeux de Bernadette Soubirous à Lourdes.

Tiens, eh, on n'est pas à une parenthèse prêt. Sais-tu quelle est l'origine du bikini ? Non ?
Aaaah, alors, je crois qu'il est grand temps de lancer un petit : "Le savais-tu ?".
C'est parti !!!

 

°                   °

 .

LE SAVAIS-TU ?
.

Aujourd'hui, le bikini.

Tout est parti d'un malentendu ! Durant la Seconde Guerre Mondiale, le bon vieux costume de bain intégral se voit scindé en deux pour cause de rationnement textile.
En gros, nous passons de...

CECI !                                           CELA !
Reglesmaillotdebain_070611    à    bikini2  

A la Libération, un Français, Louis Réard, le baptisera "Bikini", en référence aux essais atomiques américains sur l'atoll du même nom. Il sera porté pour la première fois à Paris, le 5 juillet 1946, à la piscine Molitor, par Micheline Bernardini, une célèbre danseuse nue du Casino de Paris (aucune mannequin ne voulant le porter).
Brevet déposé, il faudra pourtant attendre un second lancement avec Brigitte Bardot, en 1956, dans le film "Et Dieu créa la femme...".
Voilà !

°                   °

 

Pour sa part, Cabourg continuait son petit bonhomme de chemin.
En 1971, Bruno Coquatrix devient maire de la ville et son premier objectif est la rénovation complète et l'ouverture à l'année du Grand Hôtel qui n'ouvrait alors que du 14 juillet au 30 août.
Aujourd'hui, la ville continue son petit bonhomme de chemin, entre pique-nique géant, décor de glace, exposition balnéaire ou encore inauguration de statue...

Oui : à bientôt Cabourg !
Peut être un jour...

°                  ° 

 

Il était bien 19h00 lorsque nous nous mîmes à constater que le jour avait disparu. Point de ce crépuscule dont faisait état Marcel Proust à Louisa de Mormand.
Nous nous quittâmes avec un petit rollon... reulon... frolon... groulon... Merde, comment on dit ?...
BREF : nous nous séparions dans une de ces troublantes émotions, mélange de souvenirs passés en ce jour avant le départ. Les bons moments ensemble à manger, à boire, à discuter, à échanger quelques idées intelligentes et débiles, errer en silence sur la grande plage, imaginer,...
La vie, le temps qui passe,... C'était très beau et très agréable tout cela...
Oh merde, c'est pas vrai, je me fais chialer tout seul bordel !!!

Maintenant, il fallait reprendre la route pour d'autres paysages, d'autres lieux, d'autres rencontres, d'autres musiques en attendant un prochain pari à la con...

 

 

DANS NOTRE PROCHAIN EPISODE

Nous nous lancerons à la découverte de Gavarnie.
Alors oui bien sûr, tout de suite, on se dit : "Ah ouais, le cirque tout ça, gnifique !!!"
Ouais, d'accord Ok bien super !
Mais nous tenterons également de comprendre pourquoi les petits commerçants de proximité du village ferment leurs boutiques les uns après les autres, suite aux 40% de charges que leur prend l'Etat français ; alors que les grandes surfaces ne sont taxées qu'à 9%...

En attendant...

 

 

 

 

 


 

Commentaires
N
eT bEN mES cADETS...!
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