Villerville, sur les traces d'un singe en hiver (14)
À chaque 14 juillet, je pense Fête Nationale, feu d'artifices et donc "Un singe en hiver" car, le film d'Henri Verneuil, réalisé en 1962, il y a un feu d'artifices.
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...
En cette année 2016, et plus précisément en ce 14 juillet 2016, je pense aussi aux défilés annuels où, pour une fois, cette année, nos dirigeants politiques applaudiront des gens défilant dans les rues...
Et puis, en ce 14 juillet 2016, j'ai aussi une grosse pensée pour quelqu'un qui vient de nous quitter et qui, derrière ses airs rigoureux, mais décalés et acerbes, avait un grand coeur et aimait les moments de complicité entre les gens, autour d'un verre, d'un repas improvisé ou d'une partie de dominos.
Alors, je regarde ce reportage que France 2 avait diffusé il y a quatre ans pour la commémoration des 50 ans du film d'Henri Verneuil tourné dans la petite ville normande de Villerville, baptisée Tigreville, le temps d'un tournage mythique.
"En Chine, quand les grands froids arrivent, dans toutes les rues des villes, on trouve des tas de petits singes égarés sans père ni mère. On sait pas s'ils sont venus là par curiosité ou bien par peur de l'hiver, mais comme tous les gens là-bas croient que même les singes ont une âme, ils donnent tout ce qu'ils ont pour qu'on les ramène dans leur forêt, pour qu'ils trouvent leurs habitudes, leurs amis. C'est pour ça qu'on trouve des trains pleins de petits singes qui remontent vers la jungle." MICHEL AUDIARD