LES GORGES DE KAKUETTA... peut être (64)

Ouahoh, c'est beau ce titre : "Les gorges de Kakouetta".
Mais c'est également très intrigant.
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

Cela n'aura échappé à personne : en ce moment, il faut éviter le rassemblements de plus de 5000 personnes pour cause de coronavirus-covid-19... 19, tiens, ça me rappelle la chanson de Paul Hardcastle, reprise par Yves Mourousi en 1985.

Hein ? Eh, oh, on l'avait oubliée celle-la, non ?! 1985 ! Paul Hardcastle ! 19 ! PAF !
Ah ça, c'est pas du Stars 80 et Images sans Émile avec Gold qui se prend pour Partenaire de Début de Sabrina ! Hein ? On ne l'entend pas trop cette chanson sur RFM ou Nostalgie. Elle dénonçait les affres de la guerre du Vietnam avec l'intervention des États-Unis et les séquelles psychologiques sur les soldats, comme le syndrome de stress post-traumatique. Hein ? Hein ?
On peut être amené à se poser la question : est-ce que toi, moi, nous avons dansé sur cette chanson ?
Non parce que, bon, quand on reprend les paroles de Paul Hardcastle, traduites par Yves Mourousi, cela donne quand même ceci :
"♫ En 1965, la guerre du Vietnam ressemblait à n'importe quelle autre guerre, ♪ mais n'avait rien à voir. Elle était différente pour bien des raisons. ♪ Et les combattants aussi étaient différents. ♫ En 39-45, l'âge moyen des soldats était de 26 ans. Au Vietnam, ils en avaient 19. ♫ Au au au au au Vietnam, ils en avaient 19. ♪ Au au au au au Vietnam, ils en avaient 19. Au au au au au Vietnam, ils en avaient 19.19, 19, 19, 19, 19. ♫(...) ♪ D'après une étude de l'administration américaine, plus de la moitié des anciens combattants souffrent de ce que les psychiatres appellent des troubles consécutifs à un choc dramatique. ♫ Beaucoup se plaignent de cauchemars, de traumatismes, et certains succombent à des idées suicidaires.♪ Huit à dix ans après leur retour, près de 800 000 hommes ont encore le Vietnam dans la tête. ♫ Aucun deux ne fut reçu comme un héros. Aucun deux. Aucun deux Nineteen. Saigon Saigon Saigon Saigon Saigon Nineteen. ♪ 19, 19, 19, 19, 19, 19, 19 Nineteen. 19, 19, 19, 19, 19, 19, 19. ♫"

Ouaip... Je ne me vois pas en train de secouer la tête sur ce genre de paroles. L'autre raison qui fait que nous n'entendons pas trop cette chanson sur la tournée de Stars 80 est aussi un peu due quand même au fait qu'Yves Mourousi est un peu mort depuis 1998. Mais Paul Hardcastle, lui, vit toujours. Que fait-il ? Où est-il ? Eh bien, je n'en sais rien et on ne va pas y passer la nuit.
ENCHAÎNONS EN REVENANT À NOS MOUTONS !

Alors, qu'est-ce qu'on disait ?
Ah oui : le Coronavirus est devenu le Covid-19. C'est la même chose, mais avec un autre nom. La légende dit que les chercheurs et autres autorités en place ont décidé de renommer le Coronavirus Covid-19 car il n'y a pas le mot virus dedans et que, du coup, ça fout moins les boules aux gens.
Bon, malheureusement, pour expliquer ce qu'est le Covid-19, ils sont obligés de dire que c'est le nouveau nom du Coronavirus. Du coup, ça ne sert à rien de l'avoir appelé autrement.
DONC covid-19... 19, 19, 19, 19, 19... Oui, cela ressemble à une guerre.
Les gens font des provisions de PQ, puis de pâtes, puis de gel hydroalcoolique, puis de masques... C'est la guerre ! Et quand c'est la guerre, qu'est-ce que je fais moi ? Eh bien, je me terre chez moi et je tente des expériences de dingue.
Tiens, l'autre jour, par exemple, j'ai voulu boire en apéro une petite Suze-Cassis, mais je n'avais plus de cassis. Rien à voir avec le coronavirus. Je pense qu'il y a toujours de la crème de cassis dans les grandes surfaces tant que l'on ne dit pas que celle-ci peut soigner du covid-19 ou, éventuellement, rendre riche si on en boit beaucoup.
BREF : pas de crème de cassis pour me faire une Suze-cassis.
Et là, attention, avant d'aller plus loin, je ne peux m'empêcher de te sortir la blague que l'on m'a faite un jour au bar Le café des Arts de Saint-Benin d'Azy, dans la Nièvre.

ATTENTION ANECDOTE !!!!

Juste avant, avec McFly El Crotaless Tadcon, nous nous étions rendus à l'Ecomarché du village où il y avait une belle promo sur les DVD de la "Pêche au coup à la Bolognaise" et "La traque des silures géants". Pour l'occasion, McFly El Crotaless s'était déguisé en sosie d'Elvis Presley...

Bon, enfin, après ces achats, nous sommes allés au Café des Arts pour parler de tout cela. J'ai demandé une Suze-cassis au tenancier qui m'a répondu...
LE TENANCIER : "- Hein ? Une Suze-cassis ?! Ah, tu veux un bois-d'bout !
MOI : "- ?
LE TENANCIER : "- Ben oui ! Un bois-debout...
MOI : "- ?
LE TENANCIER : "- Vu que ça ne s'use qu'assis, il faut le boire debout !!!!
MOI : "- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhh..."

Voilà, fin de l'anecdote, merci.

DONC : je voulais me faire une petite Suze-cassis peinard à la maison, mais je n'avais plus de crème de cassis.
Vu que les médias nous invitent à ne pas sortir de chez nous surtout dans des rassemblements de plus de 5000 personnes...

... je décidais donc d'improviser un truc. C'est ainsi qu'après être allé faire un tour dans le jardin et surtout dans le frigo, j'ai ramené plusieurs ingrédients naturels, comme du persil, des carottes, de l'ail et un oignon. J'ai foutu tout ça dans mon verre de Suze et j'ai appelé ça la SUZE-POTAGER.

Eh bien, tu me croiras si tu veux, mais c'était pas mauvais. Maintenant, est-ce que ça soigne ou est-ce que ça immunise du coronavirus ? La seule chose que je peux te dire, c'est que je ne suis toujours pas malade... Humhum... Hein... Ahahaha... Humhum...
Bien conscients, Mélanie et moi même, que nous ne pouvions pas non plus boire que de la Suze-Potager jusqu'à la fin de cette pandémie, nous avons alors décidé de prendre le taureau par les cornes en nous retroussant les manches sans y aller par quatre chemins qui mènent à Rome... Ah non, pas Rome, pas l'Italie en ce moment !!!!!
Nous avons pris la voiture et nous sommes allés dans des lieux où nous étions sûrs qu'il n'y aurait pas plus de 5000 personnes rassemblées au mètre-carré.
Les restaurants étaient un bon choix. Les ventas espagnols étaient même une excellente option car, apparemment, l'Espagne est complètement épargnée par le virus... du moins au moment où j'écris ces mots.
C'est ainsi que nous nous sommes rendus, dans un premier temps, à Urdax, au restaurant La Koska.
Urdax (Urdazubi en basque... Urdazubi... ♪ zuzuzu... Zubida !!!♫  Zuzuzu... Zubida !♪) est un petit village rigolo situé à la frontière franco-espagnole dans une sorte de cuvette reculée des nombreux commerces de Dantxarria. Il possède un riche patrimoine culturel avec les grottes d'Ikaburu, un moulin qui fonctionne, de petits canaux, le monastère de San Salvador, des maisons ayant appartenu à des indiens d'Amérique et l'étonnant chêne millénaire.
La dernière fois que nous étions allés à Urdax avec Mélanie, c'était pour le départ d'une étape du Tour d'Espagne cycliste, plus communément appelée La Vuelta qui se traduit par "Retour" en français.

            

Nous étions ensuite allés manger en tête à tête
au restaurant Niko.

Heureusement, aujourd'hui, pas de départ de course DONC pas de rassemblement DONC pas de coronavirus.
Il y a trois restaurants à Urdax. Malheureusement, un seul est ouvert ce jour là et c'est le plus cher. Pas le meilleur, mais le plus cher.
Nous sommes toutefois très bien accueillis et la grande salle avec sa cheminée centrale sont du plus bel effet. Nous avons ainsi eu la chance et le privilège de déjeuner au-dessus du gong qui servait à l'émission de Cocoboy pour annoncer un gag...

Si, si, si. C'est bien lui ! C'est bien le gong sur lequel tapait cet acteur au visage rigolo avant de crier "Gag" ou "Pub".

C'est étrange de retrouver cet objet ici, dans un restaurant, à la frontière franco-espagnole. Mais pourquoi pas en même temps. Il faut bien qu'il soit quelque part, comme Paul Hardcastle qui, lui, par contre, n'était pas là. Peut être avait-il choisi un autre restaurant ou même une venta un peu plus loin.
Pour en être sûrs, le lendemain, à l'heure du déjeuner, nous nous sommes donc rendus dans une autre venta. Cette fois-ci, notre choix s'est porté dans un coin encore plus reculé qu'Urdax, sur l'ancien chemin des contrebandiers qui relie en toute discrétion Zugarramurdi (village des sorcières) à Sare (village du gâteau basque).

   
⬆ ZUGARRAMURDI ⬆                       ⬇ SARE ⬇
          

Pour être plus clair,
regardons cette carte pour voir que
la Venta en question se trouve...

Eh, hein, bon : on est peinard là ! On va pas nous faire chier avec ce virus à la con ! Déjà niveau médias, il n'y a pas de réseaux. Ensuite, niveau fréquentation, jamais plus de 5000 personnes ne viendront jusqu'ici car cela reste un lieu assez préservé et réservé aux autochtones.
Et ce lieu magique, magnifique est la Venta Halty.
La dernière fois que j'étais venu ici, c'était avec Maître Arnaud et nous avions bu un pichet de sangria maison, comme ça, face à la campagne basque que propose de contempler la terrasse du bar-restaurant.

Oui, bon d'accord, il est vrai que sur la photo, on voit plus le pichet et le verre de sangria que le paysage avec toute sa verdure et ses belles montagnes basques.
En tout cas, là, aujourd'hui maintenant, la Venta Halty réouvrait ses portes après trois mois de fermeture. Bien sûr, dans ces cas là, les clients sont de suite suspicieux : "Quoi ? Vous étiez fermés depuis trois mois ?! Mais pourquoi ? Vous avez eu des problèmes ? Y'avait un virus dans vos cuisines ?"
Eh beh non, oh eh, ce genre de venta perdue au milieu de la campagne et des montagnes ferme les mois d'hiver car peu de gens s'aventurent jusqu'ici ; même si la bouffe et l'accueil sont excellents.
Nous avons donc pris une petite sangria maison, puis nous sommes entrés dans la salle de restauration.
Mélanie n'a pas manqué de se protéger un peu de tout virus intempestif en attendant d'être rassurée. Les gérants avaient bien fait les choses puisque quand tu te mets un linge ou un masque blanc sur le visage, une lumière néon violette vient donner un p'tit truc fun à ton apparence vestimentaire. Et ça, vois-tu, c'est sympa.

C'est beau hein cette lumière. Tout de suite, ça dédramatise tout.

Après une bonne omelette aux cèpes,
une txuleta pour Mélanie et
une belle assiette de poulpe et ses pommes de terre à la nage...

...nous quittons ce lieu bien tranquille
et bien chouette.

De retour à la maison, les informations médiatiques reprennent de plus belle pour nous annoncer une nouvelle pénurie.
Après la razzia faite sur le PQ en Chine, après les rayons de pâtes et d'eau des supermarchés qui se vident à une vitesse record, après le manque de masque de protection, voici la nouvelle pénurie du jour : le manque de flacons de gel hydroalcoolique.

             

Ni une, ni deux, ni rien du tout car le temps est compté, je me suis enfermé dans le salon afin d'élaborer mon propre gel hydroalcoolique.

J'espère qu'avec ça, nous survivrons encore un peu ; au moins jusqu'au début de la coupe d'Europe de foot qui commence le 12 juin 2020.

PS : Mais, au fait, au départ et en regardant à nouveau le titre de ce billet, je devais parler des gorges de Kakouetta ?!
Ben merde alors, qu'est-ce qu'y s'est passé là ?!
Bon, ben, on en parlera dans le prochain billet.

Comments

[LE BLOG DE FANFG]

Quelle aventure!!!! j'espère que c'était délicieux ce que vous avez mangé!! j'ai bien ri de la Suse-cassis!!! a bientôt pour de nouvelles aventure!!! Bisous Fan