LE FROID, LA NEIGE, SARKO, TOUT çA !

Oui, oui, oui ! Il fait froid !
Oui, oui, oui ! C'est pénible d'avoir les pieds congelés malgré le triple port de chaussettes made in China qui ont mis au chômage et à la rue quelques milliers de travailleurs acharnés... de Français courageux... d'opportunistes créatifs... de profiteurs d'assedic... d'ouvriers tout simplement !
Oui, oui, oui ! On n'en peut plus d'avoir la goutte au nez que l'on s'essuie avec les doigts gelés que l'on se frotte ensuite sur le pantalon qui à la fin de la journée ressemble à un pantamouchoir humide et crade, mais tellement absorbant. En même temps, c'est une idée à exploiter peut être pour monter ensuite une grosse usine aux Philippines.
Oui, oui, oui ! Il a fait froid, il fait froid ! On n'y croit pas ! On n'y croit plus ! C'est incroyable !
Mais eh oh : p't'être que tu es un petit peu assisté et que tu es bien trop habitué à vivre dans la chaleur de tes radiateurs bloqués sur +34°C. en restant derrière ton ordinateur à lire ces mots introductifs à un billet qui va te parler de...

Il était un matin...
"Encore un matin. Un matin pour rien. une argile au creux de mes mains", comme le disait si bien Jean-Jacques Goldman sans que, pourtant, je ne comprennes rien à cette sentence... Hormis l'évidente rime qu'il en résulte.
"Rien, main, matin."
Bravo Jean-Jacques, tu as ouvert le chemin à Francis Cabrel et ses chansons composées avec un dico des rimes.
Hein ? Si ! Exemple ? Fastoche  avec une de ses dernières chansons, datant de 2008, bien nommée "Le chêne liège" :
"Liège, arpèges, que sais-je, stratèges, beige, la neige..."
Autres couplets ? Pas de problème ! Cette fois-ci avec des rimes en OCHE :
"Proche, cloche, poche, grosses loches..." Ah non, la dernière rime n'est pas de lui.
Autre chose ? Oh eh, ça va aller ! On n'a pas que ça à foutre à lire le dictionnaire des rimes par Francis Cabrel à tire-d'aile.

Et d'ailleurs, puisque l'on parle de Francis Cabrel, mais qu'est-ce qu'il devient Jean-Jacques Goldman ? Ce Jean-Jacques que l'on entendait du soir au matin pour rien une argile au creux de ses mains ?
Oui, que fait-il aujourd'hui ce compositeur-chanteur-interprète que l'on écoutait en boucle chaque journée nouvelle que cette décenie 1980 nous pondait, faisant d'ailleurs oublier que la vie musicale s'était poursuivie par la suite ?
C'est vrai, quand on repense aux années 1980, on a envie de dire : "Mais que reste-t-il des années 2000 ?"
Et vas-y que je te sers une toujours nouvelle émission sous l'égide d'un Patrick Sabatier et autres Arthur qui dynamisent ce pauvre peuple fatigué de découvertes musicales, préférant baigner dans cette guimauve rosâtre faite de senpiternelles rengaines poussées à l'excès par des "Gold sans Image", ou "Image avec Emile", ou "Emilimage", ou "Gold sans Emile", "Partenaire de début de Désirless", ou "Sabrina et Licence IV sans Emile et Gold",... ?
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Tiens, allez,
pause Grace Jones...

Ouais eh, c'est un peu casse-couilles à la longue finalement !
C'est l'ami Steph' qui disait -, emprunt de la certitude digne des plus grands dictateurs,- que le plus difficile dans la vie était de ressembler à Grace Jones.

Bon, qu'est-ce qu'on racontait déjà ?

Il était un matin... Ouais OK !
Fait froid et le pétrole a encore augmenté !
Bizarrement, pile poil pour les départs en vacances de février !
Musique de merde ! Jean-Jacques Goldman où es-tu ?
Tiens, ben inconsciemment, je me souviens de cette anecdote où avec Maître Arnaud nous étions allés vadrouiller vers certains chemins situés non loin d'Accous, petit village marquant l'entrée en vallée d'Aspe. Nous avions marché, marché, tambouriné, tambouriné... pour arriver finalement à un endroit un peu complètement quelconque, mais auquel il fallait attaché une chose importante, voire historique.
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Voici la photo :
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Eh hein, pas facile de trouver un intérêt touristique à ceci ! Et pourtant !
Alors, après avoir tourné autour de cette pièce unique en la scrutant de tout bord, nous en sommes venus à faire courir la rumeur suivante....

il ne nous restait plus qu'à commander une plaque en marbre avec ces écrits pour l'aposer sur ce... cette... le...
Après tout, il y a bien des plaques commémoratives pour l'endroit où Mozart a composé Les noces de Figaro, à Vienne...

Photo entièrement prise en argentique, août 2003
avant de se rendre à Bertchesgaden.

Et puisqu'en 2012, la masse populaire célèbre en core et toujours la musique des années 1980, pourquoi ne pas mettre des plaques commémoratives sur les lieux concernés... ou pas !
Tiens, par exemple :

     

      

 

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Voici les épitaphes, à vos plaques, prêts, PARTEZ !!!!!!

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Eeeh oui, voilà ce que nous laissera la culture des années 2000 dans nos vertes campagnes, et plus si affinités. 
William Churchill disait très justement : "Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre" ; force est de constater que cette appréciation ne s'applique peut être pas pour toutes les donnés historiques. Hein ? Hein ? Hein ?

Et c'est alors, à ce moment précis, inconsciemment peut être, que je décidais de prendre la bagnole pour aller rejoindre Maître Arnaud dans son Béarn natal afin d'aller se plonger dans la solitude des montagnes, calme et reposante, loin de tout ce bordel réflexif ambiant.
Mais la route était longue jusqu'à la vallée d'Aspe...
A la radio, les pauvres et maigres stations que l'on pouvait capter dans la région baskoï empilaient les sales tubes à base de hits dont je parlais un peu plus haut.
Sur les chaînes-radio nationales, les oreilles n'avaient d'yeux que pour l'annonce de la candidature officielle de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, en mai prochain.
Somnolant sur les discours des journalistes et des autres candidats ,-excepté le gars Mélenchon qui apporte toujours un regard différent à un fait ou à une phrase banals-,  je me plongeais dans la dérive des contrefaçons de l'affiche électorale de Sarko. Une photo apparemment prise en Grèce, légèrement empruntée à une banque.
Quel regard convaincant, exprimant cette volonté ferme "d'essayer de dire la vérité" (dixit lui-même lors de son annonce au JT de TF1 le 15 février, le lendemain de la Saint Lamantin)... à moins qu'il ne faut y voir là, déjà, une intention post-électorale : "Si vous ne votez pas pour moi, je prends le large !"
En même temps, souvenons-nous, c'est lui-même qui l'a dit en janvier : Si vous ne votez pas pour moi, j'me casse pauv' con !

Mais regardons plutôt l'affiche en question.

AFFICHE OFFICIELLE

LES AUTRES...

   

        
       

     

Et bien sûr, sans oublier l'affiche fabuleuse de l'ami Marco :
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Marc Large Dessinateur

Changement de fréquences et de radio pour capter quelque chose de plus local.
Pendant que je traversais la ville d'Oloron-Sainte-Marie, assez vite... tellement vite que je n'ai pas pris le temps de faire une photo... Du coup, tiens, je t'en ressors une, complètement réalisé en 2010, à peu près à la même période... mais un peu avant l'entrée en ville... c'était pas la même lumière... Ni la même heure... Ouais bon, c'est pour illustrer quoi !

Et puis, elle est belle cette photo. OK, il manque le visage de Sarko à gauche... de l'image, mais bon ! 
Cela me fait penser aux photos de David Hamilton, tu sais, là, les femmes floutées à poil sur des chevaux et puis il y a un mec avec une harpe qui passe habillé en boucher-charcutier et...

BREF, chez Radio Oloron, 89.2, là aussi des infos...

"Pau : il fracture des voitures, à la recherche... de papier toilette
Dans la nuit de samedi à dimanche, un Palois de 33 ans a été interpellé pour des faits peu communs.
Dans un parking souterrain privé de la route de Bayonne, il a fracturé les vitres de plusieurs voitures stationnées avec un club de golf... A la recherche de papier toilette, selon ses aveux.
L'homme était visiblement atteint de problèmes intestinaux qu'il n'a pu contenir... Il faisait l'objet d'une fiche de recherches et il devra répondre de ses actes devant la justice." 
                                                                                            LA REPUBLIQUE DES PYRENEES

Oui, pas de doute possible, il était grand temps d'arriver dans la vallée d'Aspe car, comme disaient mes grand-pères à l'unisson : "Eh, d't'façon, ils feront bien c'qu'y voudront quand ils s'ront au pouvoir !"
Et nous alors ? Qu'est-ce qu'on fera ?

Déjà, les montagnes apparaissaient et la route s 'étroississait, déroulant de ces virages dansant...

DANS NOTRE PROCHAIN EPISODE

Nous verrons si nous pouvons capter d'autres radios, voire même pas du tout.

Comments

[Bloug]

Trop con ! Continuez !!!!!

[nICK cANON]

eT bEN mES cADETS...!