UN P'TIT TOUR D'ADOUR (64)

Alors que nous étions encore confinés à ne pas pouvoir bouger à plus de 10 kilomètres de chez nous à la ronde... Ohla, qu'est-ce que ça veut dire ? "Chez nous à la ronde" ?... Ouais bon, t'as compris : on ne pouvait pas se déplacer à plus de 10 km de chez nous... C'est alors que j'ai alors décidé, comme ça, d'un coup, de prendre le vélo pour aller voir l'Adour d'un peu plus près afin de vérifier que tout était en place.
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

Bon, répétons l'histoire vite fait !

Avant le 3 mai, nous ne pouvions pas nous déplacer à plus de 10 kilomètres autour de chez soi.

Ainsi, quand tu habites, par exemple, Ouessant,
eh bien voici ton rayon.

Ah ben oui, là, faut aimer l'eau et savoir nager
si tu veux évoluer dans ce rayon.

Voyons maintenant ce qu'il se passe quand tu habites Givet,
dans les Ardennes.

Eh oui, Givet est un peu dans une enclave terrestre,
frontière avec la Belgique où on ne pouvait pas se rendre
car il était interdit d'aller dans un pays étranger.

On peut retrouver un cas presque similaire avec Hendaye,
dans le Pays Basque....

...qui, en plus, de se trouver à la frontière espagnole,
est aussi contrainte dans ses distances par l'océan.

En ce qui me concerne, j'habite Mouguerre.

Et là, en s'accommodant de ce que l'on peut faire, il y a quand même des choses à faire et à voir.

Et ce jour là, j'avais décidé d'enfourcher le vélo pour aller faire un petit tour au bord de l'Adour.

Itinéraire :
MOUGUERRE → BAYONNE → SAINT-MARTIN-DE-SEIGNANX → SAINT-BARTHELEMY → URT → URCUIT → LAHONCE → MOUGUERRE  50km

Allez hop ! On y va !
J'enfile le cuissard, je fous de l'eau mentholée dans le bidon, je prends une pompote, je sors le vélo de la cave et je prends la route.

On commence par une grande descente de Mouguerre-bourg à Mouguerre-Port avec un dénivelé de plus de ohlalalalalala, j'en sais rien, ça va trop vite. Très vite, je la vois, elle est là, longeant la D261, puis l'avenue Capitaine Resplandy. Il s'agit de... l'Adour ! Oui, voilà, l'Adour, bien sûr !
Avant de se pencher sur l'Adour, on peut se demander qui était ce capitaine Resplandy ; un nom qui intrigue, tel Capitaine Fracasse ou Xavier Dupont de Ligonesse.
Toutefois, n'ayant pas trouver d'informations assez vérifiables, je préfère parler de ces deux grandes fresques que l'on peut admirer en longeant l'Adour sur ce quai Resplandy

Cette fresque réalisée par le duo Sismikazot en 2017 pour le Festival Points de vue reprend le visage d'un berger basque, originaire de Sare.
Sous le berger, deux mots en basque "Hitza Hitz" qui se traduisent par "Ce qui est dit est dit".

Un peu plus loin, une autre grande fresque réalisée par Youri Cansell alias Mantra pour le même festival en 2017. Ici, il nous propose le portrait géant d’une jeune femme, Vera Primavera, jeune artiste peintre originaire d’Equateur qui est également sa compagne.

 Nous avons déjà parlé de ce magnifique Festival Points de vue dans de nombreux billets passés DONC on ne va pas encore revenir dessus, hein.

Par contre, entre ces deux immenses fresques, tu peux également t'arrêter à la boutique Antiquités-brocante Mélanie Chanard pour voir quelles nouveautés sont exposées, comme...

              

Curieux, non ?

À la suite de l'avenue du Capitaine Resplandy, nous roulons sur les allées Boufflers, toujours sur la piste cyclable très bien aménagée.
Je passe le pont Saint Esprit sur lequel flottent de nombreux drapeaux.

Bon, là, c'est une photo que j'avais faite de nuit DONC on ne se rend pas bien compte.
Le pont Saint-Esprit, c'est 200 mètres de longueur et sept arches. PAF ! Ça, c'est dit !
À l'origine, il fut construit pour la première fois vers 1150, il était en bois et portait le nom de Pount de la gran mar. Le pont actuel, qui devait être appelé pont de Nemours, fut commencé en 1846 et achevé en 1849. Il fut élargi en 1910 pour permettre le passage du tramway à l'époque. Il permet de relier le centre-ville de Bayonne au quartier Saint-Esprit où se trouve, entre autre, la gare.

Au hasard des fresques croisées, je traverse le quartier Saint-Esprit par le boulevard d'Alsace-Lorraine, puis les rues d'Ulysse Darracq, Denis Etcheverry, Charles Floquet ; puis le boulevard Jean Jaurès, puis les rues Vainsot et d'Arrousets.

Au bout de la rue d'Arrousets, retour à la nature avec le chemin du Moulin de Bachefores, qui me permet de retrouver les rives d'Adour et un peu de nature.

C'est à présent une belle piste cyclable qui s'offre aux roues de mon vélo, entre Adour et Barthes.

              

De nombreux panneaux illustrés jalonnent le parcours pour nous expliquer l'histoire de ces lieux.

Alors, faisons un point !

Qu'est-ce que l'Adour ? Pourquoi ? Comment ? Où ?

L'ADOUR

Les Basques en parlent au féminin : cette Adour.
Il... elle.. nait dans le département des Hautes-Pyrénées, non loin du col du Tourmalet, à 1930 mètres d'altitude, dans le massif du Néouvielle. Sa principale source viendrait du Lac Bleu, située sous le Pic du Midi de Bigorre. 
Un lac Bleu où je m'étais rendu en août 2009 (cf : Clip de moutons et lac Bleu) pour admirer sa belle couleur... bleue.

 Attends, on ne le voit pas bien car y'a un con qui s'est foutu devant.

Voilà.
Un lac Bleu qu'il ne faut pas confondre avec un autre lac Bleu qui se trouve dans la Nièvre.

Un lac où je m'étais rendu pas plus tard qu'au mois de septembre 2020 (cf : Un lac, une bière : le lac Bleu). Mais ça n'a plus rien à voir avec l'Adour qui est, rappelons-le, notre intérêt de départ pour ce billet.

L'Adour prend donc sa source au pied du pic du Midi de Bigorre pour parcourir quelques 335 kilomètres pour aller se jeter dans l'océan entre Anglet (rive droite) et Tarnos (rive gauche).

Carte : Openstreetmap

Mais ce ne fut pas toujours le cas puisque jusqu'en 1578, c'est bien plus haut  -à Capbreton-  qu'elle trouvait le Golfe de Gascogne. Ce sont l'ensablement et les inondations des plaines voisines qui amenèrent à "déménager" son embouchure.
L'Adour part des montagnes pyrénéennes pour suivre son cours de monts en plateaux jusqu'à l'océan. Elle/il coule dans la vallée de Campan, arrose Bagnières-de-Bigorre, irrigue la plaine de Tarbes, passe dans le Gers et entre dans le département des Landes.

Il/elle traverse ainsi des paysages et des cultures variés.

                         Carte : Terres d'Adour

Les champs de maïs, les berges où fleurissent les élevages d'oies et de canards, des champs où les troupeaux de vaches landaises (d'origine portugaise) élevées pour affronter les hommes (les "écarteurs") paissent, les vignes de Tursan et vergers de la Chalosse, les plaines sableuses jonchées de pins, les réserves naturelles des Barthes et leur limon qui, parfois, devient une boue thermale.

"La légende raconte qu'un centurion romain voulant se débarrasser de son chien perclus de rhumatismes, le jeta dans la boue de l'Adour, la veille d'un départ en campagne. A son retour, il eut la surprise de revoir son chien vivant, et guéri par son séjour dans les boues de la rivière. Ainsi naquit la vocation thermale d'Aquae Tarbellicae, devenue Dax bien plus tard. Et les vertus curatives du limon de l'Adour ont traversé, avec succès, les siècles. Curieux fleuve en vérité, avec cette embouchure vers l'océan Atlantique qui s'est modifiée avec le temps. Longtemps le fleuve a débouché au Vieux-Boucau, dont le nom indique la situation près d'une embouchure disparue. Aujourd'hui, il se déverse dans la mer à deux kilomètres au-dessus, en aval de Bayonne." LES ECHOS

L'Adour que nous suivons ici, présentement, c'est l'Adour des Barthes. Je ne sais pas si ça se dit. Si ? Oui ? Non ? Bon, ben moi je le dis.
"Mais qu'est-ce que "L'Adour des Barthes" alors Jénorme, toi qui invente des expressions ?", me diras-tu.
Eh bien, comme le dis un panneau explicatif situé au bord de la route :

"Les Barthes de l'Adour  -entre terre et eau-  désignent les zones humides de la vallée de l'Adour. Elles correspondent aux plaines alluviales des cours d'eau et sont des terres régulièrement inondées. S'étendant sur 12 000 hectares et formant un cordon de 80km de long pour une largeur de 1 à 3 kilomètres, les Barthes de l'Adour représentent 30% des zones humides des Landes. Ce territoire des Barthes traverse une quarantaine de communes.
La physionomie des Barthes se caractérise ainsi :
- la Barthe haute, des terres exhaussées cultivées situées près de la zone habitée et de l'Adour
- la Barthe basse, des terres pâturées plus humides situées au pied du coteau
- le coteau à forte pente arborée
- le plateau avec des terres sèches et non inondables, appelées également 'Sequé'."

 Nous avons déjà eu l'occasion de parler des Barthes lors d'un précédent billet (cf : Saint-Martin-de-Seignax, les Barthes).

Enfin, pour arrêter de parler de l'Adour avant la prochaine fois, peut être te poses-tu la question essentielle concernant ce fleuve serpentant... 

Et cette question est :

Hein ? Ah non ! Non, non, c'est pas cette question à laquelle je pensais. La question que tu te poses peut être est : Mais que peut-on pêcher dans l'Adour ?
Eh bien, suivant le lieu où on se trouve -montagnes ou plaines-, cela va de la truite fario au saumon atlantique, aux anguilles, lamproies, aloses, carpes, sars, bars, louvines,...
Voilà.

Et maintenant,
une petite chanson.

Je suis donc la route des Barthes longeant l'Adour, agréable mélange de vue sur le bleu de l'eau d'un côté et d'un mélange de verdure et de fleurs de l'autre.

Je passe à hauteur d'un croisement m'indiquant la direction du village de Saint-Barthélémy.
Chaque fois que j'entends ou que je lis le prénom Barthélémy, je pense de suite à Maurice Barthélémy et à Casablanca Driver.

C'est comme ça. J'aurais également pu penser à Barthélémy Thimonnier, l'inventeur de la machine à coudre dans les années 1840... mais non.
Peut être te poses-tu la question : "Mais a-t-on apposer une sculpture de machine à coudre sur la sépulture de cet homme, enterré dans le petit village d'Amplepuis, dans le Rhône ?"
Eh bien, la réponse est non. Mais on peut continuer à se poser des questions, comme "Qui a une sculpture sur sa tombe ?" ou encore "Qui a été tué par son invention ?"
En voilà de bonnes questions que je ne m'attendais à m'autoposer en pédalant ici, sur ces rives d'Adour, au soleil et au calme.

Alors, voyons voir.
Si nous dressons un petite liste des inventeurs tués par leur invention, on pense de suite à Franz Reichelt qui se tua en testant son costume parachute en sautant du premier étage de la Tour Eiffel. A-t-on dressé une tour Eiffel miniature ou a-t-on réalisé une sculpture de son manteau-parachute fatal pour la poser sur sa tombe ? Je ne sais pas. Une chose est rapportée par la presse le lendemain du 4 février 1912 (date du saut fatidique) : "Un témoin a mesuré la profondeur du trou formé par l'impact du malheureux au sol. Celle-ci semble être de 15 à 20 cm."

Dans la même idée, on peut penser à Thomas Andrews, architecte naval britannique qui a travaillé à la construction de plusieurs paquebots, et notamment sur le Titanic. Il embarqua sur ce dernier le 10 avril 1912 pour y perdre la vie lors de son naufrage cinq jours plus tard. De nombreux témoignages font état de son comportement exemplaire au cours de cette nuit tragique en participant activement à l'évacuation des passagers.
Autre inventeur rattrapé par son invention : Thomas Midgley. Inventeur de l’essence au plomb et des chlorofluorocarbones, il se retrouve atteint de la polio à force de contact avec le plomb. Handicapé, il conçoit un système de harnais pour faciliter les mouvements d'entrée et de sortie de son lit. Malheureusement, en novembre 1944, on le retrouve étranglé dans ses câbles, victime de son invention.
Alexander Bogdanov était persuadé d’avoir découvert le moyen de rajeunir par la transfusion sanguine. Il tente l’expérience sur lui et se fait 11 transfusions. Malheureusement l'une d'entre elle contient du sang de tuberculeux et il meurt en 1928.
Plus près de nous, le millionnaire Jimi Heselden rachète la société Segway en 2009... puis se tue en chutant d'une falaise au guidon d'une de ces machines en 2010.

BON, EH OH ALLEZ,
REVENONS À NOTRE TOUR D'ADOUR !

J'arrive à hauteur de Saint-Barthélémy. Au loin, je vois l'église du village trônant sur une petite colline.

Je décide d'aller voir un peu plus près.

SAINT-BARTHELEMY
         

Une fois sur place, l'église est fermée. Je me pose pour apprécier le panorama sur les monts basques au loin.

Je fais le tour de l'édifice religieux en passant par le petit cimetière où je vois une sépulture "originale".

 
Je repars afin de retrouver l'Adour en franchissant de petits ruisseaux verdoyants.

De retour sur les bords d'Adour, je constate que la route des Barthes est devenue la route de l'Océan. De belles et grandes maisons bordent cette route. Certaines sont des anciennes fermes barthaises.

"Ce territoire des Barthes s'est urbanisé au cours du XVIIIème siècle, lors de la création des digues et des canaux de drainage. Les fermes se sont alors développées le long de l'Adour. Ces maisons traditionnelles ont une architecture robuste adaptée aux aléas du fleuve Adour, accueillant l'habitation à l'étage, l'étable et la grange au rez-de-chaussée.
Construites selon le même principe. La façade principale (en pignon) à l'Est, exposée au soleil levant ou au sud face au fleuve ; à l'ouest et au nord, les façades exposées aux intempéries avec très peu d'ouverture ou aveugles.

Une habitation fonctionnelle. Le rez-de-chaussée comprend une vaste grange d'où part un escalier au pied duquel s'attachaient les couralins (barque typique) lors des inondations. L'étage abrite l'habitation. Le grenier assure le séchage du maïs. À côté de la grange se trouve l'étable.
En cas d'inondation, le bétail était sauvé sur son "radeau de fumier" constitué de jonc accumulé jusqu'à deux mètres." PANNEAU INFO

J'arrive à un rond-point. Je prends à droite, direction Urt et le pays basque. Pour rejoindre Urt, il faut passer sur un pont, le pont des Pitres. 

URT
            

Long de 154 mètres, il surplombe la voie ferrée et le chemin de halage de l'Adour. Il a été construit entre 1883 et 1885 en remplacement d'un bac. 
Fondé au XIème ou XIIème siècle par des pêcheurs, le village devient rapidement une cité prospère grâce à sa situation favorable sur l'Adour permettant d'établir un port fluvial actif, des chantiers navals, des marchés. Il décline au XXème siècle et subsiste grâce à son activité agricole. L'explosion démographique et immobilière de la côte basque lui permet un fort accroissement de sa population à la fin du XXème et au début du XXIème siècle.

                
                        Ancien commerce                                           Eglise de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie

Je quitte les bords d'Adour pour monter en centre-ville où se trouvent commerces variés et église. On découvre aussi un magnifique panorama sur le fleuve et ses alentours. Un peu après le centre-ville, l'un des trois cimetières a acceuilli la dépouille de Roland Barthes, enterré ici aux côtés de sa mère.

                 

La mère du philosophe, critique littéraire et sémiologue, Henriette, acheta en 1961 la maison Carboué (la maison du charbonnier, en gascon). Roland Barthes y séjournait tous les étés, ainsi que pour les vacances scolaires, à partir de 1968. Dans la maison d’Urt, il avait reconstitué son espace de travail à l’identique de la rue Servandoni, à Paris.
"Roland Barthes par Roland Barthes" témoigne de la nostalgie de son enfance, tout comme "La lumière du Sud-Ouest", superbe texte paru pour la première fois dans "l’Humanité" en 1977.
Fauché par la camionnette d'une entreprise de blanchissage rue des Écoles à Paris alors qu'il se rend au Collège de France, le 25 février 1980, Barthes meurt des suites de cet accident le 26 mars suivant à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Je redescends vers l'Adour pour rejoindre le restaurant La Galupe.

             

Celui était tenu par Christian Parra, chef étoilé, disparu en 2015, après avoir tenu ce lieu pendant trente ans. Il était célèbre pour ses recettes de boudin noir, de saumon de l’Adour et de ventrèche de thon.
Sylvie Lacroix et le chef Philippe Lopez ont repris la Galupe en juillet 2019. C'est aujourd'hui un café-restaurant-épicerie-librairie tenu par Didier Periz. Ils proposent une cuisine bistronomique et un lieu d’événements où la salle se transforme en expositions artistiques ou concerts de jazz plusieurs fois par mois (cf : Kindabreak).

Juste derrière La Galupe, la piste cyclable  réapparait... puis disparait un petit moment à hauteur d'Urcuit où j'aperçois une cigogne dans son nid perché.

URCUIT

            

Tout comme Urt, Urcuit est traversé par le GR8, sentier de grande randonnée reliant Saint-Bérvin-les-Pins, en Loire-Atlantique, à Sare, dans le pays basque.

Après Urcuit, la piste cyclable -qui s'est éloignée de la route principale reliant Urt à Bayonne- m'amène à Lahonce et son petit port de plaisance.

LAHONCE

              

Petite ville perchée sur une pente, Lahonce est également connue pour son abbaye, Notre Dame de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge, une des rares église romanes au Pays Basque qui a conservé l'intégralité de son corps.
Construite en 1164 par des moines de l'ordre des Prémontrés, ses bâtiments ont eu plusieurs usages, celui du couvent et des besoins de l'agriculture locale. Aujourd'hui, elle se visite et est classée au patrimoine des Monuments Historiques.

Pour ma part, je poursuis ma route. Depuis le port, je traverse la 261 pour aller "naviguer" dans un des nombreux quartiers du village, au pied de la butte. La route empruntée m'amène au lac de Lahonce, petite étendue d'eau aménagée. On peut en faire le tour en suivant le parcours de santé. Plusieurs tables de pique-nique et barbecue sont également présents. Par contre, la baignade est interdite.

Mon tour d'Adour se termine. Il ne me reste plus qu'à remonter à Mouguerre après ces quelques 50 kilomètres de plat.
Le couvre-feu ne me permet pas de rester encore un peu afin de voir les belles couleurs d'un coucher de soleil venir maquiller la surface des eaux adouriennes. Mais j'ai quelques photos prises un autre jour...

Allez, on se quitte avec une petite vidéo rapide de ce p'tit tour d'Adour.