Tu vas à Cannes cette année ? (Episode 4)
RÉSUMÉ DES ÉPISODES PRÉCÉDENTS
Plus que quelques kilomètres et Jénorme allait arriver à Cannes, ville connue pour sa baie, son sable, sa Croisette et son festival.
CANNES, PRESQUE
AH, tiens, alors que la sous-sous-préfecture des Alpes-Maritimes imposait ses constructions fallacieuses à mon humble vue (en même temps, si je ne suis pas content, j'ai qu'à aller ailleurs !), je me mis le CD de la bande-son d'Into the wild (merci Nath !) dans le lecteur de la voiture.
EDDIE VEDDER :
Guaranteed
"On bended knee is no way to be free
Lifting up an empty cup i ask silently
That all my destinations will accept the one that 's me
So I can breath.
Circles they grow and they swallow people whole
Half their lives they say goodnight to wive 's they 'll never know
Got a mind full of questions and a teacher in my soul
So it goes...
Don 't come closer or i 'll have to go
Holding me like gravity are places that pull
If ever there was someone to keep me at homme
It would be you...
Everyone I come across in cages they bought
They think of me and my wandering
But I 'm never what they thought
Got my indignation but I 'm pure in all my thoughts
I 'm alive...
Wind in my hair, I feel part of everywhere
Underneath my being is a road that disappeared
Late at night I hear the trees
They 're singing with the dead
Overhead...
Leave it to me as I find a way to be
Consider me a satelite for ever orbiting
I knew all the rules but the rules did not know me
Guaranteed..."
MANIA
AAAAHHH... Ces paroles... Je ne sais pas si tu comprends un peu l'anglais, tu vois ; mais moi, je comprends tout, vois-tu. Et je me demande ce que Sean Penn est venu foutre dans ce bordel cannois après avoir réalisé un tel film, tu vois. Et pis, en même temps, tu te dis que pourquoi pas, ouais, ouais, ouais, ouais. Enfin, on verra bien.
La seconde chose qui me vint à l'esprit en roulant à l'arrêt aux feux rouges était : "Mais quand est-ce que je suis venu au festival de Cannes pour la première fois ?"
AAAAAHHH oui, je me souviens... C'était en mai 1995.
Avec un pote, David C., qui était lui-aussi étudiant en cinéma à Aix-en-Provence. Nous nous sommes dit : "Putain, et si on allait faire un 24 heures non-stop sur le festival de Cannes ?!"
Banco ! Sac à dos, train, saucisses-lentilles, lunettes de soleil... et un bon scénario dans la poche.
AAAAAHHH... Pourquoi je gueule "AAAAAHHHH" tout le temps, moi ?!
C 'est l'effet Cannes, je pense, tu vois, carrément.
Pour toi, cher lecteur que j'aime et qui m'aime et qui n'est jamais tout à fait le même ni jamais tout à fait un autre.
Oui, pour toi, lecteur attentif qui a de la chance quand même parce que, bon, ce que tu vas pouvoir lire dans quelques lignes est assez incroyable...
Oui, pour toi, lecteur, j'ai retrouvé le scénario que j'avais photographié en direct lors de ce festival de Cannes 1995.
Je t'en fais part, là, comme ça, parce que je t'aime bien, tu vois, carrément.
Cela s'appellait...
(Non, ce n'est pas pompé sur "Amélie mes couilles"
puisqu'à l 'époque le film n'était pas sorti
Et ouais, et ouais !)
Eh hein oh ! Ça vaut bien une vieille palme d'Or de derrière les fagots ça, non ?!
En attendant, me revoilà en 2008 en train de garer le voiture derrière la Croisette...
À SUIVRE... ENCORE !