In ter mède

J'ai vu dernièrement que les autorités américaines en Alaska avaient décidé de retirer le Magic Bus de Chris McCandless de son emplacement originel.
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

Et là, peut être, tu me dis...
TU : "- OK Jénorme, tu es bien gentil, mais qu'est-ce que ce Magic Bus et qui est ce Chris McCandless ?"
D'accord, pas de problème, aucun soucis, allons-y, expliquons ! Mais je ne vais pas rentrer trop dans les détails non plus.

Quand on dit "Magic bus", peut être penses-tu à la chanson des Who...

Mais en fait non. Ça n'a rien à voir.

Le Magic Bus était le bus dans lequel s'était réfugié Chris McCandless. C'était un garçon de 24 ans qui avait fui la civilisation dans une initiatique quête intérieure.
Après avoir arpenté les États-Unis, vivant de petits jobs et d’errance, il avait jeté son dévolu sur le bus 142, au milieu de l’Alaska pour y vivre en autarcie près de quatre mois ; soient les derniers jours de sa vie (112 jours de survie dans une nature sauvage), se nourrissant essentiellement, outre de petits animaux qu'il chassait à la carabine, de racines de pomme de terre sauvage.Il sera retrouvé mort de faim après s'être empoisonné avec une graine jusqu'alors considérée comme comestible.
Son histoire a alors inspiré le journaliste John Krakauer, dans un livre-enquête en 1996 et traduit en français sous le titre Into the Wild, Voyage au bout de la solitude. Le livre fut ensuite adapté à l'écran par Sean Penn sous le titre "Into the wild" en 2007.

Malgré le danger lié à l’isolement du Grand Nord et au franchissement de rivières glacées, trop de touristes se rendaient sur les lieux à la recherche du Magic Bus, comme l'avait surnommé Chris McCandless. Il était devenu une attraction et un lieu de pèlerinage. La garde nationale a donc décidé de l'enlever. À l'origine, le bus 142, situé au bout de la piste Stampede, un ancien chemin minier des années 1930, proche du parc national du Denali, servait d’abri aux ouvriers.

Étonnantes et émouvantes images...
Quelques semaines plus tôt, ARTE avait diffusé un court documentaire sur le périple de Chris McCandless en Alaska, "L’Alaska sauvage d’Into the wild".

Voilà. Cela permettait une petite révision après ces semaines de confinement.
Mais à présent, nous sommes déconfinés !!! Bon, je ne vais pas le répéter à chaque nouveau billet, mais quand même, je ne peux m'empêcher de penser à toutes ces semaines d'enfermement et d'immobilité ; loin du monde et des grands espaces.
Depuis le déconfinement, j'ai la passion des lacs d'altitude. Je l'avais déjà auparavant, mais là, chaque semaine, j'ai besoin d'aller en retrouver un afin de savourer le calme, la nature, l'effort pour y parvenir...
Le week-end dernier, je me suis rendu au lac d'Er. J'en parlerai dans un prochain billet. En attendant, voici une petite vidéo rapide du lieu...