Le lac d'Aule mdr (64)

T'as vu le jeu de mots pérave dans le titre ?
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

Il faut vachement faire gaffe quand on utilise des expressions de nos jours car, très vite, on peut passer pour un con ou pour un nul ou pour un has-been (ça se dit encore ça ?), ou pour un vieux, ou pour... Enfin, tu vois bien ! Le monde change, le monde va vite ! On croit être dans le coup parce qu'on est sur Facebook, Instagram TikTock et PAF, d'un  coup, du jour au lendemain, t'as l'air con, vieux et dépassé parce que t'as dit une expression que les jeunes n'utilisent plus depuis trois semaines. Booooohhhh ! Que le monde va vite ! Que les modes passent !

Autre exemple avec ce qui s'est passé en janvier : on s'est carrément fait engueuler parce qu'on disait "Santé !" lorsqu'on trinquait avec de l'alcool.

Je me suis alors interrogé : Mais pourquoi dit-on santé quand on trinque et depuis quand ?
"En fait, dire «santé» en trinquant est une tradition qui remonterait au Moyen-Âge, et même de l’Antiquité selon d'autres historiens.
Nos ancêtres de l’époque médiévale croyaient vraisemblablement pour leur part que boire de l’alcool et que l’ivresse étaient bénéfiques pour notre corps. D’après leurs croyances, l’alcool aurait permis à notre organisme de se purifier et à récupérer (en tout cas, à bien dormir). À l’Antiquité, nous aurions plutôt dit « santé » en référence à un rite religieux qui invitait à boire la boisson de la vie, en l'honneur des dieux et des morts.
Au Moyen Âge, trinquer aurait aussi permis de se mettre confiance avec ses compagnons, en décourageant les potentiels empoisonneurs. En effet, en entrechoquant les verres (qui étaient en fait à l’époque des chopes bien solides en bois, en métal ou en terre), si du poison devait se trouvait dans une des coupes, il serait ainsi propagé dans les autres verres."  NOOVOMOI

Ah non, mais tout est observé, décortiqué, critiqué ! Regarde avec tous ces messages qui accompagnent les pubs : "Manger fait grossir", "Pour votre santé, mangez au moins 5 fruits et légumes par jour", "Pour votre santé, bougez plus"... Eh oh, qu'est-ce que t'en sais si je ne bouge pas déjà trop ?! Hein ?! Alors !
C'set un peu comme ces pubs que tu vois pour les bagnoles. Ils sont là à te dire : "Ouais, cette voiture, elle est géniale, elle va vite, elle ne consomme pas trop, elle est écologique, elle est pas chère, tout ça". Et à la fin de la pub, ils te rajoutent : "Privilégiez les transports en commun". Bon, si on réfléchit un peu, ça veut tout simplement dire "ça y est, c'est bon, t'as acheté la bagnole, tu t'es endetté pour quinze ans ? Bien. Eh ben, prends le bus maintenant !"
C'est Jérôme Commandeur qui disait dans son excellent spectacle "Tout en douceur" :
"Quitte à choisir j'aurais préféré être singe. Ben oui, un singe, tu montes aux arbres, tu cueilles une banane, tu te la fous dans le cul, t'encules une copine, tu bouffes une fleur. Le lendemain, tu refais ça dans l'ordre que tu veux, personne vérifie."

BREF !
Face à une telle rapidité de mouvements d'expressions et de paroles, je n'ai d'autres solutions  -une fois de plus-  que d'aller m'isoler. Wesh, frère. Et cette fois-ci, on va bien prendre de l'altitude dans un endroit trop stylé où personne ne va, histoire de bien être tranquille ! Yo !

Je quitte Ozenx où petite Mimine est débordée par ses activités quotidiennes.

           

Aujourd'hui : direction la vallée d'Ossau et plus précisément le lac d'Aule.
Aaaaah, le lac d'Aule, nous y étions déjà allés avec Maitre Arnaud il y a quelques années : LE LAC D'AULE, partie 1 (64).

90 kilomètres de route.
Dans la radio, les infos avec notamment cet étrange fait divers...

Je passe à Oloron, Ogeu, Arudy, Laruns, entrée dans la vallée d'Ossau, Eaux-Chaudes, lac de Fabrèges,... Merde, je suis allé trop loin. Demi-tour. Je tourne à gauche juste avant Gabas, direction lac de Bious-Artigues. Traversée du bois Lavigne. PAF ! Arrivée au parking de Bious-Oumette. Plein de voitures, partout ! Le champs est envahi. Il y a même des placiers pour nous indiquer où sont les places restantes.

Des voitures partout ! Le champs habituellement désert semble être devenu un concessionnaire automobile... Privilégiez les transports en commun... Ohlalalala, ça va être chiant ! Il va y avoir du monde partout, ils vont parler fort, ils vont gueuler autour du lac pour voir s'il y a de l'écho. Baaaaaaaaaahhhhh...
Il faut dire qu'ici, nous sommes dans le quatrième lieu le plus visité du Parc National des Pyrénées.

Mais très vite, je suis rassuré.
En effet, tous les randonneurs partent en direction des lacs d'Ayous, donc à l'opposé du lac d'Aule.

Très bien.
C'est donc la conscience tranquille que je m'élance sur le sentier de randonnée qui me permettra de rejoindre la solitude du lac d'Aule.

Tout de suite, les chiffres.
Au programme, 2 à 2h30 de marche par un dénivelé de 800 mètres sur une distance de 3,4 kilomètres.
Altitude départ : 1302m / Altitude d'arrivée : 2042m.

Et là, bien sûr, j'aime les chiffres, mais j'aime aussi les cartes. Donc...

Carte : Ossau-Pyrénées.com

ALLEZ GO !

Je quitte le parking et ses voitures pour prendre la direction du sentier sur la droite.
      

J'emprunte la passerelle qui enjambe le gave de Bious pour aller suivre le sentier montant rapidement au-dessus de la cabane de Bious-Oumette. Décollage enclenché.
Très vite, j'entre dans un bois. Je monte, je monte. C'est raide. Les genoux touchent le ventre. Très vite, on prend de l'altitude. Parfois, des trouées permettent d'apercevoir le barrage du lac de Bious-Artigues, ainsi que la silhouette si particulière du Pic du Midi d'Ossau (2884m).

       

Ça n'a peut être l'air de rien, "C'est peut être un détail pour vous", comme le chantait France Gall en 1980, mais... eh ! Si on tourne la photo et que l'on regarde le Pic du Midi d'Ossau sous un autre angle... On peut avoir les boules, non...

          

Non ?
Bon. Restons sur le panorama pic-barrage-bois.

A la sortie du bois, tout s'éclaircie. Il y a le ciel, le soleil et... non pas la mer, mais les montagnes. Nous sommes cernés par les cimes. Je distingue également très nettement l'itinéraire du sentier à flanc de montagnes. Il suit l'Arrec d'Aule, cette rivière qui prend sa source non loin du Pic Gaziés pour rejoindre le Gave de Bious, 4,3 kilomètres plus tard.
Derrière moi, le Pic du Midi de Jean-Pierre d'Ossau est toujours là avec le lac de Bious-Artigues à son "pied".

        

Faune et flore.
De petits oiseaux noirs passent au-dessus de ma tête dans un crissement d'ailes. De temps à autre, des touches de couleurs vives tranchent sur le vert omniprésent des pâturages montagnards. C'est le cas avec la présence de Carline acaule et de sureau rouge.

          

Enfin... Je crois que c'est du sureau rouge, mais je ne m'aventure pas à goûter ces baies, au cas où cela ne soit pas ça. J'ai pas envie de faire une "Into the wild", vois-tu.
Le sureau. Quand on prononce ce nom, certains pensent de suite à la baguette d'un certain sorcier dans une certaine série de romans et de films.
Mais le sureau est également une plante médicinale utilisée surtout contre les refroidissements (fleur), la fièvre (fleur), la toux (fruits ou baies) ou le rhume (fleur).
"En plus d’êtres délicieuses, les baies de sureau sont riches en vitamines A, B6, C et en fer et permet également de lutter contre certaines maladies comme le cancer, les maladies inflammatoires, cardio-vasculaires et neuro-dégénératives en plus de stimuler le système immunitaire.
L’écorce : attention, il ne s’agit pas ici de l’écorce grise très structurée, visible à première vue, mais de la seconde écorce verte qui a des propriétés diurétiques et laxatives.
Utilisée en décoction, cette partie de l’arbre est conseillée, contre la rétention d’urine, les rhumatismes, la goutte et les coliques néphrétiques." LE PETIT JOURNAL

Quelques mètres plus haut, j'arrive à un embranchement. Le sentier se scinde en deux. Une partie part vers les hauteurs Ouest et l'autre vers l'Est.
En relisant les sites de randonnées, il est conseillé de partir vers l'Est. C'est le chemin officiel pour rejoindre la cabane, puis le lac d'Aule.

Mais comme je suis contrariant, je pars vers l'Ouest. De plus, en cette période de l'année, l'Arrec d'Aule est bas. On peut alors le traverser par la petite passerelle de fortune improvisée sur ce lieu. Il s'agit d'un tronc d'arbre posé en travers.
Une fois le ruisseau passé, le petit sentier monte en virages, puis continue de suivre l'Arrec en le dominant de haut. 
Un peu plus loin, l'Arrec d'Aule s'est lové dans des gorges assez profondes et soudaines. Il se manifeste à un moment par une belle cascade venant se coucher dans une belle petite vasque.

  

Une fois la cascade passée, une belle vue panoramique d'ensemble apparait sur le "petit plateau" de la cabane d'Aule. De belles couleurs (pas évidentes à photographier) illustrent les estives : jaune, vert, rouge, orangé. C'est étonnant en ce mois d'août assez chaud.

Sur cette partie du sentier, il y a également des petites baies de couleur bleu-violacé
à la saveur douce et légèrement sucrée, plus communément et simplement appelée myrtilles.
         
Oui, là, j'en suis sûr et c'est sans crainte que j'en goûte quelques-unes.

J'arrive à hauteur de la cabane d'Aule (1711m).

A cette époque de l'année  -nous sommes fin août-, la cabane est occupée par les bergers.
En 2011, la cabane d'Aule a obtenu le "Marianne d'or".
"Tant du point de vue économique (permettre une activité aux produits à forte valeur ajoutée) qu’environnemental (amélioration de l’eau, production photovoltaïque) social (meilleure condition de travail pour le berger) et culturel (encourager le développement d’une activité au coeur du patrimoine local), le projet de rénovation de la cabane d’Aule, permettant aux bergers de produire à nouveau du fromage en estive, a en effet été reconnu comme exemplaire pour le développement durable des territoires de montagne."

Malheureusement, après rénovation dans l'hiver 2013-2014, la cabane fut à nouveau victime de forts coups de vent et d'une sévère avalanche. Mais elle fut de nouveau reconstruite.
Les brebis ne sont pas très loin, mais très haut. Là-haut sur les flancs du Pic Houratatère.

J'entends leurs multiples clochettes, s'agitant au grès de leurs pas dans ces montagnes escarpées.
Je passe la cabane en saluant le berger qui s'en va sur les hauteurs ouest de ce "petit plateau" d'estives. ses brebis sont allés vagabonder sur le flanc des crêtes de Los Becquettes.

Tu les vois ?
Indice.

Attends, on voit pas bien,
je zoome !


    

Attends,
je zoome encore !

Je passe la cabane pour attaquer les dernières pentes vers le lac.
    

Enfin, je dis les dernières pentes, il reste encore une bonne heure de marche. Mais là, tout de suite maintenant, ça grimpe sévère et d'un coup ! On ne voit même plus le ciel, tellement le sentier est abrupte dans la roche.

Ah oui, là, c'est chaud. il faut bien prendre le temps de respirer, rythme, progression progressive. Souffle. Inspirez, expirez. Des petits regards sur la cabane d'Aule qui s'éloigne peu à peu pour se perdre dans l'étendue des estives, toujours dominées par le pic. Lumière changeante.

      

Ça grimpe tellement que me voilà arrivé au même niveau d'altitude que les brebis qui semblaient si loin...

       

Et là, c'est pas un zoom !

Après cette pente raide, mais courte, mais raide, où il faut parfois poser les mains pour prendre une impulsion afin de passer d'un rocher à un autre, j'attaque une autre partie du sentier moins pentue. En contrebas, bien blotti dans ses petites gorges, l'Arrec d'Aule coule paisiblement en cette saison.

        

Pour la première fois depuis le départ de cette randonnée, je ne vois plus le Pic du Midi d'Ossau. Il a disparu derrière les crètes de Los Becquettes. Le sentier se perd parfois sous un devers endommagé, mais rien de grave.

         

Et puis... et puis... je quitte le sentier principal qui s'en va vers le col de Turon Garié (2265m) que l'on peut atteindre en 45 minutes.
mais, aujourd'hui, je prends un chemin sur la gauche qui n'indique pas du tout le lac. A l'instinct.

Et après un peu plus de deux heures de marche très agréables
depuis le parking de Bious-Oumette,
une ouverture apparait, dominé par le Pic Gaziés (2457m).

Le voilà, il est là, il est beau : c'est le lac d'Aule.

Et maintenant, des chiffres ! Ouaaaaaiiisss ! C'est comme les cartes, j'aime les chiffres.

Alors, le lac d'Aule se trouve à une altitude de 2042 mètres. D'une superficie de 12,5 hectares, il peut atteindre une profondeur de 12 mètres. Il est peuplé de truites fario, de saumons de fontaine et de vairons.
Et là, tu te poses la question : "Est-ce que c'est ce poisson qui a donné le nom aux gens qui ont les yeux vairons, c'est à dire deux yeux de couleurs différentes ?"
Hein ? Hein ? Mais oui tu te poses la question. Et la réponse est non. Rien à voir entre les yeux vairons et le poisson vairon. Mais l'origine de ce nom provient pourtant d'un animal : le vair.
Qu'est-ce qu'un vair ? Eh bien, également appelé "petit-gris", le vair est un petit écureuil à la fourrure alternant dos gris et ventre blanc.

Si on m'avait dit qu'en me rendant ici, au lac d'Aule, j'apprendrais d'où vient l'origine du nom des yeux de vairons, je n'y aurais pas cru.
Je me rapproche des rives du lac pour en faire l tour.

       

                          Pic Gaziés (2457m) et reflet

          

      

Une fois que le tour est fait, il est grand temps de se poser sur la rive, le cul dans l'herbe, les pieds dans l'eau. Face au reflet du Pic du Midi d'Ossau dans les eaux claires.

        

SANTé !!!!

Si, si :
SANTé !

Pause.
Tout est calme.
Quelques fois, une petite brise vient troubler le reflet du pic du Midi d'Ossau sur le lac.

Puis, retour au calme et, à nouveau, le sommet apparait.

Fascinante montagne de 2884 mètres d'altitude avec cette "grande brèche". La plus belle cime du Béarn. Un croc. Surnommé Jean-Pierre, géant de pierre.
Premier haut relief des Pyrénées Occidentales, il domine la plaine de Pau. Acérées et menaçantes, ses cimes surplombent le massif d'Ossau ; lequel, entre glaciers et alpages, présente une grande variété de paysages. Comme nous l'avons vu au début de la randonnée, il semble tour à tour jaillir des vertes forêts vers l'azur, ou simplement dominé la vallée à qui il a donné son nom.
Il est le vestige d'un ancien volcan surgi à l'ère primaire, il y a environ 290 millions d'années. A la faveur d'une des fissures nord-sud créé par l'érosion de la chaine hercynienne, des roches en fusion provenant de la partie profonde de la croute terrestre (50 kilomètres environ) remontèrent et s'épanchèrent en surface en donnant les coulées de lave. Ainsi naquit le volcan d'Ossau. Au cours du temps, celui-ci prit de plus en plus d'ampleur et, lors d'une éruption plus violente que les précédentes, sa partie sommitale s'effondra, formant une dépression circulaire, la "Caldeira". 
Depuis, le pic présente d'abruptes parois de dacite, aiguisées au quaternaire sous l'action des glaciers. 

           

On ne peut parler du pic du Midi d'Ossau sans revenir sur l'origine de son surnom : Jean-Pierre.
Ce dernier vient d'une légende béarnaise.
"Jean était petit et joyeux, Pierre était fort et silencieux. Bergers de montagne, les deux frères étaient toujours ensemble pour guider leurs troupeaux et protéger la vallée des barbares.
Invaincus par les hommes, ces deux personnages ne durent leur perte qu'au sortilège d'une sorcière qui les entraina dans son antre infernal.
Tandis qu'ils erraient sous la terre, les barbares en profitèrent pour déferler sur Ossau, massacrant hommes et bêtes. Réussissant enfin à trouver une sortie, Jean et Pierre surgirent par la bouche du volcan et purent exterminer les envahisseurs.
Les sorcières décidèrent alors de consacrer cette victoire en figeant pour l'éternité les deux frères, transformés en petit et grand pics de l'Ossau."

Et là, bien sûr, tu te poses la question primordialo-essentiello-élémentaire : est-ce que le pic du Midi d'Ossau se grimpe ?
Ah, ah, ah ! Pourquoi je ris, moi ?
Eh bien la réponse est oui !
Parmi les grands sommets des Pyrénées, l'intrigant Ossau fut même l'un des premiers vaincus.
La première tentative remonte à 1552... Eh oui, déjà à cette époque, on voulait atteindre les sommets. C'est le Seigneur de Foix-Candale, évêque d’Aire, en villégiature "pour prendre les eaux du Béarn", qui décide d'atteindre le sommet de celui que l'on appelle à l'époque, les "Jumelles". Mais bon... il ne dépassera pas les pâturages.
En 1591, un certain Cayet prétend avoir gravi le pic. Mais son récit est si fantaisiste que l'on y croit à peine pour ne pas dire pas du tout.
"Deux siècles plus tard, Louis-Philippe Reinhart Junker qui dirige une équipe de géodésiens chargés d'établir les limites de la frontière et de définir l'altitude des sommets, constate le 20 mars 1787 que l'Ossau se trouve surmonté d'un signal qui atteste sa conquête. Selon toute vraisemblance, le vainqueur de l'Ossau est un berger Aspois qui atteint le sommet quelques années auparavant, à la demande des géographes Reboul et Vidal afin de construire une tourelle de triangulation." PYRENEES PASSION

Je ne me lasse pas de le regarder ce pic !Mais, après quelques chips-saucisson-jambon-rosé, je décide de dépasser le lac d'Aule pour m'approcher un peu plus du panorama sur le lac de Bious-Artigues, peut être.

Passant par un sentier en contre-bas du Soum d'Aas, je remarque les traces d'un ancien cours d'eau où sont venus se poser quelques fleurs colorées.

      

Ce sont des iris, fleur que l'on ne trouve que dans les zones humides, comme les tourbières de montagne. Son nom vient de la déesse Iris qui, dans la mythologie grecque, était la messagère des dieux. C’est elle qui apportait les nouvelles, bonnes ou mauvaises, au Mont Olympe, la résidence des dieux. La signification de la fleur d’Iris en découle : elle accompagne les bonnes nouvelles, et s’offre pour marque un événement heureux (mariage, naissance...).

Je quitte ce petit vallon pour monter sur une butte afin d'apprécier le panorama sur le pic, ainsi que sur le barrage de Bious-Artgues en contrebas.

         

Je croise l'un des deux bergers de la cabane d'Aule qui me dit que je peux rejoindre le chemin de retour en descendant par une sorte de précipice. Je le remercie, mais je vais plutôt faire demi-tour et revenir au lac d'Aule.
Je passe par une autre retenue d'eau dominée par quelques cimes pyrénéennes lointaines.

          

Me revoici face au lac d'Aule. Je prends un peu d'altitude en prenant la direction du col de Turon Garié.

Je me pose dans l'herbe face à ce merveilleux panorama.

Derrière moi, sur les flancs des pics Gaziés et d'Aule,
j'entends la musique des cloches des brebis au loin.

Je n'ai pas envie de redescendre. Mais il va bien falloir pourtant. Tranquillement...

Comments

[FANFG]

WOUAOUHH!! quelle santé!!! Merci pour le "résumé" hihi de cette superbe randonnée!! Je me suis régalée!!! Bisous Fan