Les Landes, première approche

Cela fait une semaine maintenant que je suis dans la région landaise. Pour beaucoup, les Landes sont uniquement composées de pins et de maïs. Voyons cela de plus près...

Dimanche dernier, dans le jardin,
le soleil donnait envie aux lézards de profiter du transat...

...pendant que le poulet landais
préférait rester à l'ombre dans la cuisine...

Oh, c'est con, mais quand je vois un beau poulet comme ça, j'ai envie de poser ma main sur le coeur et de chanter La Marseillaise à tue-tête, merde !

Sur ces bonnes paroles, il était grand temps de prendre la direction de la plage. Et dans les Landes, tu as le choix puisque la côte océanique landaise s'étend de Tarnos à Biscarosse ; soient plus de 200 bornes de sable orienté face à l'océan. Ajoutes à cela les différents lacs (Blanc, Noir, Labenne, Yrieu, Soustons, Léon, Aureilhan, Biscarosse, Cazaux) et j'peux t'dire une tu as moyen de te les tremper à l'air libre.
Notre choix se porte sur l'océan et Vieux-Boucau-les-Bains parce que... parce que... voilà ! T'aimes les vieux ? T'aimes le Boucau ? T'aimes les bains ? Eh ben, t'aimeras Vieux-Boucau-les-Bains ! Pas grand chose d'autre à signaler si ce n'est que c'est la ville natale de Didier et Thierry Gadou (rien à voir avec Jane Birkin).

Nous montons donc dans la voiture pour parcourir les quelques 30 km qui séparent Dax de la petite station balnéaire.

Bien sûr, nous traversons les champs de maïs...
 

...et les forêts de pins.          

Au passage, tu apprendras qu'en recouvrant 67% du département des Landes, la forêt de pins des Landes est tout simplement la plus grande forêt de France. Eh ouais !

Une fois à Soustons (oui, moi aussi, le nom me fait marrer... La peau de mes... Ah non, merde, ça marche pas), il y a là un autre truc à remarquer...

SOUSTONS

Oui, OK, bien vu, c'est vrai... Il y a la statue de François Mitterrand, Président de la République française de 1981 à 1995.
Mais le plus important, c'est quand même la présence de Baltique ! La maison de viligiature de cette chienne (et de son maitre) se trouvait à quelques pas d'ici, en pleine forêt landaise, à Latché (oui, moi-aussi, le nom me fait marrer).

Il faut savoir également que Baltique est la seule chienne à avoir été statufiée de son vivant. Incroyable, non ? Hein ? Hein ?
Et voici maintenant la petite anecdote qu rend cette chienne si sympathique (et en même temps, bof) :  le 11 janvier 1996, lors des funérailles du Président à Jarnac, elle est restée stoïque à l'entrée de l'église. Pour le coup, Renaud en fera une chanson.

Voilà ! C'était important de rendre hommage à cette chienne car, il faut le dire, on parle souvent des hommes, et pas assez souvent de leurs animaux de compagnie. D'ailleurs, tiens : si on profitait de ce passage à Soustons pour rendre hommage aux différents animaux qui ont marqué l'histoire people et politique de ce bas-monde.

Gloire à vous :

LAÏKA (Petit aboyeur) 1954-1957
Chienne du programme spatial soviétique et le premier être vivant mis en orbite autour de la Terre. Elle a été lancée par l'URSS à bord de l'engin spatial Spoutnik 2 le 3 novembre 1957, un mois après le lancement du premier satellite artificiel Spoutnik 1.
Laïka mourut environ 7 heures après le lancement, de stress et de surchauffe, probablement due à une défaillance du système de régulation de température.

BALTO  1919-1933
Né en 1919 et mort en 1933,
Balto devient célèbre en 1925 quand les températures avoisinaient les -30º et lorsque le village de Nome se trouva affecté par la diphtérie, une grave maladie bactérienne qui peut finir par être mortelle et qui touche principalement les enfants. Le village n'avait pas à sa disposition le vaccin antidiphtérique, ainsi, les responsables du village envoyèrent un télégramme afin de savoir où ils pourraient aller pour se procurer les si précieuses injections. Les doses de vaccins les plus proches se trouvaient à Anchorage, à plus de 865,17 km de distance et malheureusement il n'était pas possible d'y aller en avion ni en bateau car une puissante tempête faisait rage sur l'ensemble du territoire.
Pour connaitre la suite de l'histoire et comprndre pourquoi Balto devint un héros, rendeez-vous ici : LA VRAIE HISTOIRE DE BALTO.

BELKA ET STRELKA (Ecureuil et Petite Flèche, en russe)
Il y a 48 ans, le 19 août 1960, les chiens Belka et Strelka partaient dans l'espace à bord du vaisseau Vostok pour retourner sur Terre après une journée de vol.
Cette expérience a eu une importance immense pour l'industrie naissante des vols spatiaux habités. Le système de survie a été testé. Le vol de ces deux chiens a démontré que les organismes vivants pouvaient supporter normalement le séjour dans les conditions de l'espace avec une haute radiation et microgravitation. Cela a rendu possible le vol de Gararine et de tous ceux qui sont partis dans l'espace après.
Toutefois, les deux animaux nr'étaient pas seuls puisqu'un lapin gris, quarante souris, deux rats, des mouches et plusieurs plantes et champignons partirent également dans la même navette. Ils furent tous récupérés sains et saufs le jour suivant. C'était le premier vol spatial qui ramenait ses occupants vivants. Strelka aura même plus tard six chiots avec un mâle nommé Pouchok qui participa à beaucoup d'expériences qui se sont déroulées sur Terre mais n'alla jamais dans l'espace.

Saches pour ta gouverne que tu peux retrouver ces animaux (empaillés certes, mais quand même) dans un musée unique au monde le "Musée des Conquérants de l'espace" à Moscou.
Tu apprendras par la même occasion qu'à cette époque, les chiens participant aux programmes spatiaux soviétiques étaient des chiens errants ramassés dans la rue selon les critères de la taille — pas plus haut que 35 cm avec un poids au-dessous de 6 kilos.

STUBBY  (Trapu ou Courtaud) 1917-1926
Il est le chien le plus décoré de la première Guerre Mondiale, seul à être promu au grade de sergent par le combat.
le 20 avril 1918, pendant une attaque pour reprendre Seicheprey (Meurthe-et-Moselle), il fut blessé à la patte avant par les grenades des Allemands en retraite. Il fut envoyé à l'arrière des tranchées, où il put guérir tout en améliorant le moral de ceux autour de lui. Une fois guéri, il retourna dans les tranchées. Après avoir survécu à une attaque au gaz, Stubby apprit à prévenir son unité d'attaques imminentes au gaz. Il trouvait des soldats blessés dans le no man's land et prévenait les soldats de l'arrivée des obus car il pouvait les entendre. Il est seul responsable de la capture d'un espion allemand dans l'Argonne, ce qui lui valut la promotion au grade de sergent par le commandant de la 102ème division d'infanterie, devenant le premier chien gradé de l'armée des États-Unis.
Après la prise de Château-Thierry par les Américains, des femmes de la ville lui confectionnèrent un petit manteau en chamois sur lequel étaient attachées ses nombreuses médailles. Une légende dit qu'il sauva la vie d'une jeune fille à Paris qui allait être écrasée par une voiture. À la fin de la guerre, J. Conroy refit monter clandestinement Stubby dans le navire qui les emmenait chez eux.

GREYFIARS BOBBY 1856-1872
Bobby, un chien de race Skye Terrier, a été le meilleur ami du policier John Gray, mort de tuberculose en 1858. Lorsque son maître a été enterré dans le Cimetière Greyfriars, Bobby n’a jamais voulu s’éloigner de la tombe de son maître (c’est pour cette raison qu’on connaît ce chien sous le nom de Greyfriars Bobby).
Les 14 ans qui ont suivi sa mort, Bobby est resté à côté du corps enterré de son maître tandis que les habitants de la ville tombaient sous son charme et lui donnaient à manger. En 1872, Bobby décéda et mourut en paix à côté de son maître chéri. 

HACHIKO  1923-1935
Chaque matin, Hidesaburō Ueno se rend à la gare de Shibuya pour prendre le train de banlieue qui le mène à son travail et Hachikō l'accompagne immanquablement, tandis que chaque soir, le chien se rend à la gare seul et attend le retour de son maître.
Le 21 mai 1925, Hidesaburō Ueno meurt à l'âge de 53 ans lors d'une conférence à l'université, des suites d'une hémorragie intra-cérébrale. La famille du professeur tente alors de trouver un nouveau foyer pour Hachiko, mais celui-ci s’enfuit continuellement et retourne au domicile de son maître. Par ailleurs, Hachikō continue de se rendre tous les jours à la gare de Shibuya pour attendre son retour. Jour après jour, le chien retourne précisément à l'heure à laquelle le train de son maître était supposé arriver, et l'attend.
La fidélité d’Hachiko fut bientôt connue dans tout le Japon grâce à un article écrit par un ancien élève du professeur Hidesaburō Ueno, paru le 4 octobre 1932 dans Asahi Shinbun, l'un des deux grands quotidiens nippons et intitulé "L’histoire émouvante d’un vieux chien : 7 ans qu’il attend son maitre décédé".
Beaucoup d'habitués venaient lui apporter de la nourriture lors de son attente à la gare.

Et nous pourrions parler encore de Bars, d'Olga, de Lisichtchka
ou... Blondi.

BLONDI  1934-1945
Ben oui, c'était la chienne d'Hitler. Qu'ess-tu veux, quand on est chien, on choisit pas ses humains !
Tous les récits s'accordent sur l'affection qu'Hitler avait pour sa chienne. Elle restait souvent à ses côtés, et il lui fut permis de dormir dans sa chambre dans le Führerbunker à Berlin, y compris lors de la bataille pour la prise de la capitale du Reich en avril 1945, au début de laquelle elle mit bas cinq chiots. Hitler nomma l'un des chiots « Wolf » (« loup ») qui était son surnom préféré et aussi la signification de son propre prénom, Adolf.
Après la mort d'Hitler et d'Eva Braun, Blondi fut enterrée dans un cratère d'obus situé dans le jardin de la chancellerie. Ses chiots furent récupérés par le maître-chien du Führer, le sergent-major Fritz Tornow, qui fut bientôt capturé par les Soviétiques. On ne sait alors ce qu'il advint des petits de Blondi.

Et si toi aussi, tu aimes les hommages aux chiens et autres animaux de compagnie, je ne saurais que te conseiller d'aller voir ici :

Nos amis les animaux

Ceci étant fait, continuons notre périple jusqu'à l'océan, la larme à l'oeil, mais heureux de cet hommage rendu. Enfin !

Nous arrivons à Vieux-Boucau-les-Bains qui, en cette période de l'année, hésite entre les derniers beaux jours de soleil et les premiers vents de l'automne. Ambiance ambivalente donc (je voulais dire autre chose que "donc", mais j'ai pas trouvé). À la rigueur, tu peux pousser jusqu'à Moliets-et-Maa, mais c 'est pareil au niveau de l'ambiance.

Les articles de plage sont soldés.

De Dodo le dauphin à Dora la cochonne... la coquine.

Pendant que d'autres boutiques sont fermées.

Les terrasses de bar de plage sont désertes.

Les restos affichent complet de vide.

En clair, c'est le moment où jamais de faire des économies
puisque tu ne peux rien dépenser.
Et ça, vois-tu : ce sont de vrais soldes !

Un peu plus loin, sur la plage, il n 'y a pas grand monde non plus...

...exceptée une méduse...

...venue s'échouer comme une grosse merde sur le sable !

Tout ceci est parfaitement normal. Il n'était que Midi et que les locaux attendaient 14 heures pour venir se baigner et larder au soleil.

Il ne me restait plus qu'à les attendre en prenant une grosse bouffé d'iode
dans les poumons avec accompagnement de décoiffage du cuir chevelu !

Et au passage, vises-moi ces mollets de champion, là !

Ici prend fin ce premier billet sur les Landes.
Oui, c'est vrai, on n'a pas appris grand chose, mais on a le temps de découvrir la région plus en détail dans les prochains jours, semaines, mois,...

Comments

[Jénorme]

Autant on a su que Mittoche avait une fille cachée que, peut être, nous ne saurons jamais pourquoi il avait appelé sa chienne Baltique. Et ça, je pense que le socialisme ne s 'en remettra jamais.
Alors Aurel, ça faisait une paye (voire même une solde) qu 'on t 'avait pas vu par ici ?! ça va-t-y ? Et ton blog alors, t 'y touches plus ?

[Aurel']

Aaaaaaaaah!...*soupir*

[Sébi]

En plus c'est bien parce qu'elle n'a jamais été amère, Baltique.