Chasnay, petite randonnée (58)

On se rend dans la Nièvre pour faire une petite balade-randonnée autour du lointain village de Chasnay.
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

Dans l'épisode précédent, nous avions comment nous rendre de Nevers à Chasnay... sauf que nous nous étions un peu arrêtés dans la petite commune de Murlin pour aller admirer quelques fresques et graffs sur les murs d'un corps de ferme abandonné.

       
Sur la route de Chasnay, Murlin (58)

Une bien belle initiative qui donne quelques airs enchanteurs à Murlin... Murlin l'enchanteur... Tu l'as ? Ouais. OK.

Après cette petite pause artistique, je reprends la route en direction de Chasnay. Un petit rappel pour géolocaliser cette commune nivernaise, située  -on le rappelle entre Varzy et La Charité-sur-Loire :

Attention, si tu vas trop loin au nord,
tu peux arriver à Auxerre et là,
c'est trop tard !
Même s'il y a le salon de l'habitat.
  
Eh hein, après Murlin l'enchanteur,
le salon de l'habitat dudule...
Jeux de mots, olalalala, on est bien parti là !

BON,
ON SE RECENTRE !

L'objectif du jour est de faire une petite randonnée sympa et tranquille de 10 kilomètres sur les terres des Hauts de Seyr, autrefois exploitées par les moines de La Charité-sur-Loire pour la culture de la vigne. Cette randonnée passe également à proximité d'une ancienne forge, la forge du Cramin, qui fournissait, entre autres, les canons pour les guerres de Louis XIV.

Allez, regardons la carte de la randonnée !
Ben oui encore une carte !

Carte : Bourgogne Tourisme

Je me gare sur le parking, juste en dessous de l'église Saint-Germain, face à une carte.
     
Ah ben oui, j'aime les cartes. Elles me rassurent, elles éveillent ma curiosité, m'amènent à aller plus loin, à me dépasser... mais qu'est-ce que j'raconte, moi ?!
Je me dirige vers l'église -alors que ce n'est pas l'itinéraire-  et je constate qu'elle est fermée. DONC demi-tour, redescente vers le parking, je remonte en voiture et je m'en vais.
Voilà, fin de la randonnée, merci à toutes et à tous.
A bientôt pour un  prochain périple.

Non, bon, eh, on va quand même tenter d'aller plus loin.
Je retourne à la voiture, garée face au panneau de randonnée, mais là, attention : je traverse la petite place du village, presque dominée par une fontaine qui donne le ton sur les intentions agricoles locales.

Oui, ici, le raisin est maitre... même si, pour le moment, je ne vois pas beaucoup de vignes. En face de l'église Saint-Germain, il y avait un ancien pressoir à vin exposé. Celui-ci, ainsi que les quelques sculptures en forme de raisin qui parsèment le village, témoigne de l’exploitation du vin, très présente au XIXe siècle à Chasnay, avant que le phylloxéra n’y fasse des ravages. Le pressoir à vin avait un usage collectif. Les vignerons de La Celle-sur-Nièvre, entres autres, ont utilisé celui-ci jusqu’à la fin du XIXème siècle.

Tout autour et dans Chasnay, il y a des exploitations, caves et viticulteurs. Il y a également un camion, garée sur la place, face au seul bar-restaurant du village.

      

Ce camion, c'est La Pépinière... Oui, je sais, c'est marqué dessus... Camion itinérant dans le département, il se déplace dans les petits villages pour proposer plusieurs services de proximité, comme des permanences, des ateliers divers, ludothèque, services internet, démarches administratives, recherches d'emplois... (cf : La Pépinière). Je trouve cette idée géniale pour les gens qui ne peuvent se déplacer et pour soutenir les personnes isolées dans ces beaux petits villages tranquilles nivernais.
Le bar-restaurant "Le Ti-Chasne" était fermé à l'heure où je suis parti. Mais lorsqu'il est ouvert, il propose des plats maisons et originaux avec, parfois, des soirées apéros à thème. Un exemple ? Fastoche ! L'autre jour, il y avait au menu : salade de lentilles ou tourte champignons emmental poireaux sur lit de roquette ou terrine maison , à suivre brochette de coeur de rumsteak ou bœuf Stroganoff, puis mousse de mascarpone aux pommes rôties ou gâteau au chocolat. Le tout pour 15 euros.

Bon, eh oh ! J'ai pas fait deux mètres que déjà je m'arrête.
Je quitte la place, je prends à gauche pour suivre la D196. Merde, c'est chiant la route ! Je veux du chemin !

Passage devant le lavoir...

Celui-ci fait face à une maison ornée d'un bel escalier.

Je continue... Le vin est toujours à l'honneur avec une sculpture rendant hommage au raisin... et au vin par la même occasion. On ne va pas se voiler la face, on n'est pas dupe, hein ?!

           

Je sors de Chasnay...

Juste avant la Nationale 151 et le domaine viticole des Pénitents, je prends enfin un petit sentier.

Il s'agit du GR654, chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, voie de Vézelay. Il relie le sud de la Belgique (Province de Namur) à la ville espagnole de Saint-Jacques-de-Compostelle sur 1750 kilomètres de sentiers balisés. On n'en fera pas autant aujourd'hui. On va rester un peu à la Traine... et revenir un peu sur les origines et les raisons de ce pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

Saint-Jacques-de-Compostelle  -Santiago de Compostela-  se situe en Galice, dans le nord-ouest de l’Espagne près de l'océan Atlantique.
Et là, tu me dis : "OK Jénorme, mais tu peux pas nous mettre une carte ?"
Ah bah bien sûûûûûûrrr !

Tiens, voilà la carte du GR654,
reliant Namur à Saint-Jacques.

Il existe une infinité de chemins pour rejoindre la ville espagnole.
En France, on parle beaucoup du Camino Francès qui passe par Saint-Jean-Pied-de-Port.
             

Mais il existe plein d'autres voies partant des quatre coins de l'Europe.
    

Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle a été créé et instauré au début du IXème siècle après la découverte des reliques de Jacques de Zébédée. Il devient un grand pèlerinage de la chrétienté médiévale au XIème siècle, mais c'est seulement en 1492 que le Pape Alexandre VI déclara officiellement Saint-Jacques-de-Compostelle lieu d'un des "trois grands pèlerinages de la Chrétienté", avec ceux de Jérusalem et de Rome.
Une question se pose alors. Oui. L'as-tu comme moi à l'esprit cette question ? Hein ? Mais non pas la question : "pourquoi les glaçons se font plus vite au congélateur quand on met de l'eau bouillante plutôt que de l'eau froide ?". Non. L'autre question importante... "Pourquoi on ne peut pas voir dans le noir, contrairement au chat, à la chouette et au hérisson ?"... Non plus.
Bon, on va aller plus vite. La question que tout le monde se pose : "Mais qui était donc ce Jacques de Zébédée pour attirer autant les foules de marcheurs et autres pèlerins aujourd'hui ?"

Jacques de Zébédée, encore appelé Jacques le Majeur (frère ainé de l'apôtre Jean et disciple de Jésus avant le second Jacques dit Jacques le Mineur), est né au début du premier siècle, en Galilée. Il est l'un des douze apôtres de Jésus-Christ.
"Appelés par le Christ aussitôt après saint Pierre et saint André, les deux frères quittent tout pour le suivre et deviennent ses disciples.
Saint Jacques est un des apôtres les plus présents dans les Évangiles puisqu’il est choisi avec Pierre et Jean pour assister à la Transfiguration de Jésus et pour l’assister dans sa nuit d’agonie, au Mont des Oliviers.
Il intervient également dans d’autres épisodes, parfois de façon assez brutale. Cela lui vaut d’être repris par son maître qui le surnomme « Fils du tonnerre » peut-être en raison de la vivacité de son caractère.
Il a été le premier apôtre martyrisé, puisqu’il fut décapité à Jérusalem sur l’ordre du roi Hérode Agrippa." YONNE COMPOSTELLE

OK, voilà, ça, c'est dit, on y voit plus clair.
Je suis donc la voie de Vézelay. Forêts, champs.
Quelques fois, j'ai l'impression de voir des choses étranges au loin...

Là, sur le haut de cet arbre coupé...

Était-ce un oiseau ? Était-ce un animal ?

Je zoome avec l'appareil photo et là, je découvre...

Ben non, c'est juste le bout de l'arbre découvert.

Je continue à marcher tranquillement, entre champ et forêt pour arriver à hauteur d'un lieu dit où le sentier "se jette" sur la route. Un champ, quelques maisons, un distributeur de paille.

Bon, jusque là, rien d'extraordinaire non plus. Mais cela dit pourtant encore que et quand bien même, il me semble voir quelque chose dans la forêt derrière ce champ. Et ce n'est pas une hallucination collective puisque je suis tout seul. Je décide de m'approcher. Silencieusement. Discrètement...
Je pénètre dans le bois et soudain...

Eh oui : une caravane !

Je me suis d'abord dit : "C'est bizarre une caravane ici. Aucun camping n'est signalé à 30 km à la ronde."
Et puis j'ai continué d'avancer dans ce petit bois et...autour de la caravane... je me suis rapproché et...

          

Ben dis don' ! Qu'est-ce c'est c'bordel en pleine forêt cachée ?! Y'en a partout des machins rouillés là ?!

     

      

Bon... C'est pas vraiment à cela que l'on s'attend quand on se lance pour une petite randonnée dans la campagne. Je me sens un peu déstabilisé, comme perdu dans un endroit pourtant que je connaitrais. Une impression d'être suivi par quelque chose de malsain...

Eh hein, ça fait peur ! Nièvrator ! Librement inspiré du film  Predator (1987) de John McTiernam, avec Arnold Schwarzenegger.

LE PITCH
Le commando de forces spéciales mené par le major Dutch Schaeffer est engagé par la CIA pour sauver les survivants d’un crash d’hélicoptère au cœur d’une jungle d’Amérique Centrale. Sur place, Dutch et son équipe ne tardent pas à découvrir qu’ils sont pris en chasse par une mystérieuse créature invisible qui commence à les éliminer un par un. La traque commence.

Pour l'anecdote... Oh oui, on aime les anecdotes !... C'set Jean-Claude Van Damme qui devait jouer le rôle du Predator. Enfin joué... Il a été cantonné dans le rôle où le Predator est invisible.

          
"Mais Van Damme quitta le tournage après deux jours, déçu d'être réduit à un simple effet spécial -jouer l'alien dans une combinaison n'aide pas des masses à acquérir fortune et gloire. D'après McTiernan, JCVD ne tourna qu'une seule scène (quand le Predator est encore invisible) et le Predator fut finalement joué par le grand (2m20) Kevin Peter Hall." PREMIERE

Je ressors du bois pour reprendre la petite route qui contourne un étang caché par quelques végétations et grillages. Je remonte par le chemin dit des Moutots pour arriver sur un petit pont enjambant la rivière le Mazou.

C'est rigolo comme nom, le Mazou. Cela me fait penser au gazou de Maria Pacôme dans "Le distrait" (1970) de et avec Pierre Richard et Bernard Blier.

Bref !
Quelques mètres plus loin, depuis la route, j'aperçois une ruine au loin dans un champs désert peuplé d'herbes hautes, bien gardé par une épaisse grille en fer forgé.

Je contourne cette grille en me faufilant par un petit sentier le long du Mazou. J'arrive devant les ruines, imposantes et hautes.

             

Il s'agit de l'ancienne forge de Cramin.
"Dès le XIIIème siècle, le minerai de fer présent dans le pourtour de la forêt des Bertranges était exploité à des fins métallurgiques. A Chasnay, le fer était transformé en fonte ici même. Toutes les conditions étaient réunies pour le développement de cette activité. Les terres de la Vernière et de Vielmanay sont riches en minerai de fer, tandis que la proximité du massif des Bertranges et de son bois constituait un atout pour la combustion du fer.
Au XVème siècle, la forge de Cramin s'est modernisée par l'installation de soufflets actionnés par l'énergie hydraulique du Mazou et par l'édification d'un haut fourneau.
Au siècle suivant, la production s'est intensifié et a fourni des canons pour les guerres de Louis XIV. L'activité cessera en 1843, laissant quatre hectares de forges à l'abandon."  RANDONNEE EN NIEVRE

Un peu plus haut, le long de la route de la D222, on retrouve d'épais murs en ruine ayant également appartenu à cette forge.

        

Je redescends la D222 pour retrouver le domaine de la Forge, non loin du château privé de La Vernière. Petite montée avant de trouver un chemin assez large permettant aux engins agricoles d'aller de champs en champs... quand ce n'est pas pour finir dans la forêt.

Je quitte la civilisation... enfin le peu de civilisation... pour traverser de longs champs, sans ombre, bien exposés au soleil dominant en cet été 2022. Je ne vois pas trop de panneau, ni d'indication. Je ne sais pas trop si je suis encore sur le bon chemin, ou s'il fallait que je prenne à gauche tout à l'heure. Je continue.
Quelques mètres d'ascension plus tard, j'entre dans une forêt. Tranquille. Je sors de la forêt qui a apporté un peu de fraicheur aux jambes pour suivre cette même forêt en lisière. Le chemin a été tourneboulé par les sangliers. Ils ont creusé de véritables fossés par endroit.
Dans la forêt à côté, j'entends parfois des bruits de frémissements de feuilles mortes. Peut être des sangliers en attente. Peut être des biches. Peut être des oiseaux. Peut être des lézards. Je ne le saurais jamais.

Après être sorti de la forêt, je suis... du verbe suivre... un étroit sentier à découvert. Il est bordé de ronces. Quand on parle de ronces, on pense de suite aux épines, mais là, fin juillet, ces ronces communes sont déjà recouvertes de mûres. La nature est sérieusement en avance quand on sait que les mûres apparaissent plutôt fin août-début septembre.

A ce moment précis, je me sens vraiment en pleine nature ! Into the wild, into the Nievre ! Grand Nièvre ! Pas un bruit si ce n'est celui de quelques buses planant au loin dans le ciel bleu nuageux. Par contre, je ne sais pas trop où je suis, ni même si je suis... toujours du verbe suivre... le bon chemin de randonnée.

Mais tout à coup !

Je sors subitement du sentier qui semblait perdu en pleine nature pour me retrouver sur une route. Eh oui : une route !
Je regarde la carte de la randonnée pour tenter de comprendre et savoir où je me trouve.
             

OK, on va faire comme ça.
Le long de la route, un grand champ d'herbe jaunie par la chaleur. Et pourtant, il y a ici plusieurs dizaines de brebis, réparties un peu partout. Etonnant cette soudaine apparition.

        

Je remonte la route pour arriver à un carrefour. Le balisage jaune de la randonnée me dit d'aller sur la droite alors que la route file à gauche en direction du village de Saint-Lay. OK. A droite. Un peu plus loin, je quitte la route pour entrer dans la grand et vaste forêt des Bertranges par un large chemin forestier.

Quelques dizaines de mètres plus tard, je ressors de la forêt pour arriver à un carrefour, indiquant plusieurs directions, comme Gagy, Arbourse, La Celle, Saint-Lay, Murlin, Nannay,...
      
BREF : c'est un carrefour quoi !
Mais un carrefour en altitude. relative certes l'altitude, mais en altitude en rapport avec le point de départ de cette randonnée. A Chasnay, nous étions à 189 mètres d'altitude. Ici, à ce carrefour, nous sommes à... Accroches-toi bien au pinceau, j'enlève l'échelle !.... Nous sommes à 350 mètres d'altitude ! ET PAF !
On le sent, on respire moins bien, l'air est plus frais, la végétation se fait plus rare.
Non, bon, je déconne. Si je parle d'altitude, c'est parce qu'au sortir de la forêt des Bertranges, je suis à présent sur une petite route qui longe les fameux Côteaux Charitois.

Et qui dit "Côteaux Charitois",
dit "Vignes".

Les vins des Coteaux Charitois proviennent des cépages chardonnay (48% de la production), sauvignon (15% de la production), chasselas, pinot blanc, aligoté pour les blancs, et gamay noir (12% de la production), pinot noir (25% de la production), pinot gris, gamay teinturier de Bouze, gamay teinturier de Chaudenay pour les rouges et rosés.

          

Le chardonnay donne des vins blancs élégants, longs en bouche, aptes au vieillissement et parfois boisés. Le sauvignon donne un vin sec très parfumé aux arômes de pierre à fusil. Pour la catégorie des rouges, le pinot exhale des arômes de fruits rouges, et le gamay se révèle fruité, léger, digeste, à boire jeune.

Merveilleuses vignes, très bien entretenues. Belle exposition face au soleil. Altitude soutenue. Un sous-sol sédimentaire du jurassique moyen présente un feuilleté de couches calcaires et marneuses propices à la formation de sols argilo-calcaires d’une grande complexité.
Cela nous promet un très bon cru ! Et cela ne fut pas de tout repos pour sauver ces pieds de vignes et ces terres, mangés par le phylloxéra il y a quelques décennies.

"Dès le Moyen-âge le vignoble se développe sous l’impulsion des grands monastères bénédictins de La Charité-sur-Loire et de Bourras. La production s’exporte vers le nord de la France et de l’Europe. On retrouve ces vins sur les tables du Duc de Bourgogne à Paris et à Arras. Cette renommée et cette prospérité se maintiennent jusqu’au XIXème siècle où le vignoble atteint une surface de 1300 ha. Mais la crise phylloxérique entraîne son déclin. En 1980 est créé un syndicat viticole pour relancer le vignoble. 
En 1986 il obtient la dénomination de Vin de Pays des Coteaux Charitois jusqu’en 2011, où il devient, comme on le connaît aujourd’hui, Indication Géographique Protégée (IGP) Côtes de La Charité." CENTRELOIRE.COM

       

La question se pose à présent : mais que manger avec ces vins du Côteaux Charitois ?
Aaaaaah, voilà une bonne question !
Blancs : Noix de Saint-Jacques sautées au beurre et à la sauce soja
Rouges : Médaillons de veau rôtis au café, amandes et muscade
Rosés : Crumble d’ananas, pomelo au caramel de gingembre et noix de cajou.

Voilà !
J'avance sur cette petite route panoramique, dominant les vigne set le village de Saint-Lay, bien blotti dans le petit vallon ci-dessous.
Un panneau m'indique la direction de la Celle...

Mais je préfère continuer en direction de Chasnay,
comme cela est prévu par le balisage de la randonnée.

Je descends en direction de Saint-Lay en croisant quelques beaux arbres solitaires.

Et en fond de champ, une vue panoramique et lumineuse sur un de ces grands espaces que peut offrir le département de la Nièvre.

Oui, on est bien en Nièvre !
J'arrive dans le petit village de Saint-Lay.
Pas de bar, mais plusieurs maisons de belles factures avec des habitants peut être heureux de vivre ici, à la campagne, loin de la civilisation et du bruit, au milieu des vignes.
Pas de bar, mais un beau lavoir, original. Il est carrément creusé dans la terre. Un lavoir sous terre.

         

Pas de bar, mais une maison au nom sympathique.

Je quitte ce tranquille Saint-Lay en retrouvant le chemin derrière le lavoir. Ce chemin s'en va grimper sur les dernières hauteurs qui me font rejoindre Chasnay.

Fin de la randonnée. 10 kilomètres à travers champs et forêts avec la découverte d'un patrimoine varié, des anciennes forges aux nouvelles vignes. J'ai mis un peu plus de quatre heures en prenant vraiment mon temps puisque les guides de randonnée annonce que cette belle randonnée se fait en trois heures.