EN DIRECTION DU LAC, EPISODE 5 : le lac encore !

Dans nos précédents épisodes, nous...
Non, franchement, entre nous... Ah ! -"Entre nous"-, ça fait penser à Chimène Badi et... Bordel, mais on s'en fout, c'est pas le sujet !
Soyons clairs :  qui aurait pu penser qu'écrire sur le lac de Pannecière aller se prolonger sur cinq billets ; et plus si affinité ? Hein ? Qui ?
Mais bon, des fois, la vie, tu sais, tu te dis que ouais euh tout ça ! Et puis finalement non, hein ! Alors, eh !
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

Je quittais le lieu dit Les rochers où j'avais passé quelques bonnes demi-heures à scruter, fouiller, arpenter, tergiverser dans ces paysages mêlant ambiance désertique et vestiges du passé. Dans mon crâne, c'est la musique du film "Le dernier des Mohicans" de Michaël Mann qui avait accompagné mes pas.
C'est comme ça. Des fois, tu as un air de Chimène Badi, ou "Mobilis in Mobile" de l'Affaire Louis Trio, "Des pommes, des poires et des scoubidous" de Sacha Distel, "Tirelipinpon sur le chihuahua" de Carlos ou encore, pourquoi pas, une mélodie tyrolienne venue d'on-ne-sait-où, genre ceci :

Mais là, maintenant posé sur le siège avant de la voiture, je me concentrais à nouveau sur la route à emprunter ; une route alternant ses passages entre forêt et vues panoramiques.

Un petit arrêt dans le petit village de Chaumard, typiquement morvandiau avec son sextet gagnant mairie-école "filles-garçons"-église-fontaine-place-épicerie.
Tu sais, de ces épiceries que tu ne croises que dans des endroits reculés et qui mêlent les petits nécessaires quotidiens.
Véritable institution où il fait bon parler et, peut être découvrir une chose encore jamais vue, ou plus jamais revue.
Ca sentait bon la poussière avec quelques retours de chèvrefeuille, venus d'on-ne-sait-quel coin de la pièce.

Cela me rappelait également une des ces épiceries sans nom, tenue par une dame qui ne voulait plus connaître son âge, dans la Creuse, près de Crozant. Les fromages jouxtaient une bouteille de gaz, elle-même posée non loin de la charcuterie placée au-dessous de quelques journaux situés à côté de ces jouets que l'on ne trouve que dans les pêches aux canards des fêtes foraines. Et les boites de conserve, me diras-tu ? Là-haut, sur une étagère légèrement plantée de traviol.
J'adore ces endroits où tout se mêle... Un peu comme dans cette boutique d'antiquités-brocante, tenue par un surnommé Landru dans le film d'Henri Verneuil, "Un singe en hiver" (1962) :

 Je n'avais acheté que le Journal du Centre ; le quotidien qui mêle, lui-aussi, les nouvelles internationales, nationales, régionales, départementales et locales. Dans ses pages s 'y tient une rubrique où les lecteurs envoient une photo dite du jour ; c'est à dire une photo qu'ils ont prise à un moment donné depuis un endroit E. Une sorte de petite échappée belle qui te permet de prendre du recul et de voir le monde autrement. 
Aujourd'hui, exceptionnellement, il y avait deux photos du jour... peut être parce qu'il fallait prendre d'aantage de recul par rapport aux actualités dominantes.

Celle Cynthia Barbier où, par la conjonction hasardeuse
,- peut être divine-,
de nuages et de lumières, elle avait immortalisé des mains géantes tentant d'ouvrir le ciel nivernais de Pougues-les-Eaux.
Photo : Le Journal du Centre

Et celle de René Blanchot admirant le Mont Blanc pourtant éloigné à plus de 320 km de là où il se trouvait, à Glux-en-Glenne ; petit village dont nous avions parlé dans un précédent billet puisque c'est le village où l'Yonne prend sa source avant de venir gonflé le lac de Pannecière.
Photo : Le Journal du Centre

BREF !

Par contre, rien ne disait qu'au même moment peut être, un hypothétique Francis (oui, tiens, Francis, c'est sympa comme prénom), alors posé sur un des flancs de la plus haute montagne d'Europe, voyait, lui, le petit village morvandiau.
J'arrivais maintenant à hauteur du pont des Cloiseaux.
Autre lieu, autre univers, autres couleurs, autres sons, autre ambiance, autres odeurs, autre lumière. Et à cet endroit précis, le vert craquelé de l'horizon fermé pour inventaire faisait ressortir le moindre élément n'ayant pas court en ce lieu qui aujourd'hui ,et demain peut être, appartiendrait à la solitude de moments infinis qui ne ressembleraient à rien d'autre que ce que nous pouvons avoir dans le coeur lorsque la femme que l'on aime -,ou l'homme si tu es une femme ; et pourquoi pas un homme si tu es un homme mais de l'immeuble d'en face, ou alors une femme avec une femme... enfin tu t'démerdes !-, que la femme aimée, oui, vous dise alors d'un ton approximatif et nonchalant en regardant la gouttière s'épanchant sur des rives diverses : "Bon sang, j'ai encore oublié d'acheter des endives !"... Ohla, j'comprends rien à c'que j'écris là !!!

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Tiens, allez,
et si nous buvions une bonne bière belge...

Mangez 5 fruits et légumes par jour sinon vous allez crever comme des chiens.

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...en regardant quelques photos
prises depuis le pont des Cloiseaux.

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Plus près...

Plus près...

Plus près...

De ces endroits où tu restes quelque temps en te disant qu'il va y avoir un changement de lumière ; un objet, un cadrage que tu n'as pas vu à ta première approche.
Et puis, le soleil commence à te rappeler à l'ordre en sous-entendant que très prochainement il n'y aura plus de lumière dans les lieux où tu t'engraines.

DANS NOTRE PROCHAIN EPISODE

Suite et peut être fin de cette balade autour du lac de Pannecière... Peut être... Hein ? Ah oui, je l'ai déjà dit...
Peut être !

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Comments

[nICK cANON]

eT bEN mES cADETS...!