BARCELONE, comment s'y rendre (Espagne)
Barcelone ! Ce nom en fait rêver plus d'un : du footballeur lambda au joyeux étudiant Erasmus, sans oublier quelques architectes, peintres, musiciens, vacanciers, et tout ça et tout ça. Pour comprendre le charme que peut exhorter la capitale catalane, Jénorme a décidé de s'y rendre pour deux jours et deux nuits.
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...
Je sais pas toi, mais perso, quand j'entends le mot "Erasmus", je pense de suite à Louis de Funès qui, dans le film "Le grand restaurant", prononce le mot "Muskatnuss" ; un mot qui veut tout simplement dire "noix de muscade" en français une fois traduit de l'allemand.
Ben oui, que veux-tu ? En même temps, n'oublions pas que Lousi de Funès est issu d'une famille ruinée de la noblesse castillane. Et qui dit "Noblesse castillane", dit "Espagne" ; et qui dit "Espagne", dit "Barcelone". HOP ! Voilà, fastoche, tranquille, enchaînement !
Alors, Barcelone ! Tout d'abord, il faut expliquer un peu le pourquoi du comment des raisons qui ont fait que je m'y suis rendu au mois de novembre dernier.
SOUVENONS-NOUS !
Lors des précédents épisodes du "Voyage de Jénorme", pour fêter les 40 ans de Maître Arnaud, nous nous sommes dirigés en Auvergne pour aller manger au restaurant étoilé de Cyril Zen à Sarpoil ("Les 40 ans de Maître Arnaud").
Pour fêter les 40 ans de Jénorme, c'est le plateau de Beille qui fut le lieu principal d'évènements festifs, sans oublier la Ganaderia de Buros ("Les 40 ans de Jénorme")
Cette fois-ci, c'est au tour de Nathalie d'atteindre l'âge fatidique de la quarantaine. Née fin septembre, c'est finalement fin novembre que nous lui avons sa surprise de la quarantaine. Nous aurions pu nous contenter de lui envoyer une carte d'anniversaire qui fait pouet-pouet quand on l'ouvre, avec un beau texte du genre "l’avantage d’avoir atteint 40 ans, c’est d’être certain d’avoir été jeune. Les jeunes par contre, ne sont pas certains d’atteindre 40 ans. C’était la pensée du jour qui nous permet de te souhaiter un très joyeux anniversaire !" ou bien "39 ans hier, 40 ans aujourd'hui, 41 ans demain. Que dire de plus !"
Ou encore en paraphrasant quelques grands auteurs :
"Quarante années durant, j'ai vu. Aujourd'hui je regarde." Pierre Daninos
"A 40 ans, il faut ouvrir sa fenêtre de l'autre côté." Jules Renard
"40 ans est un âge terrible. Car c'est l'âge où nous devenons ce que nous sommes." Charles Péguy
"40 ans, ce n’est pas la perte des illusions, c’est le réajustement de l’illusoire." Barruyer
Mais cela aurait été un peu simple. Nous avons décidé de l'emmener quelque part, voir des trucs, sans qu'elle ne se doute de rien.
LES 40 ANS DE NATHALIE
CHAPITRE 1 : EN ROUTE...
Nous sommes le 21 novembre 2014. Il ne doit pas être loin de 18h00 lorsque je retrouve Nathalie, Grego et Maitre Arnaud à Orthez. Le temps est compté. Voiture chargée de sacs. Très peu de mots sont prononcés. Nathalie est inquiète, elle ne sait pas ce qui se trame. Tout le monde embarque dans la voiture pour la direction plein Est, dans un premier temps. Nous quittons Orthez...
NATH : "- Ah, premier indice, on ne passe pas le week-end à Orthez !
NOUS : "- Pas sûr ! Peut être que nous sortons juste de la ville pour mieux y revenir dans deux minutes."
Et qui dit "A64",
dit bien évidemment "Aire des Pyrénées"
Aire des Pyrénées et son monument dédié au Tour de France cycliste de Jean-Bernard Métais
A64 qui devient comme ça, l'air de rien, A61 après Toulouse, dite la ville rose ; spécificité dont nous n'avons pu vérifier l'exactitude car la nuit demeurait.
NATH : "- Ah, second indice : on ne passe pas le week-end à Toulouse !
NOUS : "- Pas sûr ! Peut être que nous sortons juste de la ville pour mieux y revenir dans deux minutes."
Bon, finalement, on a continué, mais Toulouse ne manque pas de charme.
A61 ! Ramonville, Montgiscard, Gardouch, Renneville, Castelnaudary, Villeneuve-la-Comptal, Villesiscle, Cazilhac, STOP !!!!
Sur notre gauche passe l'imposante cité de Carcassonne... Å moins que cela ne soit nous qui passons à sa hauteur. Ses remparts brillent de mille feux. Nous décidons d'aller lui rendre une petite visite. Il n'est pas loin de 23 heures. Nous sortons de l'A61. Nathalie ne comprend pas trop ce qu'il se passe. Serait-ce ici, à l'intérieur même de la majestueuse cité que commencerait son week-end anniversaire ? Nous laissons le doute planer pour aller nous poser au pied de l'ensemble architectural médiéval.
Nous nous arrêtons sur un petit parking de bord de rocade.
En face de celui-ci, cette belle façade de restaurant fermé !
Sur le côté, ce beau lampadaire accompagné d'une fenêtre au ras du sol !
Face à nous, l'immense cité de Carcassonne !
Si nous nous rapprochons et que nous enlevons l'intérieur du coffre de la voiture, nous distinguons beaucoup plus facilement l'immense cité de Carcassonne !
Une fenêtre au ras-du-sol, un beau restaurant fermé depuis 2010, une cité d'un autre temps et des gens qui, parfois, s'arrête sur le parking pour regarder ce que l'on fait.
La dernière fois que j'étais venu ici, c'était en 2012 et en plein jour pour prendre des photos d'une figurine de Schtroumpf ("Message à base de Schtroumpf").
JEU :
Amuse-toi à retrouver le schtroumpf caché dans chacune de ces photos
et gagne ton poids en cassoulet de Castelnaudary.
J'en profite pour raconter la légende de Dame Carcas, dont la statue orne l'entrée principale de la cité...
"L'histoire dit que l'armée de Charlemagne était aux portes de la Cité aux prises des Sarrasins. Une princesse était à la tête des chevaliers de la Cité après la mort de son mari. Il s'agit de la princesse Carcas. Le siège dura 5 ans. Mais au début de la sixième année, la nourriture et l'eau se faisaient de plus en plus rares. Dame Carcas voulut faire l'inventaire de toutes les réserves qui lui restaient. Les villageois lui amenèrent un porc et un sac de blé. Elle eut alors l'idée de nourrir le porc avec le sac de blé puis de le précipiter depuis la plus haute tour de la Cité au pied des remparts extérieurs. Charlemagne et ses hommes, croyant que la Cité débordait encore de vivres au point de gaspiller un porc nourri au blé, leva le siège. Voyant l'armée de Charlemagne quitter la plaine devant la Cité, Dame Carcas remplie de joie par la victoire de son stratagème décida de faire sonner toutes les cloches de la ville. Un des hommes de Charlemagne s'écria alors «Carcas sonne !», d'où le nom de la Cité." WIKIPEDIA
Pique-nique terminé. Affaires remballées. Coffre refermé.Voiture redémarrée. Nous quittons la préfecture de l'Aude ; ce qui amène Nathalie à penser :
NATH : "- Ah, troisième indice : on ne passe pas le week-end à Carcassonne !
NOUS : "- Pas sûr ! Peut être que nous sortons juste de la ville pour mieux y revenir dans deux minutes."
Retour sur l'A61. Aux sons de l'album que Stephan Eicher avait enregistré en février 1993 dans la chambre 23 de l'Hôtel de la Cité. Un album qui porte simplement le titre Carcassonne, écrit avec l'écrivain Philippe Djian.
A61 donc ! Floure, Capendu, Moux. Multiples éoliennes qui font tourner leurs grandes hélices au rythme des clignotements d'une petite lumière rouge. Fontcouverte, Bizanet. Fin des Pyrénées, fin de l'A61.
C'est quelques kilomètres de maquis après ce petit village de bord d'autoroute que la bifurcation va se faire.
Soit nous prenons Nord-Ouest, direction Narbonne-Montpellier et Nathalie pourra penser que nous allons à Marseille, sa ville natale.
Soit nous allons plein Sud et là, elle sera dans le doute. Hésitation, feinte, gauche, droite, Narbonne, Perpignan...
Et c'est direction Perpignan-Espagne.
A9 maintenant ! Dans un premier temps, des noms qui swinguent, comme Peyriac-de-Mer, Roquefort-des-Corbières, Salses-le-Château.
Puis des noms qui sentent le vin, tels que Caves, Treilles, Fitou, Rivesaltes.
Nous passons à présent à hauteur de Perpignan. Nathalie a l'air convaincu que c'est ici que nous passerons la nuit. Il faut dire qu'il est 1 heure du mat'.
Elle nous parle de l'activité culturelle de la ville, des ses lieux festifs, de ses manifestations, de sa gare que Dali considérait comme le centre cosmique de l'univers...
Photos prises en 2003. Depuis 2011, la statue imitant Dali ornant le sommet a disparu
«C'est toujours à la gare de Perpignan […] que me viennent les idées les plus géniales de ma vie […] L'arrivée à la gare de Perpignan est l'occasion d'une véritable éjaculation mentale qui atteint alors sa plus grande et sublime hauteur spéculative […] Eh bien, ce 19 septembre 1963, j'ai eu à la gare de Perpignan une espèce d'extase cosmogonique plus forte que les précédentes. J'ai eu une vision exacte de la constitution de l'univers. L'univers qui est l'une des choses les plus limitées qui existe serait, toutes proportions gardées, semblable par sa structure à la gare de Perpignan. » SALVATOR DALI
La gare de Perpignan, 1965. Museum Cologne
MAIS NON ! Nous ne nous arrêtons pas à Perpignan. Nous dépassons la ville en prenant plein Sud.
NATH : "- Ah, quatrième indice : on ne passe pas le week-end à Perpignan!
NOUS : "- Pas sûr ! Peut être que nous sortons juste de la ville pour mieux y revenir dans deux minutes."
A9 ! Pollestres, Villemolaque, Le Boulou, Le Perthus.
Attention : changement de pays, Espagne !
España ! Spain ! Spanien ! Spagna ! Испания ! スペイン ! إسبانيا !
Tiens, voilà du cliché !
La première ville espagnole croisée est une vraie ville frontière avec tout ce que l'on aime dedans. Il s'agit de LaJonquera, où, à cette heure de la nuit bien avancée, se mêlent poids-lourds, enseignes supra-lumineuses, grands bâtiments commerciaux, routes désertées, rues avec des passants qui fument sous la lumière des lampadaires,... Lieu de transit, d'attente, d'impatience, d'expériences nocturnes, comme ici dans l'hôtelconsidéré comme le plus grand prostibule d'Europe.
Du coup, aux alentours de La Jonquera, c'est plutôt calme.
Population des hameaux environnants La Jonquera :
- Canadal : 9 habitants
- Límits, els : 115 habitants
- Requesens : 0 habitant
- Sant Julià : 4 habitants
Å une vingtaine de kilomètres à l'Est, à vol d'oiseau sur le même méridien que La Jonquera, se trouve une autre ville-frontière intrigante. Située au bord de la mer Méditerranée, son nom est peu avenant au demeurant si on se réfère à la mythologie grecque. Elle se nomme Cerbère. Oui, Cerbère, comme le chien à trois têtes qui gardait les Enfers.
Cerbère était un chien monstrueux qui possédait trois têtes qui représentait chacune un temps : le présent, le passé et le futur ou la naissance, la jeunesse et la vieillesse. Il empêchait ainsi les morts de s'enfuir et les vivants d'y entrer. Il terrifiait tellement les morts que ces derniers devaient l'apaiser en lui donnant le gâteau de miel qui était placé à l'intérieur de leur tombe en même temps que l'obole pour Charon déposée dans leur bouche.
Mais Cerbère est également une ville frontalière, située non pas entre le paradis et l'enfer, mais bel et bien entre la France et l'Espagne. Et là aussi, il y a un hôtel, différent de celui de La Jonquera, mais tout aussi fascinant. Il s'agit de...
Il est représenté avec une queue de dragon, et des têtes de serpent sur l'échine.
Il était enchaîné à l'entrée des enfers et terrorisait les morts eux mêmes qui devaient l'apaiser en lui apportant le gâteau de miel qu'on avait placé dans leur tombe en même temps que l'obole pour Charon déposée dans la bouche.
Mais Cerbère était encore plus terrible pour ombres qui auraient voulu en sortir et pour les vivants qui essayaient de forcer la porte des enfers - See more at: http://mythologica.fr/grec/cerbere.htm#sthash.DhT6zS9f.dpufCerbère est donc également une ville frontalière qui possède, elle aussi, un hôtel, historique, splendide, mais fermé... ou presque. Classé aux Monuments Historiques, il porte le nom complexe de... Mais Cerbère est également une ville frontalière, située non pas entre le paradis et l'enfer, mais bel et bien entre la France et l'Espagne. Et là aussi, il y a un hôtel, différent de celui de La Jonquera, mais tout aussi fascinant. Il s'agit de...
Hôtel Belvédère du Rayon-Vert
Photos : Jelka
"D'un style art déco et "paquebot"Construit de 1928 à 1932 par Léon Baille, architecte perpignanais, cet hôtel était destiné à une importante clientèle de «sleepings», obligée de descendre à Cerbère pour des formalités de dédouanement et l'inévitable changement d'essieux de leurs trains entre la France et l'Espagne. De plus, La ligne ferroviaire était alors le seul lien avec l’Espagne ; la route ne fut inaugurée qu’en 1928.
L'hôtel est bâti entre la Méditerranée et la voie ferrée, sur une parcelle triangulaire exiguë. L'architecte reprend la métaphore du paquebot, formule à la mode dans les années 20, pour dessiner les lignes et le décor de ce «transatlantique» et placer un garage-station service en rez-de-chaussée, comme dans un ferry-boat.
Photos : Jelka
L'édifice de quatre niveaux est entièrement réalisé en béton armé. La «poupe» du bâtiment, les coursières aux extrémités arrondies et la sortie d'un escalier sur le toit-terrasse sont autant de références à l'architecture navale, inspiration qui marque également l'intérieur de l'édifice. Outre les 30 chambres, l'hôtel comporte un bar, un restaurant, une salle de cinéma, une scène de théâtre à l'italienne et un court de tennis sur le toit-terrasse." CULTUREGOUV
Photos : Jelka
Épris d'amour pour une habitante de Cerbère et espérant gagner sa main, un artiste résidant à l'hôtel s’acquittait du loyer en peignant des fresques sur les murs intérieurs du bâtiment ; une des peintures représente la femme aimée. Ce peintre, illustrateur, dessinateur et écrivain, dont quelques livres érotiques, José de Zamora, né à Madrid en 1889, est décédé à Sitges (Espagne) en 1971.
Photos : Jerka et Jean-Michel Perrin
Les heures de gloire du Belvédère au Rayon-Vert furent brèves : la guerre d’Espagne, provoquant la fermeture des frontières, empêcha la manne que constituait le trafic ferroviaire de circuler et entraîna son déclin.
Fermé depuis 1983, il a ensuite connu une longue agonie avant que ses façades, sa salle de cinéma et sa terrasse supérieure ne soient inscrites le 9 avril 1987 aux Monuments Historiques. Il est aujourd'hui doucement rénové par l'arrière-petit-fils du fondateur de l'hôtel. Quelques chambres ont été transformées en studio et peuvent être louées pour les vacances ou le week-end.
L'hôtel est également chaque premier week-end du mois d'octobre (à partir du jeudi) depuis 2005, le lieu d'un festival. Les Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou s’organisent à partir de sept séances proposées par des festivals ou des cinéastes différents. Projections uniques et différentes qui associent à chaque fois un court et un long métrage, qu’il s’agisse de documentaires ou de fictions, de films anciens ou récents, français, espagnols ou d’ailleurs.
Photo : Languedoc-Roussillon cinéma
La Jonquera, Cerbère... Ces lieux me font penser au premier film de Ryan Gosling, "Lost River" (2015).
Télérama a beau tenté de me convaincre par ses premières approches critiques, je ne parviens pas à analyser plus en détail ce que j'ai vu au cinéma :
Si je parle de cela, c'est parce qu'en voyant le film, j'ai pensé à l'hôtel du Belvédère et à La Jonquera et j'imaginais métaphoriquement un point entre ces deux endroits comme la création d'un lieu symbiosé de ces deux univers. Bon, je comprends rien à ce que je raconte, continuons !
AP7 ! Biurs, Pont-de-Molins, Liers, Figueres. Figueras en français.
Il est tard et Nathalie pense que cela peut être ici que nous allons passer la nuit. Ou alors à Cadaquès. Ou Port Lliga. Tous ces lieux qui évoquent le souvenir de Salvador Dali
C'est à Figueres-Figueras qu'il repose ; là, au milieu du musée qui lui est consacré...
De toute façon, nous n'avons pas souvenir que Nathalie soit particulièrement fan du peintre-artiste DONC nous ne nous arrêtons pas pour continuer notre route. Nous sortons de Figueres.
NOUS : "- Pas sûr ! Peut être que nous sortons juste de la ville pour mieux y revenir dans deux minutes."
NATH : "- On ne va quand même pas aller jusqu'à Gibraltar pour rejoindre le Maroc ?
NOUS : "- Et pourquoi pas ?"
Plus de doute possible ! Barcelone est trop proche à présent et il est déjà bien trop tard pour aller plus loin. Grego tente une dernière feinte en ne prenant pas la première sortie pour la capitale catalane. Mais un peu plus loin, nous quittons définitivement l'autoroute pour plonger en direction du centre-ville de Barcelone.
voici une ébauche du planing :
du Quartier del RAVAL où nous logeons.......
Nous sortons du parking pour nous fondre directement dans la foule nocturne barcelonaise qui, encore à cette heure ci, est dehors. Les rues sont peuplées de gens qui boivent quelques verres debout devant les bars. Nous croisons également quelques couleurs sur les murs...
Nous traversons ce joyeux petit bordel pour rejoindre la Carrer deValdonzella. Nathalie ne comprend pas tout. Une fois sur le pas de la porte de l'immeuble, nous sonnons. Quelqu'un répond et nous ouvre. Nous montons les étroits escaliers qui nous amènent au troisième étage.
Nous frappons à la porte.
On nous ouvre et Nathalie a la surprise
de retrouver sa soeur Sosso et Mathieu qui,
en plus d'être arrivés avant nous pour récupérer les clés de l'appartement,
ont eu le temps de faire quelques courses
soigneusement disposées dans le frigo de la cuisine...
L'appartement est spacieux, possède deux chambres, une grande salle de séjour avec deux canapés et un balcon donnant sur la rue joyeusement animée par les bars et commerces.
Il est bien 3H08 du mat. Nous avons donc très précisément une heure de retard sur le programme prévu. Autrement dit, une heure de retard dès le premier soir, dès les premières minutes de notre arrivée à Barcelone. On ne peut que se demander ce qu'il va se passer durant ce week-end si nous prenons à chaque fois une heure de retard pour deux minutes d'activité...
DANS NOTRE PROCHAIN EPISODE
Nous tenterons de justifier au mieux le titre du futur billet nommé "Barcelone, comment y rester".
NATH : "- Ah, sixième indice : on ne passe pas le week-end à Barcelone !
NOUS : "- Si, si, là, c'est bon, c'est là !"