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LE VOYAGE DE JéNORME
LE VOYAGE DE JéNORME
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5 juillet 2022

SELFEST-DE-BEARN (64)

La saison des festivals a démarré. 
Citons en vrac, par exemple : Vieilles charrues, Garorock, Eurockéennes, Francofolies, We love green, Rock en Seine, Main square, Musilac, Midi Festival, Musicalarue, Partie(s) de campagne ou encore le Selfest !
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

 

Je venais tout juste de quitter le Pays Basque pour me rendre dans le Béarn quand je passais à hauteur d'un rond-point indiquant la direction du centre-ville de Salies-de-Béarn. Juste devant ce rond-point, une énorme guitare.
Il ne m'en fallait pas plus pour en déduire que c'était ici que se tenait le fameux Selfest, un festival incroyable qui programme chaque année les plus grands groupes de métal-rock-heavy-hardrock-black metal-death metal-extrême-punk rock-hardcore-grindcore-stoner-thrash metal-death-glam metal black. Yeah !
Citons, comme ça, vite fait, par exemple, quelques-uns de ces groupes qui sont passés sur les scènes du festival : Faith No More, Fear Factory, Helmet, Infectious Groove, KMFDM, Linkin Park, Rammstein, Slipknot, Soundgarden,...
Ah ben oui, là, il n'y a pas Juliette Armanet ou Clara Luciani.
Le Selfest, c'est du métal-rock-hard-transe, on te dit ! 350 artistes ! 6 scènes ! 7 jours de concerts ! 420 000 spectateurs ! Rien que ça !!!

Et en cette année 2022, après deux ans d'interruption due au Covid, le festival revient avec de nouvelles belles têtes d'affiche, comme Metallica, Gun's Roses, Scorpions, Nightwish, Deftones, Korn, Ministry et Nine inch Nail.
On annonce une ambiance de feu, mais toujours bon enfant !

C'est parti
pour le SELFEST !

 

Oui, ben, bon, euh, hein !
Je me suis un peu planté.
Ce n'est pas Selfest, mais Hellfest. Ce qui change pas mal de chose entre le "festival du Sel" et le "festival de l'enfer".
Mais c'est cette guitare géante, là, à l'entrée de la ville thermale qui m'a trompé. Christophe, un ami de Nantes, m'avait dit que le festival était reconnaissable à la grossse guitare que les organisateurs mettaient sur un rond-point à l'entrée de la ville où avait lieu le festival.

Je lui ai envoyé la photo de la guitare de Salies...
Guitare

Et il m'a envoyé la photo de la guitare de Clisson...
Clisson, rond-point (44)
Ah ben ouais, rien à voir.

S'ils avaient foutu un sanglier ou un paquet de sel, je ne me serais pas gourré !

Bon allez, c'est pas grave ! Soyons positifs  -pas au Covid- mais soyons positifs !
Tiens, d'ailleurs, puisqu'on en parle, j'ai peut être bien fait de ne pas trouver le Hellfest...
      covidfest
Covidfest ?


Bon alors, Salies-de-Béarn ?
Eh bien, c'est une très mignonne petite ville de 4800 habitants environ, que l'on appelle élégamment les Salisiennes et Salisiens.

Tout de suite,
la carte.
carte

 Et comme on peut le voir sur la même carte,
c'est assez loin de Clisson où a lieu le Hellfest.
trajet


UN PEU D'HISTOIRE
Oui, juste un peu parce qu'on a souvent parlé de Salies-de-Béarn sur ce blog, et il n'y a pas si longtemps encore puisque c'était le 16 mars dernier pour rencontrer le fameux sanglier de Salies : PASSAGE RAPIDE à SALIES-DE-BéARN
Car, oui, répétons-le, si Salies existe, c'set aussi un peu grâce à pépère. On va l'appeler Pépère car les autorités ont oublié de lui donner un nom.

Salies-de-Béarn, le sanglier (64)

"Selon la légende, la ville se serait bâtie autour d’une source salée découverte au cours d’une chasse au sanglier, au XIème siècle.
« Ce sanglier, poursuivi, se réfugia dans un marais bourbeux où il fut blessé par les chasseurs. Il s’élança sur le coup et alla mourir au loin. On le suivit et on le trouva couvert de cristaux de sel produits par l’évaporation de l’eau de ce bourbier. C’est à cette découverte que la ville de Salies de Béarn doit son origine….. » 
Cette sépulture se trouve au pied de la sculpture à tête de sanglier, emblème de la ville. Au-dessus de la tête sculptée de l’animal, on peut lire ces mots gravés en gascon (béarnais) : « Si you nou eri mourt, arres n’y bibéré » (Si je n’y étais pas mort, personne n’y vivrait) ». SALIES-DE-BEARN, son histoire 

Ah oui, ici, à Salies-de-Béarn, le sanglier est roi... contrairement à ce qui se passe à Rome en ce moment.

sanglier

Notons que ce sanglier immobile et couché dans le sel sur la place de Bayaà a été réalisé en inox par l'artisan d'art salisien Marc Benard.

Dans le précédent billet sur Salies et lors de notre dernier passage dans cette charmante ville béarnaise, nous nous étions surtout arrêtés sur le thermalisme, sa vie, son oeuvre, son histoire, son origine, son exploitation et ses perspectives.
Cette fois-ci, parlons un peu plus du sel ; même si, ici, thermalisme et sel sont étroitement liés.
On trouve des origines à la cité en 1500 avant JC, à l'âge de bronze. Déjà, à cette époque, le sel de Salies était extrait par évaporation de l’eau salée dans des pots en céramique découverts lors de fouilles archéologiques.

Le temps, les années, les décennies, les siècles passent et l'exploitation du sel ici demeure. On l'affine. Véritable or blanc, il devient monnaie d'échange, élément de survie garantissant la conservation de plusieurs aliments, tels que la viande et les produits laitiers.
En 1587, une corporation formée par les représentants de toutes les familles installées à Salies exploitent la fameuse fontaine salée. Ce sont les part-prenants, soient 480 familles. Les prélèvements sont règlementés dans un Livre Noir : pas plus de 25 sameaux (un récipient en bois cerclés de fer) de sel par an et par famille.
"À certaines heures de la journée, les « tiradous » (porteurs) s’emparent des « sameaux » (cuves) et courent à travers la cité pour en déverser le contenu d’eau salée dans les « coulédés » (auges de pierre) qui se trouvent devant les maisons des fabricants de sel." LE SEL DE SALIES

En 1841, les part-prenants lancent l'exploitation industrielle du sel. Puis, quinze ans plus tard, la même corporation ouvre le premier établissement thermal. Décidément, le sel mène à tout, et notamment aux soins des rhumatismes et de l'infertilité.

Aujourd'hui, on exploite toujours et encore le sel de Salies-de-Béarn.
Chaque année, les huit salariés des salines produisent et conditionnent entre six et dix tonnes de fleur de sel, ainsi que 1600 à 2000 tonnes de gros sel. 80% du sel de Salies sert à la fabrication du jambon de Bayonne. Cela fait partie de son IGP. Seules les salines de Salies utilisent encore la technique des poèles à sel à ciel ouvert.

En se promenant au hasard des multiples rues, ruelles et impasses de la ville, nous découvrons ainsi son histoire, son architecture et la beauté de son centre-ville aux airs de petite Venise du Béarn, traversée par le Saleys.
L'exploitation du sel a d'ailleurs participé grandement à la composition urbaine.
Une trompette sonnait les jours de prélèvement du sel, il fallait alors se dépêcher pour prendre sa part d'eau salée. C'est pour cela que la ville s'est construite en escargot avec la source au centre, place du Bayàa, et de petites ruelles étroites qui s'y dirigent. 

 

C'EST PARTI POUR UNE PETITE VISITE ALEATOIRE DE LA CITE
AU FIL DES RUES, RUELLES ET BATIMENTS !


Commençons cette visite par son terme... Eh oh hein : t'as vu : jeu de mots. sauf que là aussi, comme Hellfest et Selfest, cela ne s'écrit pas pareil.
Reprenons.

Commençons la visite par ses thermes.

Salies-de-Béarn, les thermes (64)

On en peut pas parler de cet établissement sans parler du Docteur Charles Nogaret. C'set lui qui fut le premier à plonger un patient dans les eaux de Salies au XIXème siècle. Une expérience qui deviendra une habitude pour les habitants qui viennent se baigner dans le bassin de la fontaine.
D'aucun dise que les Salisiens sont plus forts, plus robustes grâce à ces bains et à ces eaux.
"Dès 1852, le docteur Charles Nogaret, ayant déjà testé les bains à son domicile, installe deux baignoires dans la saline. Le succès et la guérison sont au rendez-vous.
En 1857, le premier établissement thermal de Salies-de-Béarn est construit. C’est un bâtiment assez modeste situé non loin de la saline comprenant quinze cabines. Les premiers utilisateurs sont les Salisiens qui viennent prendre un bain d’une heure au prix de cinquante centimes !
Le succès est tel qu’en 1880 l’agrandissement de l’établissement est indispensable. On ajoute vingt deux baignoires. En 1882, le nombre de bains délivrés à Salies est de 26 200, puis de 54 880 quatre ans après.
Malheureusement, le jeudi 6 septembre 1888, un incendie se déclare dans l’aile gauche. Le lendemain matin, l'établissement n’est plus qu’un amas de cendres…" LES THERMES DE SALIES

C'est l'architecte Adrein Lagarde qui est chargé de "reconstruire" et structuré le nouvel établissement des thermes. Il s’inspire de l’architecture orientale et de la Mosquée de Cordoue pour la bichromie - les deux couleurs rouge et blanc - et pour la tour de l’eau aux faux airs de minaret. Architecture néo-mauiresque.
L'inauguration se fait en 1889, mais en 1893 un nouvel incendie détruit le bâtiment qui sera, enfin, définitivement terminé en 1894.
La partie droite des Thermes est dédiée à la cure thermale, la partie gauche abrite spa et bien-être.

 

Juste derrière les thermes, en suivant la rue des Bains, deux panneaux touristiques nous indiquent la présence du puits Dondats et du portail d'entrée de la première saline.

Salies-de-Béarn, entrée de la saline, plaque (64)         Salies-de-Béarn, le puits dondats, plaque (64)

Comme je suis très intelligent, j'ai bien pris soin de prendre une photo des panneaux explicatifs, mais absolument pas des lieux mêmes ; ce qui fait que... ben... eh... on ne sait pas à quoi cela ressemble. En même temps, le puits Dondats n'existe plus et a été "remplacé" par la salle de spectacles Jean Monnet.

Je marche sur la rue des Bains pour emprunter un pont surplombant le Saleys, devenu un cours d'eau maitrisé dans une rigole bétonnée.

Salies-de-Béarn, centre ville (64)

Salies-de-Béarn, centre ville, le Saleys (64)

Oui, nous sommes loin de ce que l'on appelle la Petite Venise du Béarn avec ce béton et ce Saleys encastré. Mais attends.
Pour les Salésiens, c'est aussi agréable de voir la rivière à ce niveau. Bon nombre de fois le Saleys est sorti de son lit pour inonder la ville . Ce fut le cas en 1963, en 1982, en 1992, en 1998, en 2006, en 2009, en 2013, en 2014, en 2018...

...et plus récemment encore en décembre 2021.
Le Saleys, cette petite rivière traversant la ville et plus salée que la Mer Morte en Israël, peut revêtir un visage dramatique.
Prenant sa source à Ogenne-Camptort... où se trouve également une incroyable table d'orientation construite par le sculpteur palois Jean-Louis Magendie...

Ogenne-Camptort, table d'orientation (64)

Ogenne-Camptort, table d'orientation             Jénorm est à Ogenne-Camptort (64)

 MAIS REVENONS AU SALEYS !

La rivière Saleys prend sa source à Ogenne-Camptort, puis s'en va vers le nord ouest pour aller traverser Salies-de-Béarn avant de confluer dans le gave de Cassaber. La rivière est longue de 48,7 kilomètres. Son nom aurait plusieurs origines.
Si Salies(de-Béarn) tire son nom de ses salines, le Saleys conserve un nom dérivé d'un vieil hydronyme pyrénéen, sal. On peut le rapprocher du verbe gascon salejà qui veut dire remuer, s'agiter.
Le Saleys a plusieurs visages lorsqu'il traverse la ville du sel.

Salies-de-Béarn, le Saleys (64)

Salies-de-Béarn, centre ville, panneaux (64)           Salies-de-Béarn, le Saleys et maison (64)

Salies-de-Béarn, le Saleys et balcon (64)

En centre-ville, non loin du pont qui enjambe la rivière, on découvre la maison Lacoste.

Salies-de-Béarn, maison Lacoste (64)

"Sur le linteau de la porte d'entrée la date de 1683 correspond très certainement à l'année de sa construction.
Sa situation remarquable, en surélévation sur un socle de maçonnerie, la place à l'abri des crues dont le niveau, assez surprenant, est repéré sur une échelle fixée au mur extérieur.
Son architecture présente toutes les caractéristiques de la maison salisienne XVIIème siècle : toit à forte pente, galerie couverte et balustrade en encorbellement sur trois côtés.
Bâtiment symbolique de Salies, elle a été représentée à deux reprises sur les Compagnies de Chemin de Fer du Midi et au musée pyrénéen de Lourdes. Elle représente l'habitat béarnais traditionnel.
Le délabrement de l'édifice obligea, au cours de la deuxième Guerre Mondiale, son propriétaire à la démolir en récupérant les matériaux. C'est à partir de ces éléments que son fils, Guy Lacoste, a entrepris de redonner à Salies un des plus beaux fleurons de son architecture urbaine."

Je poursuis ma visite aléatoire composée de déambulation joyeuse en empruntant au hasard rues et ruelles, étonnantes, parfois poétiques.
C'est le cas de cette magnifique ruelle fleurie par ses habitants : la rue Loume.

Salies-de-Béarn, centre ville, rue fleurie (64)

Salies-de-Béarn, centre ville, rue fleurie


Parallèle à cette belle rue calme et reposante, la rue des Puits Salants insiste sur la présence d'un site à visiter à Salies.

Salies-de-Béarn, musée du sel (64) 

Le musée du sel et des traditions béarnaises de Salies propose plusieurs espaces de visites répartis sur trois niveaux.
Au rez-de-chaussée, le couloir du temps, l'atelier du façonneur, l'histoire des part-prenants et la maquette animée.
Au premier étage, le Salies thermal et ses anecdotes au XIXe et début XXe siècle.
Au second étage, une salle consacrée à la géologie qui explique le pourquoi de tant de sel à Salies-de-Béarn.

Salies-de-Béarn, la Mude, panneau (64)         Salies-de-Béarn, musée du sel, panneau (64)

Juste en face de l'entrée du musée, une statue en impose.

Salies-de-Béarn, la Mude (64)

Il s'agit de la Mude.
Qu'est-ce que c'est que ça ? 
Pour le savoir, lisons le panneau touristique qui jouxte l'œuvre.
"Prauba Muda, tostemps tonuda ! Pauvre muette toujours tondue." (Cri de désespoir des parts-prenants lorsque des puissants les privaient d'une partie de leur 'compte de sauce').
La Mude se traduit par la Muette ; ce qui explique qu'elle pose son doigt sur sa bouche pour demander le silence. Emblème des thermes de Salies, elle est la représentation du sel, de la beauté et de la jeunesse.
Cette statue allégorique 
évoquant la Fontaine Salée de Salies est l'œuvre du sculpteur Jean-Lucien Tisné. Elle fut inaugurée le 14 juillet 1920.

Je passe par la place de la Trompe, qui doit son nom à... merde, je ne me souviens plus. Mais cette place débouche sur l'autre grande place de la ville, la place du Bayaà.

♫  S'il-te-plaît Je voudrais aller à Bahia
Je l'ai bien vu dans la lampe d'Aladin
Je retiendrai deux places dans l'avion ♫
Très loin du son des accordéons
Et je t'aime
♫ Caresse-moi
Le matin
On ira voir l'eau de Bahia
Il n'y a pas d'ouragan, c'est un mot païen... ♫

Non, rien à voir avec la chanson de Véronique Sanson.

La place du Bayaà, c'est le cœur de Salies ! Rien à voir avec cette région du Brésil qu'est Bahia.
C'est sous la place du Bayaà que se trouve la source d'eau salée autour de laquelle la ville a été construite avec cette forme de coquille d'escargot. Le bassin où se trouve cette source, d'où jaillit 2400 litres d'eau salée par heure, a été recouvert d'une voute au XIXème siècle.
Une mise en scène lumineuse et sonore met en valeur ce patrimoine insolite et très ancien de Salies-de-Béarn.

La place du Bayaà, c'est aussi le lieu où l'on retrouve le sanglier ensalé, la fontaine commémorative et la mairie. Elle est observée par plusieurs façades de maisons typiques du Béarn avec leurs balcons et leurs couleurs.

Salies-de-Béarn, pub (64)

Je m'engouffre dans la petite rue du Bayaà où se trouve l'entrée de la crypte, puis je tourne à droite, rue du Pont Mayou.

Salies-de-Béarn, centre ville, rue des voisins

Cette rue plus large aux façades de maisons colorées débouche sur la rue des Voisins ; une belle petite rue un peu plus sombre où trône le restaurant Les voisins, dont l'entrée est abritée par une belle pergola de feuilles et de branchages

Salies-de-Béarn, centre ville, rue des voisins (64)        Salies-de-Béarn, centre ville, rue des voisins, restaurant (64)

Il suffit de lever la tête pour retrouver ces couleurs variées de colombages sur les façades des maisons et anciennes granges de cette rue.

Salies-de-Béarn, centre ville, rue des voisins, façades (64)

En marchant toujours au hasard, je tombe sur une belle petite place, interrompant la rue des Voisins. Face à cette place, un magasin de couleurs à l'entrée fleurie.

Salies-de-Béarn, centre ville, place (64)

Salies-de-Béarn, la vie en couleurs (64)


Un peu plus loin, mais pas vraiment, une autre entrée. Celle d'une ruelle très très étroite. 

Salies-de-Béarn, rue étroite (64)

Salies-de-Béarn, rue étroite

Etrange petite ruelle où devant chaque porte se trouve une bouteille d'eau en plastique.

Je continue un peu, par ci, par là, pour finalement me retrouver à nouveau sur le pont de Lalune.

Salies-de-Béarn, le Saleys et balcons (64)


Il y avait encore plusieurs lieux à découvrir dans la ville,
mais le temps semblait dangereusement s'embernaudir, comme on dit en Anjou...

Jénorme se prépare à la tempête, Viellanave de Navarrenx (64)

« V’là l’ temps qui s’abernaudit, on pourrait ben avoir une r’ nâpée » (voilà le temps qui s'assombrit, on pourrait bien avoir une averse) ;
« Quand l’temps s’abernaudit, c’est qu’i’ va bentôut nous tomber ein’ agâs d’ieau » (quand le temps se couvre, c'est qu'il va bientôt nous tomber un abat d'eau).

Dans le doute, j'ai préféré rejoindre la voiture au plus vite.
En tout cas, cette histoire de Selfest et Hellfest m'a permis de découvrir Salies-de-Béarn autrement.
Et notons que la cité du sel a elle aussi ses festivals : Salies à peindre, du 14 au 17 juillet 2022 ou encore La fête des Sottises, du 22 au 24 juillet 2022.

 

 

 

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