MORAIRA, pourquoi pas ?! Cap d'Or et El Portet (Espagne)

Fuyant une météo changeante et capricieuse, Mélanie, Fifou et Jénorme ont débarqué à Moraira, situé dans le moyen-sud-Est de l'Espagne.
Oui, "moyen" parce que c'est pas complètement au Sud, ni vraiment au Nord. C'est moyen, quoi !
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

Où qu'on en était dans l'épisode précédent ?

RÉSUMÉ DE L'ÉPISODE PRÉCÉDENT
Après avoir échoué dans un cul-de-sac, nous garons le camion et décidons de poursuivre nos recherches de l'appartement à pied. Après quelques minutes...encore !..., ça y est : nous sommes face à l'entrée de Guatipiti 6.
Ah ok, d'accord.

DE NOS JOURS, mais FIN OCTOBRE 2014
Ce ne fut pas sans mal que nous rejoignassiâmes notre lieu de villégiature. Après toutes ces micro-mésaventures, restait encore à savoir si l'appartement Guatipiti 6 n'allait pas nous offrir quelques mauvaises surprises. Je sais pas, par exemple :
1) L'annonce disait qu'il y avait deux terrasses, dont l'une donnait sur la mer. Peut être qu'il n'y en a finalement qu'une donnant sur une nationale très passagère.
2) L'annonce disait qu'il y avait trois chambres. Peut être qu'il s'agissait finalement que de trois lits dans une chambre.
3) L'annonce disait que la mer se trouvait à 200 mètres. Peut être avaient-ils oublié un 0 et que la plage était à 2000 mètres.
4) L'annonce disait que la cuisine était équipée d'un four micro-ondes, d'une cuisinière à gaz, d'un four, d'une bouilloire et d'un grille-pain, ainsi que d'un presse-agrumes. Peut être que tous ces objets étaient en panne.
5) L'annonce dit que c'est le sixième Guatipiti. Peut être que les cinq précédents n'étaient pas la hauteur.

C'est pourvu de ces multiples doutes que nous nous trouvons à présent devant la porte d'entrée de l'appartement.

Ah merde, non, ça c'est une photo de "L'exorciste" (1973) de William Friedkin.

Tiens, d'ailleurs, il existe une anecdote au sujet de cette photo qui servit d'affiche pour le film.

ANECDOTE DU JOUR

"L'affiche du film qui annonce la couleur est venue de William Friedkin qui s'est inspiré d'un tableau.
«Il est possible que certains mouvements picturaux aient eu une influence sur moi, mais jamais de manière consciente. La seule peinture qui ait jamais influencée directement l'un de mes films, c'est ce Magritte : L'empire des lumières. J'ai su lorsque j'ai vu cette toile que je devais recréer, pour la scène où le prêtre arrive près de la maison des Mac Neil dans L'Exorciste, l'ambiance qui s'en dégageait. J'ai donc choisi une maison donnant sur une rue illuminée par le même type de réverbère, et j'ai fait éclairer la scène de manière similaire. Je n'ai pas copié ce tableau. Je m'en suis seulement inspiré pour ce qui reste aujourd'hui comme l'un des plans les plus mémorables du film.»  WIKIPEDIA

Outre le fait que l'histoire du film serait inspiré d'un fait réel, une autre anecdote est également à retenir... si on veut, hein, on n'est pas obligé... mais elle est toujours marrante à raconter lors de repas en famille ou entre amis.

ANECDOTE DU JOUR 2, LE RETOUR

"Réticente à laisser une enfant proférer des injures aussi crues, la production décida de confier la voix du démon dont est possédée la petite Regan à l'actrice Mercedes McCambridge, alcoolique repentie. Pour ce doublage, elle s'est beaucoup investie moralement : elle s'est remise à boire et à fumer pour obtenir cette voix très grave. Afin de rentrer dans le personnage de Regan, elle a demandé à être attachée à une chaise." WIKIPEDIA

DONC OUI ALORS !
C'est pourvu de ces multiples doutes que nous nous trouvons à présent devant la porte d'entrée de l'appartement.

Nous poussons cette première porte tout de bois verni vêtu. Nous entrons dans le hall qui se présente sous la forme d'un long couloir blanc apparemment tout juste repeint. Nous prenons l'escalier situé au bout de ce couloir. Le suspense est insoutenable. Nous montons les marches. Chaque étage possède son propre paillasson et, bizarrement, ces paillassons sont tous les mêmes. Ils représentent une maison sous laquelle est écrite la phrase "Welcome home". Serrés les uns contre les autres, la peur au ventre, nous montons lentement et ce n'est que trois étages plus haut que nous arrivons devant une autre porte.
Cette fois-ci, nous ne pouvons plus faire demi-tour : c'est LA porte de l'appartement Guatipiti 6. Nous frappons. Personne... En même temps, c'est normal puisque nous avons loué ce lieu pour une semaine et en exigeant bien de n'avoir aucun co-locataire. Mais bon, sait-on jamais, il aurait pu y avoir déjà du monde qui aurait réservé la même semaine que nous sans que l'agence (et Juan José) ne s'en rende compte. Nous faisons pénétrer la clé dans la serrure.  Elle ne semble pas vouloir s'introduire. Nous poussons, nous retirons, nous ajustons, nous enlevons, nous remettons, nous nous énervons, nous réessayons, nous faisons tourner, nous bloquons,... Rien à faire : aucune des trois clés présentes sur le trousseau n'entre dans la serrure. Le doute !
Sommes-nous à la bonne adresse ? Nous ont-ils filé les bonnes clés ? Ne nous sommes-nous pas trompé de semaine ? Était-ce la bonne agence ? Serait-ce un piège ? Mais qui se cache derrière cette porte ? Y'a-t-il une caméra cachée ?
Bon, finalement, après deux secondes de réflexion, nous parvenons à ouvrir sans aucun problème.
Nous poussons la porte qui, dans un long et tragique grincement, laisse peu à peu entrevoir l'intérieur de la propriété. INCROYABLE !
Il fait nuit. Ce ne sera que le lendemain que nous nous rendrons compte des multiples possibilités et qualités du lieu.

DE NOS JOURS, mais FIN OCTOBRE 2014,
LE LENDEMAIN

Il est 8 heures du matin. Peut être, je ne sais plus à quelle heure nous nous sommes levés en ce premier jour morairarien... c'est pas très beau à dire ça, disons plutôt "en ce premier jour morainien" !

Le jour se lève sur la baie. Peut être... La nature a eu la mauvaise idée de foutre une montagne juste devant le soleil levant.

Mais après quelques minutes, ce dernier parvient à se dépasser et à surmonter cette montagne d'une altitude de 98 mètres et que l'on nomme ici la Torre Vigia del Cap d'Or. L'astre solaire peut alors déposer ses premiers rayons du jour sur l'eau claire et limpide de la mer Méditerranée qui accompagne cette côte prénommée Costa Blanca.

La terrasse de laquelle nous assistons à ce fabuleux spectacle... ouais faut pas exagérer non plus...
La terrasse de laquelle nous assistons à cette scène... En fait, je suis tout seul car Mélanie et son père dorment encore...
La terrasse de laquelle j'assiste à cette scène est immense. C'est pas compliqué : si on y ajoutait de l'herbe, deux buts, 22 joueurs en short et trois arbitres, on pourrait se croire sur un terrain de football avec une belle vue sur la baie/plage du Cap d'Or et ses villas environnantes. Un panorama à 160° ! C'est à dire jusqu'en face.

     
Vue au Nord                                                           Vue au Nord-Est

Vue au Sud

Sur cette dernière photo, nous voyons très bien la seule villa de M. Calderon, reconnaissable à sa piscine, toujours vide, située sur le toit. Oui parce qu'il faut savoir qu'à Moraira, même si la mer et la plage ne sont qu'à 200 mètres de toute habitation, ici, tous les habitants ont une piscine. En l'occurrence, comme M. Calderon ne sait pas nager, il la garde toujours vide afin de ne pas se noyer. De toute façon, il n'est jamais là puisqu'il passe la plupart de son temps en voyages d'affaires à négocier des contrats.
Oui, c'est une évidence : à Moraira, il y a beaucoup de maisons et villas. Ces habitations se dispersent un peu partout sur des monts que l'on aurait pu croire, pourtant, à une autre époque, inconstructibles.
Mais Guatipiti 6 a tout prévu. Si tu n'aimes pas la mer, si tu n'aimes pas la montagne, si tu n'aimes pas la ville...

Si tu ne veux pas voir la mer, la montagne, la ville et ses villas,
tu peux t'asseoir sur ce banc...

...ingénieusement tourné vers cette fresque sur carreaux !

Mais qu'est-ce que cela représente donc ? Ce n'est pas un tableau de Magritte, bien qu'il y ait quelques éléments surréalistes. Ce n'est pas non plus une photo extraite du film "L'exorciste", bien que cette fresque est, elle aussi, été réalisée en 1973. On y voit des gens tenir dans leurs mains des serpes et des toupies (?) devant une église jouxtant un étang à marée basse.
Plutôt que de tenter d'analyser plus finement l'oeuvre qui nous fait face, nous décidons plutôt de dresser la table sur notre immense terrasse. Car oui, entre temps, Mélanie et Fifou se sont réveillés.

Le soleil, la mer, le calme. Un peu de vin blanc bien frais, des chips. Détente.

On se retrouve tout de suite après un...

FLASH INFO DIRECT

Boxe : l'incroyable victoire de Mickey Rourke,
de retour sur le ring à 62 ans !

"A peine croyable. Après avoir raccroché les gants de boxe pendant deux décennies, l'acteur hollywoodien Mickey Rourke, ex-boxeur, n'a pas manqué son grand retour sur le ring à Moscou, lors d'un combat retransmis en direct à la télévision russe. Celui que les amateurs de boxe connaissaient sous le surnom d'El Marielito a même empoché la victoire de manière spectaculaire.

Quatre minutes de combat
Coiffé d'un chapeau blanc de cow-boy, devenu sa marque de fabrique, le boxeur sexagénaire au sourire éblouissant a reçu les ovations du public lorsqu'il a dévoilé, en petit boxeur bleu, un torse musclé et parsemé d'une dizaine de tatouages, lors de la traditionnelle cérémonie de pesage avant le combat. «81,3 kilos», annonce sous les vivats une voix dans un mégaphone, soit le même poids que celui de son rival, âgé de 29 ans.
En short rouge décoré d'une image du drapeau russe, l'acteur -- visiblement en pleine forme -- n'a pas épargné ses forces en semant des coups sur son rival, Elliot Seymour, un boxeur professionnel américain, de 43 ans son cadet. Le match prévu en cinq rounds de 2 minutes et demi chacun n'a duré qu'environ quatre minutes à l'issue desquelles Elliot Seymour, 29 ans, a jeté l'éponge, face à une pluie d'attaques de Mickey Rourke."  LE PARISIEN

Alors, bien sûr, beaucoup d'entre toi... je n'aime pas vouvoyer... se disent :
ENTRE-TOI : "- Mais quand est-ce qu'ils vont sortir de cet appartement ? OK, ils en ont chié pour le trouver et s'installer, mais ils ne vont quand même pas passer une semaine sur cette terrasse aussi grande soit elle ?"
Je te répondrai simplement.
JENORME : "- Tu as bien raison !"

Nous allons donc prendre l'air morairanien... morainien... moritanien... morairarien... Nous allons prendre l'air quoi !

C'EST PARTI !

On remarque déjà une grosse arnaque au niveau de ce que l'agence nous avait dit au sujet de cet appartement. Il était stipulé que la plage était à 200 mètres alors qu'en fait, elle est à 50 mètres !!!!! C'EST THONTEUX !!!!
Une fois que tu t'es baigné, que tu as su apprécier cette eau limpide et claire d'une température de 21°, que tu as constaté que le sable de la Côte Blanche n'est pas blanc, mais couleur taupe (en même temps, appeler cela "La Côte Taupe", c'est moins attrayant touristiquement parlant), que tu t'es séché, que tu t'es dit que tu étais le plus heureux du monde d'avoir un tel paysage, une telle eau, une telle plage et une telle température (30°) pour une fin de mois d'octobre, que peux-tu faire à Moraira ?
Eh bien, plein de trucs !
Nous commençons... Ah pardon, nous nous retrouvons après un second...

FLASH INFO DIRECT

Boxe : Mickey Rourke a combattu contre un SDF payé pour se coucher !
"L’histoire était donc trop belle pour être vraie… Le célèbre acteur Mickey Rourke, grand amateur de boxe, avait tenté un retour sur les rings ces derniers jours, à l’âge de 62 ans. S’il est sorti vainqueur de son combat face à l’Américain Elliot Seymour (29 ans), Mickey Rourke a en effet remporté un affrontement… truqué !

En effet, le Daily Mail révèle qu’Elliot Seymour, sans domicile fixe, a été payé pour se coucher lors de ce match…

« POUR ELLIOT, C’ÉTAIT TOUT BÉNÉFICE »
« Elliott vit plus ou moins dans la rue. Ils ont décidé de le faire monter sur le ring face à Mickey Rourke. Elliot était désespéré, sa carrière de boxeur ne le menait nulle part. Pour lui, c'était tout bénéfice. Un journaliste qui couvrait le match a dit qu'un homme qui dormirait dans le métro aurait été un meilleur combattant. Ce qu'il ne savait pas c'est que c'était la vérité. Cela a probablement fait du bien à Mickey Rourke, cela a flatté son égo », a déclaré une source anonyme au quotidien britannique." LE 10SPORT

Oui, donc, pour découvrir Moraira et ses alentours, nous pouvons commencer par nous rendre sur cette mini-montagne qui face à Gatipiti 6 et qui est surmontée d'une sorte de tour. C'est parti pour l'escalade de...

LA TORRE DEL CAP D'OR

Et là, en voyant cette photo illustratrive, tu ne comprends pas car cela ne représente pas une montagne, mais bel et bien principalement une plage.
Toutefois, cependant pourtant encore que bien même avant tout dans la mesure du possible a fortiori, si tu regardes un peu plus haut, tu aperçois notre objectif.

En fait, il faut savoir que nous nous trouvons ici à El Portet, une sorte de quartier résidentiel de Moraira. Nous commençons cette petite balade en longeant la belle plage du Cap d'Or avec son sable fin couleur taupe. C'est pas blanc, c'est taupe, ça !
A toute heure de la journée, il y a du monde dans l'eau car celle-ci oscille entre 15° et 26° selon la période de l'année.

         

       

     

Et maintenant avec le son et des images mobiles.

 La vache, mais je filme pas droit, moi ! Qu'est-ce que c'est qu'ça, c'est tout penché ! Elle est pourtant pas en pente c'te plage !!!
Bon, tant pis, et voici que nous arrivons à présent près d'une statue qui se trouve à l'extrémité Est de la baie.

Cette statue... je ne sais pas trop ce qu'elle représente... On dirait une femme en fonte et à poil, mais sans tibias et pieds, qui porte en guise de trophé un gros coquillage. Après quelques recherches qui m'ont conduit sur des sites genre "Comment lire l'avenir dans les coquillages" ou "Religion, spiritisme et coquillages", le nom est apparu. Il s'agit d'un Lambi, encore appelé Lobatus gigas, très apprécié dans les Antilles où il constitue un mets de choix aussi prisé et luxueux que la langouste.
Voilà. Alors pourquoi le porte-t-elle aux nues comme ceci ? Pourquoi est-elle à poil et sans tibias ? Eh ben, j'en sais rien, continuons.
Nous montons à présent sur les hauteurs  -, ce qui est mieux que de descendre dans les basseurs-,  afin de déambuler quelque peu dans l'arrière-pays morainanien... morairaien... morairarien... dans l'arrière-pays d'El Portet.

Très peu de photos d'archives disponibles de ci de là, mais on peut facilement penser que le petit port, qui devait être autrefois un havre de paix pour les pêcheurs et les Espagnols locaux, a bien changé géographiquement et urbainement parlant. D'ailleurs, lorsqu'on se lance dans des recherches internétiennes avec des mots clés, tels que "Archives Moraira" ou "Moraira dans les années 1950", on ne tombe que sur des villas et appartements à louer.
En fait, c'est à partir des années 1950 que les touristes d'Europe occidentale ont afflué. À la mort du dictateur Franco en 1975, le tourisme s'est intensifié et la Costa Blanca fit désormais partie des piliers de l'économie espagnole. Les constructions y furent nombreuses ce qui amena la région à connaître un taux d'urbanisation important avec plus de 20 000 bâtiments. Cet essor fait encore aujourd'hui de la Costa Blanca la section la plus urbanisée d'Espagne avec près de 96 % de son linéaire bétonné.Mais il faut pas croire : tout ceci s'est passé dans une joyeuse ambiance, comme le prouvent ces images.

Les dernières sections non construites sont des zones rocheuses ou humides ne permettant pas la construction d'édifices.
Comme ça, on comprend un peu mieux cet afflux de murs un peu partout. Il en résulte tout de même des habitations originales, grandes et belles, occupées par des Hollandais, des Allemands, des Anglais et quelques Belges.

        

         

       

      

      

Et c'est pas fini !
Ils vont en construire encore !!!

Toujours plus grandes ! Toujours plus confortables !
Toujours avec plus de vue sur la mer !
Ultramoderne, air conditionné, sol en porcelaine, sièges auto-massants,
sauna, home-cinéma, piscine intérieure et extérieure,...

Plus de 70 000 constructions sont encore planifiées mais le boom immobilier a rendu les terrains et les bâtiments plutôt onéreux. Les acheteurs prêts à investir dans une villa se font ainsi plus rares.

OOOOOOOOH DU CALME !!!!!
Ces différentes habitations exhibent, certe des piscines et autres grandes terrasses, mais également une végétation éclectique, typique méditerranéenne. 

    
Bougainvilliers                                                          Palmier

    
             Citronnier                                                                         figues de barbarie sur cactus

    
Agave                                                 Bougainvilliers again

Et puis, la plupart de ces résidents secondaires ont également une magnifique vue, comme celle-ci sur le Peñón de Ifach de Calp.

Quittons à présent ce monde urbain pour un peu plus de nature. Le sentier censé nous mener à la Torre del Cap d'Or s'en va se perdre derrière une de ces nombreuses villas ; la dernière dominant El Portet. Nous sommes à présent en plein jungle. Non, j'déconne, y'a un gros tuyau sorti d'on-ne-sait-où pour aller on-sait-pas-où suit notre marche.

Une dernière vue sur Moraira-El Portet...

Et nous disparaissons derrière une crête. Une fois cette crête passée, un peu de grand espace, enfin !

La mer, à perte de vue, et des falaises vierges où seuls quelques oiseaux sont venus faire leurs nids dans des cavités.

          

Nous empruntons un petit chemin qui se faufille à travers plantes et fleurs méditerranéennes.

  

   

Enfin, après 2,85 km de marche pas du tout intensive et absolument pas fatiguante, nous arrivons au sommet du Cap d'Or pour approcher la Tour.

      

Il s'agit d'une ancienne tour de guet, construite en 1553 par Juan Bautista Antonelli. D'une hauteur de 11 mètres pour un diamètre de 26, la tour ne possède pas de porte d'entrée. Pour entrer, il fallait monter par une échelle de corde qui était jeté du sommet. Le rôle de cet édifice était de garder les côtes contre les attaques des pirates berbères. C'est pour cela qu'il y avait auparavant deux canons, chargés d'assurer également la défense du port de Moraira. Par exemple, en 1667, un navire napolitain fut attaqué par deux bateaux pirates et dut son salut à son entrée dans le petit port de la ville.
Nous sommes ici à 98 mètres d'altitude. Le panorama proposé nous permet de constater l'état des constructions éparses et omniprésentes.

On ne peut pas dire que la vue soit moche, mais on sent bien que nous ne sommes pas dans des espaces vierges, tels que ceux que nous pourrions rencontrer...euh... je sais pas... dans les Pyrénées ou dans la steppe mongolienne.

Nous avons une vue à 360°, embrassant le Cap de la Nau au Nord jusqu'à la Serra Gelada au Sud.

      
Au Nord : le cap de La Nau (Cabo de la Nao)

      
A l'Est, du nouveau !
Méditerranée, criques et falaises

Au Sud, Calp et son Penyal d'Ifac

             
A l'Ouest, villas regardant le port de Moraira

         
A l'Ouest encore, la plage d'El Portet d'où nous sommes partis
ainsi que la super grande terrasse de notre appartement

Retour au Sud avec la superposition urbaine Calp-Benidorm

Et ça tombe bien, vois-tu, qu'on en parle parce que c'est là que nous nous rendrons lors d'un prochain billet.

DANS NOTRE PROCHAIN ÉPISODE

Comme je l'écrivais dans la phrase précédente, nous irons faire un tour du côté de Calp pour voir s'il reste 2 ou 3m² de sol non bétonné.