Biarritz, lumière de Mars, le retour (64)
Oui alors, la fois précédente, nous avons finalement terminé le billet face au cirque de Lescun en contre-jour, à 900 mètres d'altitude ; ce qui -nous en conviendrons- n'était pas du tout en relation avec l'objectif premier consistant à rejoindre l'océan Atlantique à hauteur de Biarritz afin de savourer la lumière hivernale.
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...
C'set la vie, c'est comme ça : tu prévois des trucs et ça ne se passe pas comme prévu. C'est pas grave. Et puis, Lescun, c'est beau aussi.
Mais reconcentrons-nous sur la côte Atlantique et plus précisément sur le Pays Basque, et plus précisément à Biarritz... Même si beaucoup diront "Biarritz, c'est pas le Pays Basque. T'as qu'à dire que Monaco est en France aussi !"
N'empêche que l'équipe de foot de Monaco fait partie du championnat de France. Eeeeeh ouais ! Alors ?
Je quitte le Béarn, entre plaines et montagnes, pour rejoindre le Pays Basque où l'on est... on est... entre mer et montagnes !
Je suis content : ma piscine écologique est presque terminée.
Sans eau, elle entretient la nappe phréatique. Elle permet également aux gens qui ne savent pas nager de ne pas être exclus des activités estivales.
Le mois de février est terminé pour laisser la place au mois de Mars ; d'où le titre de ce billet.
Ce nouveau mois commence avec la fin d'un nouveau challenge. En janvier, il y a eu le "Dry January", campagne de santé publique incitant à l'absence de consommation d'alcool après la soirée du Nouvel An et durant tout le mois de janvier. En février, j'ai personnellement opté pour...
Chacun ces défis.
Le mois de Mars commence avec son lot de giboulées, de températures hautes, puis basses, puis hautes, puis il pleut, puis il fait soleil, tiens une rafale de vent, il pleut, il neige... ah oui, il neige.
Que faire alors quand on est bloqué par la neige chez soi ?
Et puis il s'arrête de neiger. Il fait froid, chaud, il pleut, il fait beau.
Tiens, nous voilà au 8 mars, Journée des Droits de la Femme...
et parfois, chez certains, de l'infâme.
Le lendemain, 9 mars,
je décrète une Journée des Droits de la Flemme.
Vu que le gouvernement veut nous faire bosser jusqu'à 64 ans minimum, je crois qu'il est important de créer ce genre de journée.
A moins que d'ici là, nous ne soyons tous remplacés par des robots.
Quelques kilomètres de routes plus tard, retour à l'urbanisation et les soucis du moment,
relatifs à la réforme des retraites et à l'inflation.
Pour la première fois de l'année 2023, je retrouve l'océan. Enfin !
Première pause sur le boulevard de la Mer, juste au dessus de la promenade des Sources, à Anglet.
De cette esplanade, nous avons une magnifique vue à 180°, du phare de Biarritz à la digue de Tarnos en passant par le bâtiment du Belambra's club en forme de paquebot.
Quelques mètres plus loin, nous entrons dans Biarritz, passons devant la maison de l'ex-gendre de Poutine, puis tournons à droite pour aller en direction du phare.
Autre vue, cette fois sur la plage Miramar et la Grande Plage, ainsi que sur le rocher de l'Atalaye et l'emblématique Rocher de la Vierge.
On repart pour descendre au plus près de la côte par l'avenue de l'Impératrice qui devient avenue Edouard VII à hauteur du magnifique Hôtel du Palais.
Tournons à droite encore pour emprunter le boulevard du Général de Gaulle qui longe la Grande Plage et le casino avant de remonter vers l'église Sainte-Eugénie faisant face au port des Pêcheurs. En décembre dernier, comme chaque année, elle s'est parée de 1000 couleurs durant la semaine de "Biarritz en lumière".
C'est sur le parvis de l'église Sainte-Eugénie que, la semaine dernière, eurent lieu les obsèques d'Agnès Lassalle, cette enseignante poignardée par un élève pendant son cours à Saint-Jean-de-Luz... La professeur d'espagnol dansait. C'était une de ses passions. Alors ses amis et son compagnon ont dansé, après la fin de la cérémonie religieuse en l'église Sainte-Eugénie.
Je passe l'église Sainte-Eugénie pour entrer dans le tunnel creusé sous le rocher de l'Atalaye. A la sortie, la passerelle et le Rocher de la Vierge apparaissent faisant face au musée de la Mer.
BIARRITZ, musée de l'aquarium de la mer (64)
Un magnifique musée-aquarium empli de couleurs et d'informations...
Je longe la plage du Port-Vieux. Je contourne la plage du Port-Vieux pour me diriger sur la Côte des Basques.
C'est là que je me gare, juste à côté de cet arrêt de bus coloré.
Et maintenant marchons le long de la côte, face à l'océan.
Le soleil peine à faire son apparition. Ses rayons transpercent parfois un ciel nuageux pour toucher les cimes des monts basques espagnols comme le Jaizkibel et les Trois Couronnes.
Certains se posent sur les toits de Fontarrabie...
D'autres sur les falaises de Bidart surplombant les plages d'Ilbarritz et d'Erretegia.
En zoomant un peu,
on peut apercevoir le sommet enneigé de la Rhune
avec le château d'Ilbarritz au premier plan.
Magie de la perspective
de la Côte des Basques.
Je bloque un peu. Le son des vagues de l'océan, la lumière d'hiver changeante. Le ciel qui se découvre, se recouvre...
Je rejoins à présent la Villa Belza, posée sur la roche, face à l'océan.
Bon, là, on ne la voit pas bien. Il faut prendre un peu de recul pour apprécier sa situation géographique originale.
"Si l'on écoute les légendes, les rumeurs, cette villa de Biarritz, réputée noire, cacherait dans ses murs tous les mystères du monde. Les plus terribles secrets dormiraient dans les pierres noires et grises de cette étrange demeure. (...)
En basque « belza » veut dire noir... Mais, cette couleur n’a rien à voir avec la villa, bien qu’elle ait été victime de plusieurs incendies, le dernier au début des années 80..
En fait, la villa Belza fut construite au début des années 1880 par l'architecte Alphonse Bertrand, auteur du casino de style mauresque qui avait précédé l’actuel casino municipal, également de style « Art-déco ». (...)
Devenu restaurant en 1923 sous le nom de «Château Basque», l'établissement connut la vogue des cabarets russes créés en France par les Russes Blancs exilés. Et c'est un parent d'Igor Stravinsky (résidant à l'époque à la Chambre d'Amour) qui prit un jour en charge le « Château Basque » pour le « russifier » sur le conseil d’un autre musicien, le célèbre pianiste Arthur Rubinstein. De nombreuses fêtes s'y déroulèrent : les chœurs de cosaques, la fête japonaise, la fête de Neptune, celle de Bacchus ou les nuits d'Afrique avec décors de liane, plantes exotiques et animaux, depuis le gorille jusqu'au boa enroulé autour d'un tamaris.(...)"
Pour en savoir plus sur cette bâtisse originale et mystérieuse : LA VILLA BELZA, une saga de Biarritz.
Aujourd'hui, l'océan est plutôt calme. Mais lors de grandes marées ou de forts coups de vent, il est inquiétant de venir écouter les vagues se briser dans cette sorte de fosse marine qui jouxte la villa.
Dangereux également, comme le rappellent plusieurs panneaux.
On peut prendre encore plus de recul en allant grimper la rue du préfet Doux pour nous rendre dans le petit parc sans nom situé au dessus du Musée de la Mer.
De là, une belle vue sur la plage de Port-Vieux, la Villa Belza et les monts basques espagnols apparait.
Un panorama qu'apprécie également mémère.
Voilà. Fin de la balade. Je redescends sur la Côte des Basques pour reprendre la voiture.
Rapide passage par la rue Victor Million avec ce petit dessin au dessus du panneau de rue.